Blon débarras !

Marc Blondel faisait cette semaine ses adieux à l’occasion d’une grand-messe organisée par son syndicat Force Ouvrière. Aucun cliché n’aura manqué à l’appel. Le grand prophète Blonblon a infligé un discours d’une durée de 4 heures à ses ouailles !!! Je n’ai pas eu davantage le courage de lire ce discours que les pauvres militants présents n’auront sans doute eu celui de l’écouter jusqu’au bout, mais il y a fort à parier avec Marc Blondel que les banalités ne doivent y laisser la place qu’à des sottises, comme d’habitude. La fiesta s’est achevée en chantant l’internationale !

Espérons qu’une page se soit définitivement tournée à l’occasion du départ du Blondelausaurus, que FO reviendra bientôt sur terre et prônera une ligne politique plus réaliste, plus conforme à l’intérêt des salariés français, de tous les salariés français, bref une ligne libérale. Il n’est pas défendu de rêver

Olivier Besancenot est-il idiot ?

Olivier Besancenot passe son temps a répéter que le libéralisme est la cause de nos problèmes (chomage, précarité, misère). Ne serait-ce pas au contraire le manque de libéralisme ? Lors de l’émission politique sur TF1 d’hier soir, Olivier Besancenot a répété au début de chacune de ses interventions ou presque que la situation très préoccupante de notre pays (chomage, précarité, misère,etc…) était directement imputable à « la politique libérale qui est menée en France depuis plus de 20 ans » !

Que les politiques menées depuis plus de 20 ans par nos étatistes de droite comme de gauche aient été plus libérales que celle que nous réserve Olivier et ses copains si jamais ils arrivaient un jour au pouvoir (pour notre malheur), c’est une chose absolument certaine.

Mais que la politique menée en France depuis plus de 20 ans ait été réellement libérale et que l’on doive donc imputer nos malheurs au libéralisme, c’est soit de la bêtise, soit de l’aveuglement (ou alors de la bonne vieille démagogie électorale ?).

En effet, dans quelle situation catastrophique devrait alors être des pays comme la Grande-Bretagne ou les Etats-Unis qui ont mené depuis une vingtaine d’années des politiques beaucoup plus libérales que nous ? Combien devraient-ils alors être plus frappés que nous par le chomage, la précarité, la misère, si le libéralisme comme le prétend Olivier Besancenot en était la cause ?

Or il n’en est rien. Ces pays se portent mieux, bien mieux que nous. Le chomage y est quasi inexistant. Les émigrés affluent du monde entier pour rejoindre ces pays et ils y restent ! Bref, ce n’est pas la peine d’être très futé pour constater que les théories catastrophistes sans cesse radotée par nos gauchistes sur le libéralisme et la supposée paupérisation de la population qui s’ensuivrait, ne se vérifient absolument pas dans les faits, bien au contraire.

Olivier Besancenot est-il donc complètement idiot ? Non, il refuse seulement de voir ce qui contredit ses thèses, il refuse de voir la réalité c’est à dire que le libéralisme, à la différence du communisme, fait le bonheur des peuples qui le pratiquent.

Juppé passe aux aveux !

Après avoir constament nié les faits qui lui étaient reprochés lors de son procès, Alain Juppé semble avoir retrouvé la mémoire et surtout changé sa ligne de défense. Il a en effet reconnu du bout des lèvres lors de sa grand-messe médiatique sur TF1 que tous les partis avaient recours à cette époque aux emplois fictifs pour se financer (entre autres combines). Il a semblé déplorer le fait de devoir être le seul à payer pour des magouilles auxquelles toute la classe pourriticienne française se serait adonnée.

Qu’à cela ne tienne Alain ! Balance tes complices à la justice ! Révèle les autres larcins qui ont été commis par ton gang et ses rivaux ! Les français seront très contents de pouvoir ainsi récupérer l’argent qu’on leur a volé et la justice se montrera alors peut-être plus clémente avec toi.

Pas vu, pas pris…

Pris, pendu!

Mais pas quand on s’appelle Alain Juppé. Enfin, ceci dit, il n’est pas pendu. Pendu ça aurait été déchu de ses droits civiques, condamné à rembourser ce qu’il a volé, lui et son parti, etc.

