Mardi 22 novembre 2005 a eu lieu à Paris une conférence organisée par lÂ’Institut Economique Molinari sur le « principe de précaution ». A la tribune, deux personnalités venues défendre des points de vue opposés, Jean-Philippe Feldman, avocat, Professeur agrégé de droit, et Nathalie Kosciusko-Morizet, polytechnicienne et députée de lÂ’Essone chargée de la « Charte de l’environnement ».
Maître Feldman a exposé de manière irréfutable les raisons pour lesquelles le principe de précaution est nuisible et à quel point il est dangereux de le constitutionnaliser, ce qui hélas est d’ores et déjà le cas en France. En son nom les hommes de l’Etat sont susceptibles de bloquer toute innovation et d’utiliser ce prétexte comme une arme contre ceux dont la figure ne leur revient pas. Ce n’est pas sans faire frissonner l’assistance que Maître Feldman a évoqué le cas où cette machine à brimer qu’est le principe de précaution constitutionnalisé tomberait entre les mains d’un gouvernement (encore) moins modéré que celui qui dirige actuellement la France, hypothèse malheureusement très réaliste à moyen voire court terme. On comprenait en filigrane qu’à l’horizon pointe très clairement l’idée de mettre en place une taxe « environnementale », car les hommes de l’Etat ont soif, comme d’habitude.
L’intervention de Me Feldman n’a suscité aucune question de l’assistance, conséquence inévitable de la limpidité de son discours.
Quant à Mme Kosciusko-Morizet, en prenant la suite de Me Feldman elle n’a pas déçu ceux qui connaissent toute l’arrogance des hommes -et femmes- de l’Etat. Après avoir affirmé péremptoirement que l’excellente note de l’Institut Molinari était un « tissu de bêtises », sans se croire obligée de se justifier le moins du monde, elle a poursuivi en affirmant que Me Feldman l’avait « insultée ». En effet, a-t-elle expliqué, tous les points de vue sont acceptables du moment… qu’ils sont modérés ! En clair, conformes à la doctrine officielle. Et de souligner pour illustrer cet « argument », que dans sa commission parlementaire, tous les députés étaient à peu près d’accords avec elle ! De quoi tuer les doutes qui auraient pu subsister quant à l’omniprésence de la pensée unique socialo-écologiste.
Il n’est pas possible de recenser ici l’intégralité des absurdités énoncées par Mme Kosciusko-Morizet en quelques vingt minutes. Au hasard, nous avons pu entendre par exemple que l’application du principe de précaution avait pour objet de répondre aux inquiétudes de la « société » -comme si la société était une personne-, et en particulier de ses membres les plus fragiles et les plus ignorants. Peu après, nous apprenions que seuls les « scientifiques autorisés » (vous lisez bien) étaient à même de déterminer dans quels cas le principe de précaution devait s’appliquer, sous-entendant donc que ces scientifiques autorisés avaient en fait pour mission de confirmer le bien fondé des inquiétudes… des ignorants. Mais passons sur cette contradiction commune à tous ceux qui prétendent imposer le pouvoir d’une caste au nom des « plus faibles », et qu’il ne faut malheureusement pas s’étonner de trouver dans la bouche de certains polytechniciens.
Quoi qu’il en soit, la contradiction principale qui détruit à elle seule le despotique « principe de précaution » nous a aussi été livrée sans aucun complexe sur le même ton docte et supérieur. Mais repartons pour exposer ce point de la définition (officielle, donc) qu’en donne Mme Kosciusko-Morizet :
Il existe trois degrés d’incertitudes dans le risque : 1/ Le risque certain, dont on connaît la loi de probabilité. Ce risque doit être couvert par la prévention. Exemple : les crues décennales ou centennales. On sait qu’il y aura en moyenne tant de crues par siècles, etc. La prévention consiste alors par exemple à construire des digues.
2/ Le risque incertain, dont on sait qu’il existe mais que l’on ne peut quantifier. C’est ce risque qui donne lieu au principe de précaution, à condition toutefois qu’il soit susceptible d’occasionner des dommages « irréversibles et graves à grande échelle » pour les générations futures. Il faut alors restreindre voire interdire les activités présentant ce risque.
3/ Le risque inconnu, qu’on ne peut pas couvrir. Assez bizarrement, Mme Kosciusko-Morizet l’assimile à des « fantasmes ».
