Je parle de l’Islam bien sûr. Pas besoin de mettre en exergue les attentats quasi quotidiens commis par des illuminés se réclamant de l’Islam, je vais juste vous donner cette information: Houellebecq est assigné par Dalil Boubakeur, fonctionnaire du gouvernement algérien, et recteur de la grande mosquée de Paris, pour ses paroles envers l’Islam: « la religion la plus stupide ».
Peu m’importe qu’il ait tort ou raison de dire cela. Mais quand on se targue d’être une religion de paix et de tolérance, on ferait bien de se passer de la puissance de l’Etat pour faire valoir sa propre opinion. Espérons que la liberté d’expression sera respectée cette fois, après tout, elle l’a bien été pour l’immonde film de Costa Gavras… réponse en septembre, après le procès.
Une religion de paix et de tolérance
un assisté devenu fossoyeur
Cette anecdote a été racontée sur France2 le 22 août. On voit un assisté social (aux dires du maire du village) creuser la tombe de sa compagne. Il n’avait pas les moyens de payer les services funéraires. La maire lui a demandé de mettre la main à la pâte. Scandale! Des badauds convoqués par la télé s’indignent du fait: « c’est indigne!, s’exclame une brave dame, il est déjà très affecté par la mort de son amie, il faut encore qu’il creuse sa tombe ». Le maire campe sur sa position (bravo!) mais le Conseil général du cru remplit sa fonction de providence (avec l’argent des autres tout de même!, y a pas de miracles) en subventionnant le pauvre dans sa détresse.
Analyser et comprendre cette anécdote pourrait nous épargner la lecture de toute une littérature sociologique, tout un fatras pseudo-scientifique qui nous parle des « exclus »:
1. les pauvres sont des assistés sociaux fabriqués par les politiques pseudo-sociales.
2. les badauds (les citoyens!) s’indignent parce que ON ne fait rien pour cet homme en « détresse ». Mais pourtant, personne ne les empêche de prendre la pelle et la pioche pour creuser un trou. Ainsi il est clairement démontré que plus la « citoyenneté » s’étend, plus la moralité fout le camp.
L’URSS, une pseudo-démocratie ??
Dans un document disponible sur le site de l’Académie de Nice, je trouve un texte sur la démocratie. Il y a des exemples de démocratie, des contre exemples historiques, parmi lesquels l’Allemagne nazie, et des cas intermédiaires: Cuba, URSS. Mais bien sûr, l’URSS était une démocratie « intermédiaire »! Plus loin, sous la rubrique « concepts dérivés » il y a au même titre que la démocratie parlementaire ou représentative, la « démocratie populaire »!!
Sur une autre page, dédiée au thème « démocratie et développement », il est fait état que la démocratie ne va pas forcément de pair avec le développement, avec pour exemple le Chili, l’URSS (encore une fois…), et le « taylorisme sanguinaire d’Asie du Sud Est ». J’imagine qu’ils prennent Tchernobyl pour du développement, la mer d’Aral pour de l’écologie… Quand à l’Asie du Sud Est, les régimes sanguinaires là -bas sont ceux du Cambodge, de Chine communiste, et du Viêt-Nam. Nike n’a jamais saigné ses employés… Quand au Chili, si je me souviens bien le niveau de vie a été multiplié par 4 en 20 ans, de 73 à 1993, merci Pinochet d’avoir mis en place un régime « ultra » libéral économiquement.
Vraiment, la soi-disant « éducation » « nationale » (sic) n’est rien d’autre qu’une usine à produire du mensonge, à l’inculquer aux enfants de France, pour ensuite les envoyer manifester contre le péril fââchiste qui nous menââce (cf manifs d’avril/mai 2002, montées par des profs du collège au lycée). Vivement la privatisation TOTALE de ce monstre. RENDEZ NOUS L’ARGENT!
Et si on fermait la mairie ?