Honnêtement, 18 mois de prison avec sursis et l’inégibilité, qu’est ce que ça peut bien lui faire ? Il sera conseiller spécial, directeur de ceci cela… Oh bien sûr c’est une déchéance comparé aux fonctions auxquelles il se destinait de Président de La Ripoublika Franska, mais il ne sera pas réduit à la misère comme les entrepreneurs mis sur la paille par les impôts qui finançaient les salariés de l’UMP, les employés virés du jour au lendemain suite à la faillite de la boîte qui ne peut plus payer la taxe X ou Y…

Dommage, il ne saura jamais ce qu’est le travail forcé…

Non à l’augmentation de la CSG !

A Monsieur Francis Mer, Ministre de l’Economie

Monsieur le Ministre,

le paragraphe suivant, issu d’un article du Figaro du 31 décembre 2003, m’a rendu furieux:

Francis Mer a craqué. Le ministre de l’Economie dit tout haut, dans un entretien sur Radio classique qui doit être diffusé ce matin, ce dont tous les experts sont convaincus : pour «terminer» la réforme de l’assurance-maladie, une hausse de la CSG n’est pas exclue. «La CSG est un impôt, un prélèvement, et peut-être qu’à la fin des temps, après avoir remis tout en place et tout réorganisé, nous constaterons ensemble qu’il faut boucher un trou supplémentaire,explique le ministre. Ce sera simplement un complément, pour terminer une opération, et non pas la commencer.»

Furieux, car la hausse de la CSG est dépeinte comme étant une fatalité, alors que c’est faux.

Furieux, car le destin de millions de contribuables français est entre les mains de soit-disant « experts », payés grassement avec leurs impôts sans que ces premiers n’aient jamais été consultés démocratiquement sur le sort de la Sécurité Sociale.

Furieux, car vous envisagez d’augmenter la CSG pour « terminer la réforme » de la Sécurité Sociale, alors que vous savez pertinemment qu’il ne s’agit pas d’une « réforme », encore moins d’une solution viable ! Juppé a élargi la CSG en 1995, annonçant que l’élargissement serait « temporaire ». 9 ans plus tard, le gouffre de la Sécu n’a jamais été aussi béant et l’élargissement de la CSG lui est permanent ! Sans doute l’avez vous oublié !

Furieux, car la condamnation d’Alain Juppé ne semble pas vous avoir mis la puce à l’oreille, ni à celle de votre gouvernement : l’époque où l’on « résolvait » les problèmes économiques de notre pays à coups d’augmentations d’impôts est révolue ! Une nouvelle ère s’ouvre durant laquelle les Français jugeront les hommes et femmes politiques à leur capacité à réformer en profondeur notre pays, au lieu de se réfugier derrière des « experts » et ne rien faire !

Peut-on être fonctionnaire et libéral ?

L’impôt c’est le vol ; les fonctionnaires sont payés par l’argent des impôts. Les fonctionnaires sont-ils donc forcément des voleurs ? 1. les idées sont indépendantes de celui qui les émet

Quand le sage montre la lune, l’idiot regarde le doigt.

Lorsqu’un libéral fait une théorie, l’étatiste, plutôt que de s’attaquer à la théorie, tâche qu’il sait hardue sinon praxéologiquement impossible, s’en prend à la personne qui émet ces idées.

Je rappelle incidemment que les idées une fois divulguée sont indépendantes de ceux qui les ont produites. Elles ne dépendent pas de la position sociale, professionnelle, de « genre » ou de celui qui paie l’auteur, sinon c’est du polylogisme.

Bertrand Lemennicier

2. distinctions entre les fonctionnaires

Il convient de distinguer entre les fonctionnaires accomplissant une activité purement criminelle (par exemple, contrôleur fiscal) et ceux faisant un travail normal (n’impliquant pas une agression contre la propriété d’autrui) et utile (pour lequel il y a une demande sur le marché), mais financé par de l’argent volé (par exemple, prof à l’uni). Ces derniers peuvent donc tout au plus être accusés de recel, de complicité. Mais pour qu’il y ait complicité, il faut qu’ils aient été d’accord avec le vol. Si ils sont d’accord avec le vol qui les finance, fonctionnaires socialistes, alors ils cautionnent le vol et donc s’en rendent complice. Si par contre, ils s’y opposent, fonctionnaires libéraux, ou même militent activement contre le vol, le dénoncent, alors ils ne peuvent être accusés de complicité avec un acte criminel qu’ils condamnent.