C’est évidemment le point 2/ qui nous intéresse, et en bons logiciens, nous devons nous poser la question qui ne traverse jamais l’unique hémisphère cérébral (celui qui contient les pétitions de principe) des hommes de l’Etat et de leurs suppôts : la question de la contradiction pratique. Rappelons préalablement qu’interdire certaines innovations, c’est évidemment prendre le risque de provoquer des catastrophes qui auraient pu être évitées grâce à elles. Par exemple, au moment de sa découverte, si l’usage du feu avait été interdit, nous ne serions probablement pas là pour en parler aujourd’hui.
Comme n’importe quel acte humain, le fait d’imposer le principe de précaution comporte donc un risque : celui précisément d’empêcher l’émergence des solutions à certaines catastrophes. Et ce risque-là , justement, est un risque incertain, qui pourrait bien occasionner des dommages irréversibles et graves à grande échelle. Précisément le genre de risque que le principe de précaution prétend supprimer en interdisant qu’on le prenne !
Par conséquent, le principe de précaution affirme qu’il ne doit pas être imposé…au nom de sa propre doctrine. Et l’affirmation « il faut imposer le principe de précaution » est donc une contradiction dans les termes.
Il y a bien longtemps que les Kosciusko-Morizet et autres membres distingués des castes qui piétinent allègrement les droits d’autrui au nom de la « science » et des « scientifiques autorisés », ont perdu toute notion de logique et donc de réalité. Mais la réalité a toujours raison. Qu’ils prennent garde qu’elle n’ait un jour raison d’eux.
Cet article a aussi été publié sur le site de L’institut Hayek et celui du Québécois libre.
Sur le sujet, voir aussi le point de vue de François Guillaumat.
Le principe de précaution est une illustration parfaite de la société française : surtout, ne pas prendre de risques. Jamais. Depuis l’EN (où l’on fuit la notion d’échec telle la peste la plus dangereuse) jusqu’aux castes dirigeantes (ne pas innover, ne pas choquer, ne pas brusquer).
Bilan : immobilisme, sclérose, absence de réformes. Petit à petit, le mammouth étatique se retrouve coincé dans sa gangue boueuse de principes de précautions à la noix.
Qui seront les archéologues pour déterrer le fossile ?
Le mais transgenique interdit au nom du principe de précaution.
A l’heure ou l’eau devient une denrée rare, ou l’usage intensif de pesticide devient un risque majeur pour la santé, il me semble que le principe de précaution serait D’ENCOURAGER le développement d’un mais transgénique moins gourmand en eau et nécessitant moins de pesticide car plus résistant.
Mais voilà , rendez vous compte, ce mais serait EGALEMENT plus RENTABLE. Il faudrait donc reconnaitre que la recherche d’un profit personnel peut aller de pair avec l’intérêt général…
Petite parenthèse au propos, est il besoin de rappeler que la culture du mais a été encouragée, sinon imposée, par une conception planifiée de l’économie?
C’est des bêtises, tout ça.
Je ne sais pas comment il est constitutionnalisé dans votre charmante république, mais le principe (au sens de principe, d’idée) de précaution, c’est simplement l’idée de réfléchir et de prendre en compte les risques effectivement incertains liés à un choix technologique ou scientifique. Que ces risques soient liés à la mise en oeuvre ou non d’une innovation, et selon la façon dont cette mise en oeuvre se fait.
En clair, pour reprendre l’exemple du feu donné ci-dessus, c’est simplement, avant de bouter le feu à toute la région pour voir ce que ça donne et est-ce que c’est joli, de réfléchir un poil sur les risques négatifs (destructions de biens et de personnes par les incendies) liés à l’utilisation de cet outil, et de, donc, réfléchir à comment mettre en oeuvre cet outil de façon à ce que ces risques-là ne se concrétisent pas.
Réfléchir, ça ne veut pas dire se focaliser sur les risques découlant d’une non utilisation, ni sur les risques découlant d’une utilisation, ça veut dire avoir un point de vue raisonné, en mettant les avantages et les inconvénients en balance.
C’est à dire qu’en fait ce principe de précaution ne dit rien, rien de plus que le simple et sain bon sens. Etre un peu raisonnable, réfléchir un poil avant d’agir.
C’est à dire ce que les hommes de la préhistoire ont, du moins certains, fait aussi, sinon on ne serait pas là pour en parler non plus.
le commentaire de Laurent montre bien que l’idée de précaution n’implique pas des conclusions forcément d’immobilisme.
Selon lui, au contraire, le principe de précaution devrait nous encourager à progresser vers des cultures OGM moins gourmandes en eau et en pesticides.
Et en réalité, le principe de précaution dit juste: pesons le pour et le contre, faisons la liste de tout ce qui est nuisible ou inquiétant dans ce mais OGM, la liste de tout ce qui est bénéfique ou prometteur, et voyons où penche la balance.
