La pauvreté

Le Secours Catholique – qui, entre parenthèse, ne se distingue en rien des autres associations « solidaires », si ce n’est qu’il est encore plus couteux et nuisible – a remis à Raffarin « un rapport soulignant que le travail n’est plus un rempart contre la pauvreté. »

Extrait savoueux:
« (…) Les femmes chefs de famille en particulier ont intérêt à rester chez elles. En moyenne, a calculé le Secours catholique, les mères seules avec un enfant ont, toutes ressources confondues, un revenu de 670 euros lorsqu’elles sont au foyer, et 715 euros quand elles ont un emploi à temps partiel. Lorsqu’il faut ajouter frais de garde et transport, elles y perdent. (…) »

Comme dit Besancenot, « il ne faut pas perdre son temps à gagner sa vie », n’est-ce pas? Sauf que le jour où il n’y aura plus rien à manger, on s’apercevra peut-être de la petite faille dans le raisonnement du facteur.
Bref, il a fallu au Secours Satholique qui s’occupe soi-disant de « millions de gens en difficulté », de nombreuses années pour découvrir cette évidence, que les allocations accordées aux oisifs sont une désincitation au travail.
Eh oui, l’assistanat tue l’emploie et détruit l’économie, ouvrant la voie à un retour à des conditions de vie depuis longtemps oubliées. Cela vous étonne, mesdames et messieurs les « solidaires » ?

« (…) le rapport note une augmentation du nombre de mères seules avec enfant. Désormais, plus de la moitié des enfants (52% en 2003) accueillis vivent en famille monoparentale, contre 47% en 1999. (…) »

Tiens tiens, comme c’est étrange… ça me rappelle cette phrase de Hoppe (2):

« Tout naturellement, du fait que l’on subventionne les gens parce qu’ils sont pauvres, il y aura davantage de pauvreté. Quand on subventionne les gens parce qu’ils sont au chômage, on se retrouve avec davantage de chômeurs. Soutenir les mères célibataires avec l’argent des impôts conduira à un accroissement de leur nombre, de celui des naissances « illégitimes » et des divorces. »

Et quelle solution préconise notre gouvernement ultra-libéral à la solde du Medef ? A votre avis ? Une baisse des allocations exhorbitantes servies chaque fin de mois à ceux qui se tournent les pouces devant leur télévision, de façon à faire en sorte que le travail rapporte enfin davantage que la fainéantise ?
Vous n’y pensez pas. Les « solutions » proposées sont les suivantes:

LE COLLECTIVISME
« La société n’est pas innocente de la pauvreté (….) C’est pour cela que nous devons avoir une mobilisation collective »

LES « ASSOCIATIONS »
« Je souhaite que les associations puissent avoir une place renforcée pour venir compléter l’action des pouvoirs publics au niveau national et des élus locaux. »
Subventionnées, les associations, naturellement.

LA PLANIFICATION
« M. Raffarin a rappelé par ailleurs les mesures engagées par son gouvernement en matière d’emploi, d’insertion sociale – plan Borloo »

LA FOI
« Il a réaffirmé sa « confiance » en un « retour de la croissance » et « une baisse significative du chômage en 2005 ».

A ce stade, il ne me reste plus qu’à citer Ayn Rand (3):

« Vous vous demandez ce qui ne va pas dans le monde ? Vous assistez maintenant à lÂ’explosion de la foi dans le sans-cause et le non-mérité.
Tous vos gangs de mystiques de lÂ’esprit et du muscle se disputent farouchement le pouvoir de vous gouverner, en grognant que lÂ’amour est la solution à tous vos problèmes spirituels et que le fouet est la solution à tous vos problèmes matériels, à vous qui avez renoncé à penser. »

Pauvre France.

(1) Source AFP mardi 16 novembre 2004, 15h11
(2) HH Hoppe, « A bas la démocratie »
(3) Discours de John Galt, Atlas Shrugged, 3ème partie, Chapître 7.

Monopole pétrolier?

Alors que les cours du pétrôle s’envolent et que l’on peut entendre toute sorte de théorie sur l’irremplaçabilité du pétrôle pour la fonction transport notamment, le marché automobile brésilien apporte un démenti catégorique : 32% des voitures du marché sont désormais « flex fuel » (bicombustibles) éthanol et essence. Les analystes estiment que la part de marché de cette technologie va passer rapidement à plus de 60%!

Le consommateur brésilien a fait son choix, l’éthanol étant moins couteux (le brésil est le premier producteur mondial), tous les constructeurs ont du suivre (même PSA et Renault). Ils peuvent désormais arbitrer entre ces deux énergies et des tricombustibles sont déjà à l’étude. Cette concurrence ne sera que bénéfique pour le consommateur : En Europe c’est pour quand?

L’Imam Al Tamini est un menteur

L’Imam Al Tamini est un menteur, où comment écrire un commentaire certain de l’actualité.