3. complice ou victime ?

Dans ce cas-là, pourquoi accepter le butin d’un pillage qu’ils condamnent ? En fait, tous les libéraux qui critiquent l’Etat, alors que, comme tout le monde, ils « profitent » de ses services, tout simplement parce qu’ils n’ont pas le choix, ne sont pas complices mais au contraire victimes de la spoliation étatique.

Avec l’argent qu’elle nous vole, la vermine esclavagiste-absurdiste subventionne une caste ahurissante de tordus et de pourris qui aboient à jet continu les mensonges et sophismes qui visent à camoufler le caractère criminel de ses actes.

Cependant, comme un des prétextes de cette censure violente est l’enseignement pseudo-gratuit, dont elle essaie encore de faire croire qu’il est autre chose qu’une machine à laver les cerveaux, elle ne peut pas encore donner tout le butin dont il est le prétexte à ces seuls imposteurs.

Alors, tout ce que nos amis pourront récupérer sera le bienvenu. Ils ont évidemment le devoir d’en faire l’usage qui nuira le plus à cette bande, dans la mesure où elle ne peut pas se permettre de les punir pour ça.

Si nous refusons de récupérer l’argent que la racaille esclavagiste-absurdiste nous a volé par parce qu’elle y met ses conditions, alors que nous ne pouvons pas nous soustraire à ses prédations, nous ne faisons que lui en laisser davantage, notamment à ses chiens de garde idéologiques, et nous différons le jour ou ils commenceront à se battre entre eux parce que le butin ne satisfait plus leurs appétits.

La prémisse fondamentale de ces Esclavagistes-Absurdistes – et c’est pour ça qu’ils le sont, esclavagistes-absurdistes,c’est que l’argent qu’ils nous volent leur appartiendrait ; ce serait donc un scandale que nous en fassions ce que nous voulons et non pas ce qu’ils veulent, quand les prétextes dont ils se servent pour nous le voler les ont obligés à nous en rendre une partie.

La réponse est évidente : « cet argent est à nous, les gens normaux. TOUT cet argent. Ceux qui le volent, c’est vous ; quiconque réussit à en récupérer ne fait que reprendre son bien, et ceux qui s’en servent en outre pour vous combattre sont des héros et des justiciers. « 

François Guillaumat

L’activité de l’Etat, par définition, restreint les choix de tout un chacun, par ses lois, réglements, interdictions, monopoles et impôts. Si, par exemple, à cause de l’Etat et de ses assurances obligatoires, impôts massifs sur l’essence, TVA et tous les impôts imposés au producteur, impôts sur le revenu, etc, quelqu’un n’a plus les moyens de s’offrir une voiture, pourra-t-on lui reprocher s’il se résigne à utiliser les métros, trains et autres transports publics massivement subventionnés par l’Etat, avec, entre autres, son argent ?

Reprocher à un fonctionnaire de critiquer l’État, c’est un sophisme comptable, tel que je les dénonce dans mon article Raisonnement économique contre sophismes comptables.

Je prenais notamment l’exemple des nords coréens, tous fonctionnaires (et pour cause!), logés nourris blanchis par le régime, et qui donc n’auraient plus droit de faire le moindre reproche au régime auquel ils doivent TOUT.

François-René Rideau

4. qui est volé ?

Qui peut légitimement se plaindre que son argent serve à financer des fonctionnaires libéraux ? Les étatistes qui considérent l’impôt comme légitime peuvent difficilement reprocher à un fonctionnaire, d’accepter l’argent des impôts; quant aux libéraux, il est évident qu’ils préférent que l’argent que l’Etat leur a pris soit redirigé vers un des leurs, plutôt que vers un fonctionnaire socialiste, et que donc ils ne vont pas le lui reprocher. Un prof libéral, c’est toujours un prof socialiste de moins, c’est toujours ça de propagande socialiste en moins. Les étatistes pourraient objecter que cela ne les dérange pas de financer des fonctionnaires socialistes, mais que cela les dérange de financer des fonctionnaires libéraux. Mais si ils font cette objection, c’est qu’ils rejettent le principe de l’Etat: on ne choisit pas de payer ou non, et on ne choisit pas à qui va l’argent qu’on nous a volé, et qu’au contraire ils acceptent le principe libéral: chacun fait ce qu’il veut avec ce qui est à lui, et donc chacun choisit ce qu’il finance, et s’il le finance.
Cet article fait suite à ce débat. Merci à tous ceux qui y ont contribué, notamment, en plus des cités, Mickaël Mithra, Marc et Joël-Alexis.