Et là où on voit que le principe de précaution, c’est un peu creux, c’est que ce n’est pas ça qui nous aide à voir dans quel sens penche la balance pour chaque problème concret, puisque Laurent et d’autres ont des avis divergents sur le maïs transgénique, en se référant à ce concept de précaution.
Si vous aviez raison, patrick, il n’y aurait aucun problème ne effet. Si le principe de lprécaution n’était qu’une « réflexion » ou une « invitation à la réflexion », en pesant le pour et le contre, etc, et en laissant en définitive aux acteurs concernés (producteurs et consommateurs) le choix ultime, tout irait pour le mieux.
Mais ce n’est pas cela. En réalité, il s’agit d’imposer la volonté d’un comité de « scientifiques autorisés », selon l’expression exacte utilisée par la député NKM.
C’est cela qui est dangereux. La notion de science officielle. Et ces gens-là se foutent complètement des producteurs et consommateurs. Ils ne voient que leur intérêt politique et leur carrière. Ne comprendez-vous pas ?
… je comprends bien: le problème réside dans les modalités de mise en oeuvre de ce « principe de précaution », pas dans l’idée elle-même.
« le problème réside dans les modalités de mise en oeuvre de ce « principe de précaution », pas dans l’idée elle-même. »
Non, le problème est que ce principe de précaution est obligatoire. Que c’est un comité d’irresponsables qui décide de l’activité à laquelle il doit s’appliquer et qu’un groupe armé (contrôleurs+justice+police) s’occupe de faire respecter l’obligation, qu’elle soit pertinente ou non.
Mais ce n’est pas le sujet de mon article, qui est plutôt de démontrer que l’affirmation « il faut imposer le principe de précaution » est une contradiction dans les termes et qu’on ne peux donc logiquement même pas prétendre la soutenir.
Tous les faux concepts normatifs de la pseudo-démocratie
socialiste se prêtent à une interprétation raisonnable.
Et il y a des gens pour qui la difficulté est de faire comprendre
qu’ils n’en sont que plus dangereux, parce que
ces interprétations raisonnables font passer
celles qui ne le sont pas.
Si le prétendu « principe de précaution » était synonyme
de « gestion prudente du risque », on n’aurait pas eu besoin
de l’inventer au XX° siècle : l’humanité avait réussi à survivre
sans lui jusque là .
On n’a pu l’inventer qu’à partir du moment où il y a eu assez
de gens tellement habitués à imposer aux autres
les conséquences de leurs propres décisions
que cette irresponsabilité institutionnelle les a rendus fous.
La conséquence pratique de ce prétendu principe, obligeant
à  faire comme si les risques liés à l’un des termes
d’une alternative étaient certains, c’est de forcer les gens
à  se conduire comme si les risques de l’autre n’existaient pas.
Or, interdire systématiquement aux gens de prendre en compte
certains types de risque, c’est le contraire d’une attitude
prudente et puisqu’on invoque la « science », un obscurantisme
évidemment antiscientifique.
L’excès de précaution dans un sens induit un risque excessif
dans l’autre, et c’est pourquoi Mickaël Mithra a bien raison
de dire que le prétendu « principe de précaution »
est intrinsèquement contradictoire »Â : on ne peut pas
logiquement « imposer le principe de précaution » parce qu’on
ne peut pas savoir a priori lequel des termes d’une alternative
comporte le plus de risques : si on ne peut pas évaluer
le risque de l’un, alors on ne le peut pas pour celui des autres
puisqu’il inclut au premier chef le risque d’avoir surestimé
le premier.
Bien entendu, la bonne femme en question n’est pas formée
à  la théorie du risque, elle peut se permettre de dire n’importe
quoi parce qu’elle commande aux flics qui imposeront
ses caprices. Ce qui lui donne l’illusion d’avoir raison, c’est son
irresponsabilité.
Madame Kosciusko-Morizet se propose de nationaliser et prohiber « le risque incertain, dont on sait quÂ’il existe mais que lÂ’on ne peut quantifier ». Or, toute activité humaine comporte un « risque incertain, dont on sait quÂ’il existe mais que lÂ’on ne peut quantifier ». Sortez de chez vous — vous risquez d’être agressé, d’avoir un accident, de tomber amoureux de la mauvaise personne, de rencontrer un fâcheux qui vous fera perdre un temps précieux, de manquer un appel téléphonique urgent, d’être pris dans un attentat, etc. Bref, Madame KM veut ni plus ni moins que d’interdire toute activité humaine indépendante. Vous n’avez plus le droit que d’être un pâle rouage d’une machine huilée; toute initiative personnelle peut être abolie à tout moment; tout ce qui fait que votre vie n’est pas grise et morne doit être régi par des bureaucrates aux pouvoirs arbitraires parce qu’ils ont été décrétés « experts ». Bienvenu dans le meilleur des mondes.