J’avais dans un récent article du Québécois Libre défendu l’idée de privatiser les services municipaux: voirie, parcs, divers services… Voilà qu’aux USA, mécontents de la gestion de la municipalité, les habitants d’une petite ville du Maine ont décidé de fermer leur municipalité. L’expérience n’a pas duré, hélas, mais elle montre bien l’importance du controle par les citoyens, qui devient forcément impossible dans un grand Etat (>5 ou 10.000 administrés). Elle montre aussi comment l’Etat rend sa présence indispensable par divers contrôles: permis de chasse, de construire,et bien sûr, l’incident qui met fin à l’expérience: une femme qui attend 20 minutes l’ambulance et qui meurt par la suite…
Des armes et des formulaires
C’est à la frontière canadienne/US que cette histoire se déroule: 300 passionnés d’histoire ont rendez-vous au Canada pour y rejouer une bataille de la guerre de Sécession, et la douane canadienne leur demande de remplir des formulaires et 32$ en plus. Résultat: les spectateurs canadiens seront privés de leurs amis américains, qui ne veulent pas abandonner leur droit de porter une arme, fut-elle une réplique qui ne fonctionne pas d’une arme d’un autre âge (sic)…
(cf Washington Times)
Le recul des libertés
Nos pays sont théoriquement des démocraties et pourtant la liberté individuelle semble reculer. La voie du peuple serait elle donc l’ennemi de la liberté ? Il est en effet possible qu’il y ait opposition entre liberté individuelle et collective, toutefois l’état et ses intérêts propres (c’est à dire de tout contrôler), y est aussi pour beaucoup.
A Chicago a été testé pendant quelques mois un nouveau système de reconnaissance faciale afin de détecter les criminels, louable intention si toutefois elle n’entraînait pas le flicage de tous les autres citoyens. La mise en place d’une puce sous la peau afin de reconnaître chacun d’entre nous est aussi à l’étude mais la solution n’a pour l’instant pas été retenue. Par chance, le système de reconnaissance faciale fonctionnait si mal qu’il a été abandonné.
Au Japon le gouvernement pense attribuer un numéro d’identification propre à chaque habitant pour le suivre à la trace sur le web, ce n’est pas la Chine qui va vers plus de libertés, mais nous qui allons vers elle : un comble. Heureusement cette mesure a causé un tollé général. Ce n’est cependant pas le cas pour des mesures similaires lorsqu’elles sont prises sous couverts de lutte contre le terrorisme. Les journalistes n’avaient pas l’air de s’offusquer de la pose d’une puce sous notre propre peau . La peur est la meilleure alliée de l’étatisation.
En France, la nouvelle loi sur la sécurité intérieure, en dépit d’un certain nombre d’avancée participe aussi de cette logique avec quelques mesures très limites… L’articulation entre sécurité et liberté ne devrait plus être négligée de la sorte . Certains dangers potentiels, fait de minorités, ne doivent pas être le prétexte à un renforcement à outrance du contrôle étatique sur la société. On peut à cet égard être inquiet au vue de la situation actuelle et de l’évolution technologique. Le développement des cartes à puce entraîne par exemple des risques de flicage accru des citoyens. Il faut rester vigilent car le combat pour la liberté n’est jamais terminé : il est permanent. (Celui qui poursuit la sécurité au détriment de la liberté ne mérite ni
liberté ni sécurité (Benjamin Franklin)
Seul une prise de conscience de chacun peut inverser ce mouvement d’étatisation de la société…
Légalisation de la prostitution
Bien que la prostitution soit le plus vieux metier du monde, il n’en reste pas moins le plus remis en cause. Tout du moins dans les pays dit « libres ».
Un grand pas en avant a cependant ete acompli. Le debat porte de moins en moins sur la moralite mais sur le caractere ethique: la prostitution est elle une forme d’exploitation qui doit etre abolie ou une activite qu’il faut reglementer ?
La reponse est ni l’un, ni l’autre. C’est une liberalisation qui est necessaire.
Car le plus inacceptable n’est pas de definir ce qui est moral ou non; le plus inacceptable c’est bel et bien la negation et la confiscation des libertes individuelles. «Over himself, over his own body and mind the individual is sovereign»
(John Stuart Mill, On Liberty)
Debat sur la legalisation de la prostitution
Bien que la prostitution soit le plus vieux metier du monde, il n’en reste pas moins le plus remis en cause. Tout du moins dans les pays dit « libres ».
Les prostituees ont ete considerees de differentes manieres au cours de l’histoire. Sous la Grece Antique, ls prostituees faisaient partie integrante des rites religieux. Sous la France de l’Ancien Regime et sous Napoleon, les courtisanes etaient des femmes bien elevees et cultivees. Elles n’etaient pas simplement tolerees: elles etaient veritablement respectees.
Les temps ne sont bien evidemment plus les memes, mais il est interessant de faire cette petite precision historique.
En France, c’est Francoise de Panafieu qui a involontairement relance le debat sur la liceite ou non de la prostitution.