Inquiétant

Après Villepin qui veut que la Russie joue un rôle dans le nouvel ordre mondial, Chirac qui invite Hu J. « président » de Chine, voilà Chirac et Lula, nouveau duo de choc… La dernière en date :

GENEVE (AFP) – Le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva a rallié vendredi son homologue français Jacques Chirac à son idée d’une taxe internationale sur les ventes d’armes et les transactions financières, afin de financer une relance de la lutte contre la faim dans le monde.

Le nouveau pote à Chirac : Lula qu’on ne peut soupçonner d’être libéral… Un vrai socialo, qui rencontrait Castro il y a peu. Belle référence..

« La faim est une arme de destruction massive qui tue 24.000 personnes chaque jour et 11 enfants chaque minute », a lancé Lula lors d’une conférence de presse au siège des Nations unies à Genève avec le secrétaire général de l’Onu Kofi Annan et le président chilien Ricardo Lagos.

Si la faim peut-être considérée comme une AMD, Saddam Hussein, qui a massacré des centaines de milliers d’Irakiens en 30 ans, peut l’être aussi. Oula, c’est pas politiquement correct ça.

Les quatre responsables ont signé une déclaration dans laquelle la France et le Brésil ont annoncé la mise en place d’un groupe d’experts chargé d’étudier divers moyens de mieux lutter contre la faim.

Voilà une nouvelle institution peuplée de hauts fonctionnaires privilégiés qui va changer la face du monde !! Que va devenir le FAO ? Horreur, on introduit la concurrence dans les services publics !!
Que dalle, rassurez-vous, ces 2 « observatoires » continueront à pondre des rapports inutiles et couteux, suivis de RIEN..

Parmi ceux-ci, la déclaration cite « des taxes sur certaines transactions internationales comme, entre autres, certains types de ventes d’armes et certaines transactions financières ». Les ressources ainsi recueillies iront à un « fonds spécial » de lutte contre la faim, que M. Chirac a surnommé « le Fonds Lula ».

On nous ressort la taxe Tobin !! C’est ATTAC qui va être content.. Dire que les gauchistes peuvent pas blairer Chirac.. Ils sont cons, il bosse pour eux !
Les idées alter-mondialistes sont tellement « rebelles » que tous les chefs d’Etats socialistes veulent la mettre en place.
Qui plus est, j’aimerais savoir qui gèrerait le « fonds Lula » Les potes à Chirac ? Ceux de Lula ? Ou l’internationale rouge ?
Parce qu’il faudra les payer ces administrateurs, et puis cher, ce sont des hauts personnages, les élites éclairées, le SMIC c’est pour la journée eux.

Que restera t’il pour la faim dans le monde ? Des miettes, encore que..

L’initiative franco-brésilienne fait en effet suite à une idée lancée par le président brésilien au sommet du G8 à Evian (France) en juin dernier. Jacques Chirac s’était déclaré à l’époque « tout à fait favorable à l’examen » d’une telle idée.

Le prochain qui vient me parler de la politique libérale de Chirac, je le mors !!

A Genève, M. Chirac s’est refusé à « préjuger » sur quoi devraient porter cette taxation. Mais interrogé sur l’hypothèse d’une taxe sur les exportations d’armes françaises, il a assuré qu' »aucune solution n’est refusée, y compris la taxation des armes ou du commerce des armes ».

Et pour pouvoir taxer les armes, il faut en VENDRE.. Je comprends mieux pourquoi Chirac veut vendre des armes à la Chine.

« On n’évitera pas de mettre en place un système de taxation internationale », a lancé le chef de l’Etat, estimant qu’un tel impôt serait « de même nature » que la taxe Tobin, mais différente. « Elle n’a pas réussi, elle n’est pas faite pour ça », a-t-il lancé à propos de la taxe Tobin, projet de taxation des transactions financières internationales.