« Tant qu’il y a de la chaleur et de la vie dans son corps, on ne peut débrancher les équipements. C’est interdit par la charia (loi islamique) », a déclaré à la presse l’imam Al Tamini à son arrivée à l’hôpital Percy, où M. Arafat, 75 ans, est dans un coma profond.
AFP, mercredi 10 novembre 2004, 13h17.

Cela vous fait-il sursauter ? Moi, oui. Car il y a là une magnifique contradiction pour qui a en tête les concepts sous-jacents à cette affirmation.
En effet, comment monsieur Arafat est-il venu en France ? En avion. Comment est-il maintenu en vie ? Par des « Ã©quipements », c’est-à-dire des machines sophistiquées, véritables concentrés de science et de technique.
Pour que ces avions et ces équipements aient pu voir le jour, il a fallu des capitaux, et sans aucun doute possible, des crédits, des centaines ou des milliers de crédits accordés aux quatre coins de la planète à tous les hommes qui depuis des générations, ont mis au point et construit ces machines.
Sans le prêt à intérêt, il n’y aurait aujourd’hui ni avion, ni « Ã©quipements ».
Si Monsieur Arafat est maintenu en vie aujourd’hui, c’est donc grâce -entre autres- au prêt à intérêt.

Or la Charia interdit le prêt à intérêt (Coran 2/275). Par conséquent, la Charia interdit les conditions mêmes qui permettent à Monsieur Arafat de survivre aujourd’hui.
Il n’est pas possible que la Charia « interdise de débrancher des équipements » dont elle interdit l’existence.

Comme il est absolument certain que l’Iman Al Tamini sait tout ce que je viens d’écrire, il est absolument certain qu’il ment.

Hausses

Pendant que les supermarchés baissent leurs prix (ce qu’ils font sans incitation ministérielle pendant 40 ans), les entreprises publiques augmentent les leurs (toujours avec une bénédiction ministérielle par contre…). Carte de transport pour Paris/banlieue: hausse de 7% cette année (elle a plus que doublé en 10 ans), EDF + 4% (la faute au pétrole), Gaz + 10% (la faute au pétrole). Pendant ce temps là, toute augmentation des salaires grâce à la productivité part en… 35 heures et en impôts.
Et maintenant allumez votre télé: tout est la faute du marché, et des Américains. Bizarre, l’un des sujets récurrents du domaine médical en France est la dépression…

Orphelinat obligatoire

A lire sur le site inégalités.org: Doit-on alors abolir la famille ?:

La famille est une des causes principales d’inégalité moralement arbitraire. Ce n’est pas une inégalité qui profite à tous ; et avoir une famille n’est pas inévitable. Pourquoi préférerait-on alors une famille à un orphelinat généralisé et bien tenu, surtout si l’on fait soi-même partie des plus démunis ?

Donc il faut retirer les enfants aux familles, surtout pour les plus démunis. Et encore:

si nous souhaitons vraiment une garantie de la prise en charge de chaque individu par les institutions politiques, alors ces dernières ne devraient pas imposer, ni présumer l’existence de liens d’affection dans la communauté ou la famille. Une seconde implication de notre réflexion, peut-être plus surprenante, pose qu’il ne devrait pas y avoir de mariage sanctionné par l’État.

Surprenant, une étatiste forcenée qui propose une mesure libérale (la suppression des mariages étatisés) ? Mais ne vous y trompez pas, c’est uniquement parce que ces gens là préfèrent l’Etat à tout le reste. La famille ? Nuit à la justice sociale, à interdire de toute urgence:

La famille pourrait changer si significativement que nous ne saurions la reconnaître. Mais n’est-ce pas ce qui risque d’arriver de toutes façons ?

Alors autant précipiter les changements, hein ?

France, Merde des Ares

La France jadis, généreuse Mère des Arts
Est devenue hélas une merde des Ares
Son orgueil sans bornes, son bagou arrogant,
Echaude à l’étranger, ne trouve plus chaland.

Sa langue sirupeuse, son « génie » littéraire,
Ne font rêver personne de Tokyo au Cap Vert,
Sa culture nationale, noyée de subventions,
Ne séduit que ses princes, n’attire plus l’attention.

Le modèle social qu’elle veut tant exporter,
Aucun européen ne désire le porter,
Son système de santé, « le meilleur du monde »,
Modèle de faillite à deux pas de la tombe.

Plus le pays s’enfonce, plus le Français s’accroche,
Au monstre étatique, au souverain qui croche,
De son ergot vengeur le géant américain,
Dernière mesquinerie d’un peuple sans lendemain.

Sécu: l’heure a sonné

Des salariés de Buffalo Grill veulent quitter en masse la Sécurité Sociale.