Cela partait pourtant d’une bonne intention puisque notre deputee fraichement reelue proposait d’autoriser la reouverture des maisons closes, disparues peu apres la guerre, en 1946.
Malheureusement la polemique a enfle les jours derniers. Avec l’arrivee massive des filles de l’Est, le marche de la prostitution prend un nouveau visage qui amene les gouvernements europeens a reflechir sur le plus vieux metier du monde. Et les medias se font le relais des differentes experiences menees en Europe au cours de ces dernieres annees.
L’exemple le plus aberrant est celui de la Suede. Ce pays scandinave sans histoire sanctionne penalement depuis quelques mois les clients des peripateticiennes et sert d’exemple a la cause anti-prostitution. Mesure hypocrite puisque desormais celle-ci s’organise differement. Il en decoule une prostitution plus cachee, en appartement. De plus, qu’est ce qui justifie la criminalisation du client ? Celui-ci est il coupable d’une faute ? L’acte sexuel s’est il effectue sous la contrainte ? Que nenni.
Afin de justifier la mise en place de cette mesure , Margaretha Wimberg, le ministre suedois de l’egalite des sexes declare que « traiter une personne comme une marchandise, meme avec son consentement, est un crime ». C’est la qu’est le noeud du probleme. Qu’importe la maniere dont on me considere, je m’en moque. Le plus important , c’est justement de decider ce qui est le mieux pour moi. Le crime c’est de se voir imposer une morale contre son propre gre.
En Allemagne pourtant, et cela passe inapercu, une loi votee en decembre dernier a normalise la prostitution comme un metier en tant que tel, soumis a l’impot et autres cotisations sociales. Le Figaro note ainsi que « l’Etat allemand, perclus de deficits, a jete un regard concupiscent sur les enormes revenus du milieu, estimes a quelques 6 milliards d’euros par an, autant que les grosses entreprises du pays ». Au placard donc la pseudo morale visant hypocritement a rendre illicite le metier le plus vieux du monde. L’Etat oublie soudainement la « morale publique » lorsque cela est dans son interet.
Un grand pas en avant a cependant ete acompli. Le debat porte de moins en moins sur la moralite mais sur le caractere ethique: la prostitution est elle une forme d’exploitation qui doit etre abolie ou une activite qu’il faut reglementer ?
La reponse est ni l’un, ni l’autre. C’est une liberalisation qui est necessaire. Il ne sert tout d’abord a rien de reglementer des « bordels legaux ». Les prostitues n’ont pas besoin qu’on les oblige a subir ce type de controles. Elles se soumettent d’elles-memes a des visites medicales en vertu des regles de libre-concurrence. La liberalisation, et ne serait-ce que la legalisation de la prostitution, permettrait une amelioration de la condition des prostitues: plus d’hygiene, moins de traffic de femmes et d’enfants qui se prostituent par contrainte, et plus de securite car cela peut se faire dans un endroit clos et surveille (les maisons closes). Le proxenete, qui est dans la majorite des cas la cause des problemes rencontrees par les prostituees disparaitrait ainsi progressivement pour laisser sa place a des entreprises privees fonctionnant comme toutes les autres.
Mais avant tout, chacun est libre de faire ce qu’il veut avec son propre corps. Personne n’est en mesure de juger a la place d’autrui, et chaque individu possede des droits moraux propres sur son propre corps et sur l’exercice de celui-ci. C’est le « self ownership » qui doit prevaloir. Ce dernier est d’ailleurs le principe premier du liberalisme: la propriete privee commence par la propriete de soi.
Les differents arguments visant a justifier la liberalisation de la prostitution ne font pas fi des conditions souvent de desolation dans lesquelles cette activite a lieu; ils ne justifient en rien
La ligne de partage repose sur la distinctin entre la prostitution libre, revendiquee par les travailleuses sexuelles, et la prostitution forcee, ou contrainte.
Il est evident qu’une petite Thailandaise de 13 ans qui officie dans un bordel a Pattaya en risquant d’etre contamine par le virus du SIDA, n’est en rien consentante. C’est a l’encontre de cette atteinte a la liberte individuelle que devraient plutot lutter les differentes associations abolitionistes.
Car le plus inacceptable n’est pas de definir ce qui est moral ou non; le plus inacceptable c’est bel et bien la negation et la confiscation des libertes individuelles.