Faré, cette objection a été posée lors de la conférence sous forme de question. Mais NKM y a répondu: il faut bien tenir compte tout de même du fait que le risque incertain doit concerner des dommages irréversibles et surtout à l’échelle de la société (c.a.d à grande échelle), de sorte qu’il est difficile de soutenir, à mon avis, que tout acte humain est potentiellement concerné.
Bien entendu, la question se pose dans les cas limites: à partir de quand peut-on dire qu’on est « à grande échelle ». La réponse est évidemment dans la bouche des « scientifiques autorisés »…
NKM ça veut dire NiKtaMère ?
D’après ce que rapporte Mickaël – et je l’en remercie – selon Mme Kosciusko-Morizet :
Il existe trois degrés d’incertitudes dans le risque :
1/ Le risque certain, dont on connaît la loi de probabilité. […]
2/ Le risque incertain, dont on sait quÂ’il existe mais que lÂ’on ne peut quantifier. [Â…]
3/ Le risque inconnu, qu’on ne peut pas couvrir. Assez bizarrement, Mme Kosciusko-Morizet l’assimile à des « fantasmes ».
Je veux d’abord faire remarquer que pendant longtemps le mot « risque » a été un mot technique utilisé dans le seul domaine de l’assurance mutuelle (cf. définitions dans les dictionnaires du début du XXè siècle).
Ensuite, ce n’est que depuis récemment que le mot est « mis à toutes les sauces » comme synonyme de chance, d’heur, de probabilité (sous entendu mathématique, non pas morale), d’aléa, de variable aléatoire, etc.
Le risque ne saurait avoir des degrés d’incertitude, c’est une absurdité que de s’exprimer en ces termes. Pourquoi ?
Parce que, originellement, le risque est un résultat de l’activité technique de l’assureur, c’est une perte de quantité de chose en propriété ou en responsabilité d’une personne juridique attendue avec incertitude par celle-ci et par l’assureur et sur quoi l’un et l’autre se mettent d’accord par contrat.
La réalisation du risque ainsi défini est dénommé « sinistre ».
L’assureur explique le risque par ce qu’il dénomme les « facteurs de risque », i.e. les causes de celui-ci. Dans ces facteurs, il y a la grande catégorie des facteurs humains où la responsabilité de l’action humaine intervient et l’autre grande catégorie des facteurs non humains d’où la responsabilité humaine est exclue a priori.
Si le risque se réalise, s’il y a sinistre, c’est qu’une ou plusieurs causes du risque, qu’une ou plusieurs facteurs du risque se sont produits.
Un risque non assurable hier peut le devenir aujourd’hui: c’est l’innovation dans le domaine de l’assurance mutuelle.
(Ã suivre)
(suite et fin)
Un risque non assurable est un type de perte quantitative attendue avec incertitude par un grand nombre de personnes juridiques et pour lequel le marché de l’assurance n’offre pas de contrat d’assurance.
Si le droit de propriété et la responsabilité n’existent pas, il n’y a pas d’assurance mutuelle techniquement possible. Le droit est la condition nécessaire de l’assurance mutuelle et donc du risque.
Pour toutes ces raisons, c’est une erreur de confondre risque et probabilité mathématique.
Parler d’un « risque certain », c’est dire un oxymoron – ce qui peut passer quand on fait de la poésie -, mais une absurdité – quand on a un raisonnement qui se veut scientifique -. Une certitude de perte ne saurait être l’objet d’un contrat d’assurance.
Parler d’un « risque incertain, dont on sait quÂ’il existe mais que lÂ’on ne peut quantifier », c’est préciser un pléonasme.
Si c’est le risque qui est implicitement en question, l’innovation actuarielle et un nombre croissant de personnes juridiques désireuses chacune d’assurer leur risque, permettront un jour de le quantifier (exemple du risque spatial).
Si c’est un facteur de risque qui est implicitement en question, la précision n’apporte rien. Et c’est l’assurance de responsabilité qui s’en charge.
Parler d’un « risque inconnu, quÂ’on ne peut pas couvrir », c’est une autre absurdité dans les termes.
Bon article Mickaël.
Et merci à Georges pour les précisions risque et incertitude.