PARIS (AP) – La direction de Buffalo Grill a démenti vendredi vouloir inciter ses salariés à quitter la Sécurité sociale et à souscrire à une assurance maladie privée.

Faten Ben Ahmed, la responsable marketing et communication du groupe, a expliqué à l’Associated Press que l’enseigne avait simplement répondu aux questions que ses employés lui avaient posées après avoir lu un article sur ce sujet.

L’entreprise de restauration Buffalo Grill compte 6.700 salariés, dont environ un tiers travaillent dans des établissements franchisés. Tous peuvent appeler une « hotline » interne.

Après un article sur la Sécurité sociale publié dans le dernier numéro du magazine « Valeurs actuelles », « on a reçu une bonne trentaine, une quarantaine » d’appels, a rapporté Faten Ben Ahmed. « On a estimé qu’il était de notre devoir de les informer ».

Lundi dernier donc, lors d’une réunion des franchisés à Saulx-les-Chartreux (Essonne), « on a convié un intervenant extérieur pour répondre à leurs questions », a-t-elle poursuivi. Il s’agissait de Claude Reichman, du Mouvement pour la liberté de la protection sociale.

« C’était une réunion d’information, pas du tout un engagement de la part de la société ». « En aucun cas, ce n’est une stratégie d’entreprise », a assuré la responsable communication de Buffalo Grill.

D’autant que, « sur l’ensemble des questions posées, il reste encore quelques interrogations », a-t-elle souligné. « Si jamais ça devait se faire, il faut le faire dans les règles ».

Dans son édition de vendredi, « Le Parisien/Aujourd’hui en France » rapporte que Christian Picart, le président de Buffalo Grill, a déclaré lors de la réunion de lundi que son groupe voulait « se lancer dans la bagarre » de la liberté d’assurance.

« C’est un passionné », a souligné Faten Ben Ahmed. « Il essaie d’être au plus près de ses salariés, c’est le fondateur » de l’entreprise. Mais « en aucun cas, on ne va en faire une politique ». AP

cb/cov/cr

Interventionnisme: une application pratique

Du tapage autour de la baisse des prix, on retiendra la leçon que tout bon libéral connaît déjà par coeur: toute intervention de l’Etat (ici l’interdiction de la vente à perte) provoque des effets pervers (les fameuses « marges arrières » et des prix élevés) et supprime toute chance d’atteindre l’objectif officiel de la manoeuvre, quel qu’il soit. Par conséquent la seule solution vraiment valable, qui pour une fois est proposée (Rapport Canivet) est de supprimer la règlementation (ici, autoriser à nouveau les grandes surfaces à vendre à perte).

A quoi a servi l’Etat dans cette histoire ?

– A retarder, voire empêcher la mise en oeuvre d’une solution adaptée aux besoins des gens.
– A alourdir les charges subies par la population, car la mise en oeuvre de règlementations nuisibles est de surcroît couteuse.
– A détruire les intelligences en invoquant de faux arguments pour justifier l’introduction de ses règlementations et encore de faux arguments pour justifier leur abrogation.

Comme d’habitude.

Le bon père de famille

« Selon un recensement approximatif, l’administration centrale gérerait 137 500 appartements. La valeur locative «de marché» de ce parc est évaluée à 1,4 milliard d’euros par an. Or le montant total des loyers perçus auprès des bénéficiaires ne dépasse pas 30 millions ! »

Un conseil si vous cherchez un appartement, louez le à l’état… De la bonne gestion donc, avec un taux de vacance de 20%, la pénurie de logement n’est plus ce qu’elle était.

« Par un paradoxe étrange, il est en outre un employeur peu attentif à ses obligations de déclaration fiscale et sociale » dixit un inspecteur des finances parlant de l’état vu que ces avantages en nature ne sont bien-sûr pas déclarés : deux poids deux mesures?

Ces abrutis qui nous gouvernent

Je lis dans une dépêche de l’AP que Devedjan a déclaré: « le gouvernement aidera les catégories sociales qui sont en difficulté financière en raison de la hausse des cours du pétrole. »
Il faut donc comprendre: « subventions, subventions ».
Plus loin, j’apprends que « le ministre délégué à l’Industrie a par ailleurs exclus toute baisse des taxes sur les produits pétroliers, ‘parce que ce serait des recettes qui viendraient à disparaître' ».

« Et M. Dejedvian de s’interroger: la Taxe intérieure sur les produits pétroliers (TIPP) ‘représente 25 milliards d’euros à elle seule. Vous les remplacez par quoi ces impôts?’  »

Ah oui ??? Parce qu’il y a une différence entre réduire des taxes et verser des subventions ? D’une manière ou d’une autre, c’est toujours moins d’argent dans les caisses de l’Etat, non ?
Il faudra bien les payer, ces subventions, non ?

On nous prend vraiment pour des idiots. Source: http://fr.news.yahoo.com/041013/5/43j02.html