Liens a ce sujet:
http://www.freedomusa.org/coyotela/coyotela.html
Les joies de la propriété intellectuelle
Un texan, travaillant pour une compagnie ensuite rachetée par Alcatel eut un jour une idée: un interprétateur de code pour faire tourner du très vieux code sur des machines post-1975.
Il le dit à son employeur, sans dévoiler pour autant révéler comment il pourrait s’y prendre, sans donner aucun détail autre que ce concept de base. Grand mal lui en a pris! Son boss lui a demandé de donner les détails, et il a refusé. D’où un procès car il avait signé un accord donnant la propriété intellectuelle de ses inventions à son employeur.
6 ans plus tard, il est condamné à dévoiler son idée et à verses 332.000 dollars US à son ex-compagnie, qui l’a évidemment licencié.
Je rappelle que la protection de la propriété intellectuelle est supposée rendre l’innovation rentable, et permettre au marché de disposer plus vite de produits nouveaux en conséquence. Encore une fois, on a la preuve du contraire. Et encore une fois, on a un « abus » flagrant d’une loi, puisque le fait d’avoir une « idée » égal à avoir résolu tous les problèmes associés. D’autre part, les employeurs US sont maintenant « propriétaires » des idées de leurs employés, et le cas ne restera pas isolé car de très nombreux contrats stipulent que *toute* activité de recherche [ou de codage etc] d’un employé, y compris son temps en dehors de l’entreprise, appartient à l’entreprise. Effrayant.
Culte de la personnalité
Vous en avez certainement entendu parler, quoique, mais le « président » du Turkménistan a décidé de renommer le calendrier selon son bon plaisir. Sa famille est à l’honneur, sa mère surtout, et bien sûr lui-même. Dans l’ex-URSS, le culte de la personnalité bête et méchant est encore à l’ordre du jour. Ici on renomme les rues et les stades, là -bas les jours de la semaine….
Les fonctionnaires européens
Les fonctionnaires européens dépendant de Bruxelles bénéficient déjà de traitement somptueux. Ils ont aussi des aides au logement, car dans Strasbourg les prix se sont envolés avec leur arrivée. Mais tout cela ne suffit pas, et il y a certainement un tas d’avantages divers que nous ignorons. Avoir le seul système de santé qui rembourse le Viagra en est un… Il est vrai, le Viagra « n’est remboursé qu’à raison de six pilules par mois, et dans des conditions draconiennes » dixit un fonctionnaire bruxellois. Comme c’est amusant de voir comment une administration réglemente ainsi l’activité sexuelle de ses administrés, surtout quand ce sont d’autres fonctionnaires :)
Comme le souligne l’article du Monde, la caisse est aujourd’hui en déficit, pour la première fois de son histoire. En fait si l’on regarde son financement, elle a toujours été en déficit: un tiers à peine vient des cotisants :) Le reste ? Il vient du budget de l’Union Européenne, oui oui, les 2/3 viennent de l’UE. Avec ça ils sont remboursés à 85%. Je me demande si la liste des médicaments et des soins remboursés est la même que celle de la Sécurité Sociale française… si on comparait un panier de soin en France et celui d’un fonctionnaure européen, le taux de remboursement réel pour la France passerait peut-être à 50 ou 60% (du fait des soins non remboursés comme le Viagra).
L’article du Monde se termine tout de même sur une note « optimiste »: « heureusement, se profile l’élargissement aux pays de l’Est, qui devrait amener du sang neuf ». Oh la douce blague, les fonctionnaires européens qui voient arriver d’autres fonctionnaires se rassurent: « ouf on va les faire cotiser et on aura nos médocs gratos ». Ah vraiment, comment ne pas hurler de rire ? Et puis on perçoit encore une fois les motivations réelles des fonctionnaires à faire grandir leur système: ici, c’est parce que si le système ne grandit pas, il va faire faillite. Une arnaque pyramidale :)
Le pire là dedans c’est que pour ne pas avoir une pyramide des âges avec des contingents forts dans le haut, l’UE imposait que les nouveaux fonctionnaires devaient avoir 35 ans maximum jusqu’en 98, puis 45 après. Dixit les administrateurs de la caisse eux-mêmes: « la discrimination fondée sur l’âge est contraire à la charte des droits fondamentaux ». Ah vraiment ? C’est interdit de discriminer par l’âge ? Pas quand on est une institution européenne visiblement! Mais depuis mai, c’est terminé, plus de « discrimination ». Ouf, le politiquement correct est sauf. Mais pas le porte-monnaie.