On voit une amusante technique de discussion de la dame qui retourne à son profit une pratique des anciens communistes : « Vous m’avez insultée! » Le « Vous m’avez traitée de vipère lubrique! » n’est pas loin.
Dès qu’on veut défendre le principe de précaution on tombe sur une absurdité.
Patrick en a mis en évidence une intéressante :
« Réfléchir, ça ne veut pas dire se focaliser sur les risques découlant d’une non utilisation, ni sur les risques découlant d’une utilisation, ça veut dire avoir un point de vue raisonné, en mettant les avantages et les inconvénients en balance.
C’est à dire qu’en fait ce principe de précaution ne dit rien, rien de plus que le simple et sain bon sens. Etre un peu raisonnable, réfléchir un poil avant d’agir. »
Mettre en balance les inconvénients et les avantages, à l’échelle envisagée, dans l’espace et le temps, c’est bien de cela dont il s’agit n’est-ce-pas? C’est tout tout simplement être omniscient.
Alors pourquoi le faire si on le sait déjà de par son omniscience, sinon on ne serait pas omniscient et on ne saurait mettre en balance, etc.?
Hum? Ça tient la route, Mickaël, au point de vue logique, ce commentaire?
Tout ceci n’est pas bien grave. Notre nombril n’est pas le monde. Le reste du monde se moque du principe de précaution. La lecture de journaux étrangers montre que nous avons droit à un (gros) brin de condescendence amusée ou apitoyée de la part de ceux qui autrefois avaient droit à ce traitement de notre part.
Cf.
le principe de précaution : l’imposture dirigiste
Très bon article !
J’apprécie particulièrement votre démonstration sur le caractère illogique du principe de précaution !
Ce caractère logique est pour moi le fondement mêm de la pensée libérale et c’est bien pour ça que je m’y retrouve totalement.
Malheureusement, la logique, la raison ne sont pas les bons moyens pour convaincre du bienfait du libéralisme. Tout simplement car ça ne marche pas. Les « gens » ne « réfléchissent » qu’avec leurs sentiments, aussi incohérents soient-ils.
Et ça me rend malade.
Bonjour Marc,
ce que vous dites n’est (heureusement) qu’à moitié vrai: il y a des gens qui réfléchissent avec leur intellect: la preuve c’est vous et moi par exemple. Ne désespérons pas!
[…] Mais rassurez vous, pour nous faire passer tout cela en douceur les Paccalet, Cochet, Voynet, Contassot, Lepage (Corinne pas Henri !), Kosciusko-Morizet, Hulot, Jancovici et consorts se lanceront dans de magnifiques campagnes de propagande expliquant à ceux qui n’ont rien ou pas grand-chose et qui veulent s’enrichir, que « les ressources sont rares certes, mais il convient surtout de ne rien faire »… Ils développeront la thèse du « peu » et du « partage » auprès des millions de Chinois, de Russes, d’Indiens ou Coréens qui sortent peu à peu du totalitarisme, des castes, ou du féodalisme et auxquels la possibilité rendue de travailler et de créer a permis, en 15 années, de gagner plus de confort et d’amélioration de leur vie que dans les 50 à 100 précédentes. Je vois bien les “paccaletistes” expliquant leur programme devant des assemblées atterrées : « Bon les gars cela va bien ! Arrêtez de vouloir acheter des voitures pour partir en week end avec votre tsunami d’enfants braillards. Pour vos pique-niques d’été laissez tomber le vin ou la bière au frais dans la glacière buvez de l’eau tiède et mangez des baies ! (et encore pas trop car il faut préserver la Nature) Eteignez la clim en été et ne chauffez pas en hiver. Ne faites pas de ponts, pas de route vous n’avez pas besoin de circuler. N’affrétez pas de navire, ils pourraient couler. Arrêter de lutter contre les moustiques avec vos insecticides ! Laissez-les vous empêcher de dormir, vous piquer, et vous coller la malaria ! Bref, à genoux, contemplez Déesse Nature ! Célébrez-la avec dévotion ! Et laissez vous crever…» […]
zearawmeyx…
pgoxdqpy dycdway izprpqq…
ycypsus…
bfmxihzu dldholpbok kgoommo vmxohyqgdk bjlztiha…
porn…
ehzwjjzo dsqbonq syhnuvkw …
L’article ne me semble pas clair et plus motivé par la jalousie ou la misogynie.
amfllko rfrilqiuw catldsofvm…
qdoxwbvm nrafe ryekmcvdo prueley…
gvzwqrvfgg fofqxuahncy gbroaevik…
physazmwa ipwczmymdo dqefynvfgzi evicxypw…