Mais bien sûr.. Un système de taxation internationale sur les transactions financières qui serait « de même nature » mais « différent »..
L’art des Enarques à dire tout et son contraire en une phrase.. Cette taxe serait donc inévitable ?! Mazette, c’est qu’il nous faut vite un Etat mondial pour gérer tout ça !!

Le président français a qualifié de « scandale » la faim dans le monde et estimé que le chiffre de 50 milliards de dollars nécessaire chaque année pour atteindre les objectifs du millénaire fixés par l’Onu (réduire de moitié le nombre de personnes sous alimentées d’ici à 2015) était « une goutte d’eau » en regard du commerce et de la richesse mondiales.

CONNARD !
Et encenser le « Président » Chinois c’est pas scandaleux ?!
Et dire que Taiwan appartient à la Chine, c’est pas scandaleux ?!
Et piquer le pognon de l’Etat c’est pas scandaleux ?!
Et la Lybie qui siège à la commission des Droits de l’Homme, c’est pas scandaleux ?!
Fermer les yeux sur le massacre des Tibétains, c’est pas scandaleux ?!
Et rien dire sur la Tchétchénie, c’est pas scandaleux ?!
Et soutenir les rebelles en Côte d’Ivoire, c’est pas scandaleux ?!

« Cinquante milliards, c’est peu de choses, mais si nous les attendons d’un quasi-doublement de l’aide publique au développement, nous ne les aurons pas », a-t-il averti.

Cinquante milliards, broutille comparé aux XXX milliards déjà injectés dans les caisses des despotes africains. Milliards, qui, on le voit, n’ont pas servi à grand chose, sinon à faire vivre grassement les hauts personnages africains et leurs familles gourmandes.

Kofi Annan a appelé de son côté les pays riches à « ouvrir entièrement leurs marchés à tous les produits des pays en développement » et à « Ã©liminer toutes les subventions qui soumettent les producteurs des pays en développement à une concurrence déloyale ».
Il a ainsi appuyé la principale revendication des pays en développement membres de l’Organisation mondiale du commerce (OMC).

C’est bien le seul truc d’intelligent à lire de tout l’article ! Merci M. Annan de rappeler que nos subventions agricoles freinent l’exportation de leurs produits. Z’êtes un chic type des fois

Interrogé sur les subventions agricoles européennes à l’agriculture, M. Chirac a reconnu de son côté qu’il avait une « divergence » sur ce point avec le président Lula, le Brésil étant l’un des adversaires les plus déterminés de ces subventions.

Oula, faut pas toucher à nos subventions, hein ?! Non, Lula va se voir conseillé de créer ses propres subventions, en taxant la population pour financer les agriculteurs, ainsi il aura une vraie politique socialiste en matière d’agriculture !
Nous pourrons ainsi continuer d’engraisser nos agriculteurs productivistes et violents, qui ne respectent ni la terre, ni les animaux, ni même les consommateurs.

Bref, en quelques jours, Chirac et ses sbires (Villepin par ex.) se sont affichés qu’avec du beau monde.. et quelles idées !! La Russie et le nouvel ordre mondial, la Chine et Taiwan qu’elle peut envahir et maintenant Lula et la taxe mondiale… brève Yahoo :
http://fr.news.yahoo.com/040130/202/3mepk.html

Peut-on être raciste et libéral ?

Oui, vous avez le droit d’être raciste, quoi qu’en pensent certaines organisations reconnues pour leur honnêteté et leur indépendance (ironie), telles que le MRAP ou sos-racisme. Et non, cela ne vous empêche pas d’être libéral. Avant tout, entendons nous sur les termes. Pour libéralisme, à lire avant toute chose, cette définition. Pour racisme, le mot peut prendre plusieurs sens.

sens commun : racisme préférentiel

Préférer un groupe A à un groupe B. Dire « j’aime pas les belges » ou « je laisserais pas ma fille sortir avec un belge » ou « je trouve les belges moins beaux que japonais », ce n’est ni libéral, ni anti-libéral. C’est une préférence individuelle, de même qu’aimer ou non le chocolat, préférer la soupe aux potirons ou celle aux courgettes, aimer ou non les homosexuels, être homosexuel ou hétérosexuel, aimer ou non les racistes, etc. Il n’y a donc aucune contradiction avec le libéralisme.

La propriété implique un droit de discriminer, par définition. Et tout choix est une discrimination, par définition. Si un ami vient chez moi et prend une bière dans mon frigo, je le laisse. Si un voleur inconnu fait la même chose, je ne le laisse pas. Pourquoi juger différement une personne pour un même acte ? C’est purement arbitraire. De même, les boîtes de nuit ne se gênent pas pour discriminer, toujours sur des critères purement arbitraires: les filles entrent plus facilement que les mecs, les gens bien habillés plus facilement que les gens mal habillés (la définition de « bien habillé » est purement locale, culturelle et subjective !), les gens qui connaissent le videur plus facilement que ceux qui ne le connaissent pas, etc… En quoi ces choix seraient-ils plus ou moins rationnels ou plus ou moins justifiés que le fait de discriminer contre les arabes ou les belges ? Dans tous ces exemples, chacun peut-en penser ce qu’il veut, critiquer ou non la boîte de nuit pour ses choix, la seule chose sur laquelle les libéraux ne peuvent qu’être d’accord, par définition du libéralisme, est le fait que le propriétaire de la boîte de nuit a le droit de faire ces choix, par définition de propriétaire. Mais ces choix ne le rendent en rien plus ou moins libéral.

Ne pas confondre racisme préférentiel et racisme normatif: un raciste préférentiel n’affirme pas forcément que TOUS les belges (par exemple) sont mauvais, il veut juste ne pas en avoir chez lui ou près de chez lui, pour des raisons qui ne regardent que lui, et qui sont peut-être irrationnelles, mais pas nécessairement : si par exemple il est très parano, et qu’il est statistiquement avéré que les belges ont plus tendance à faire des cambriolages que les hollandais, le fait de discriminer contre les belges n’implique en rien un racisme normatif. Peut-être par exemple qu’en raison de ces statistiques le propriétaire aura un préjugé méfiant à l’égard des belges, et discriminera contre eux, pour réduire, dans son propre intérêt rationnel, ses chances de se faire cambrioler (dans le cadre d’une gated community, par exemple) mais fera des exceptions pour les belges qu’il connaît et dont il sait qu’ils ne sont pas cambrioleurs.

Faut-il discriminer, au niveau privé, selon des critères culturels ? Certains libéraux répondent que oui (Hoppe, Democracy The God That Failed, p. 211-213), d’autres que non. Les deux positions sont compatibles avec le libéralisme, le libéralisme en tant que tel est neutre face à ces choix.

sens méthodologique : racisme normatif

Il y a bien contradiction entre racisme normatif et individualisme méthodologique. Mais pas avec libéralisme, théorie du droit. Le racisme normatif consistant à dire, par exemple, que « TOUS les belges sont ceci ou cela », SANS connaître tous les belges. Le racisme normatif est faux, mais il ne s’oppose pas au libéralisme à proprement parler. Emettre un jugement de valeur, aussi intrinséquement faux soit-il, est certes une erreur, mais ne nous dit en rien si la personne qui commet cette erreur souhaite pour autant commettre des agressions contre d’autres personnes (auquel cas elle est criminelle), ni même si elle considère de telles agressions comme légitimes (auquel cas elle n’est pas libérale).

sens scientifique : racisme racialiste

Le concept de race est-il pertinent au niveau génétique ? Existe-il des données permettant de prouver que tel ou tel groupe est suffisamment homogène pour être qualifié de « race » ? Peut-il être prouvé scientifiquement que tel ou tel groupe ainsi défini est « supérieur » (selon quels critères ? dans quel domaine ? etc) ou « inférieur » à un autre ? Un point de vue sur ses questions, qu’il soit ou non justifiable scientifiquement, n’a rien à voir avec la philosophie politique.

sens politique : racisme institutionnel, anti-racisme institutionnel

Les lois anti-racistes violent le droit de propriété, de même que les lois racistes, telles que la discrimination positive imposée par l’Etat

Le racisme sur le plan politique, que ce soit sous forme d’apartheid ou de discrimination « positive », de même que l’anti-racisme politique, que ce soit sous forme d’interdiction de la discrimination privée ou d’interdiction de la libre expression d’opinions racistes, se fonde sur l’agression politique, et est donc incompatible avec le libéralisme.

conclusion

Le racisme en tant que tel n’est donc en rien incompatible avec le libéralisme. Le racisme n’est ni libéral, ni anti-libéral, et un raciste peut être libéral ou ne pas l’être. Ce qui est anti-libéral, c’est la violation des droits de propriété, quels qu’en soient les motifs, qu’ils soient racistes ou anti-racistes, ou de quelqu’autre nature. voir aussi
Marc Grunert : Durban
Marc Grunert : Unanimité antiraciste
Hervé Duray : Valeurs, culture et racisme
Marc Grunert : Mondialisme et discrimination positive
François René Rideau : Différences et discriminationse
François Guillaumat : LE RACISME COMME LEURRE DE LA DEMOCRATIE SOCIALE

Paris aux couleurs du Laogaï

C’est avec horreur et stupéfaction que je l’ai découvert ce matin : la Tour Eiffel est rouge. Est-ce donc, me suis-je demandé, la révolution communiste? Après tout, la France est bien le seul pays développé doté de deux partis qui la soutiennent. Et bien, non. Ignare! m’a-t-on répondu. Ne sais-tu donc pas que le Président Chinois est en visite à Paris?

Je ne savais pas que les chinois avaient un président. J’ai donc, encore un peu endormi et fatigué par mes tribulations souterraines, demandé à la dame qui me faisait face : « alors, ça y est, c’est une démocratie maintenant? Ils ont fermé leurs camps de concentration? » Et bien, non. Simplement, il y a des mots qui fâchent, et puis, on ne vexe pas un mafieux chef d’Etat qui a autant d’esclaves de citoyens.

Et la voix désincarnée de Ra-Tei-Pei, l’hégérie du métro parisien, de répéter : « en raison de la visite du Président de la République Populaire de Chine, et sur ordre de la Préfecture de Paris, les stations Concorde et Assemblée Nationale sont fermées. »

Et une centaine de personnes de manifester à Invalides – personne n’était au courant. Et la moitié des députés de refuser d’assister au discours de l’ordure. Et tous les journaux qui avaient fait leurs gros titres de l’arrivée de Le Pen1 au second tour de l’élection présidentielle de fermer leur gueule. Un journaliste français, c’est socialiste2, ou ça n’a pas de couilles, ou ça n’a pas de boulot.

Et je ne parle même pas de tous les cochons qui se sont vautrés dans le racisme anti-américain pendant des semaines et des mois, pour ensuite venir faire un gros titre « l’Amérique qu’on aime »3. Ils peuvent être fiers d’eux, comme l’étaient leurs pères spirituels : les journalistes de la collaboration.

Et le préfet, alors. Le préfet. A vrai dire, je ne sais même pas comment il s’appelle, mais ce n’est pas Jean Moulin non plus, lui.

Si on lui avait donné la possibilité d’approcher un monstre comme Hu avec des hommes en armes sous ses ordres, je sais ce que Jean Moulin aurait fait. 1Le Pen, combien de morts? Combien de torturés, aujourd’hui, maintenant?

2Si vous ne savez pas ce que veut dire « socialiste », ouvrez un dictionnaire. C’est ce qui réunit tous les partis français de Lutte Ouvrière au Front National.

3Devinez laquelle? Celle qui préfère Saddam à Bush bien sûr. Celle qui a honte d’être américaine. C’est un peu comme si on disait que les gardiens des camps de concentration n’étaient pas racistes parce qu’ils s’entendaient bien avec les kapos.

Yo yo vive la ré-vo-lu-tion

Dans le cycle interminable des grands films français, je viens de voir un bout du navet « Ma 6T va cracker ».
L’extrait en question: sur fond d’émeutes mettant en scène des « jeunes » (c’est à dire des racailles prêtes à toutes les violences), des rappeurs sapés (chez eux on ne s’habille pas) Calvin Klein, Lacoste (et d’autres marques que je ne connais pas, je n’ai pas les moyens moi…) chantent « une seule solution la sédition! ré-vo-lu-tion« .
De temps en temps, on peut aussi voir Virginie Ledoyen, l’une des mademoiselle « parce que je le vaux bien » de l’Oréal, monter un AK-47, le fusil des révolutionnaires, le légendaire kalashnikov. Film français.