La liberté d’obéir

Sympa les pubs sur lemonde.fr: « n’attendez pas qu’on vous prive de l’information pour la défendre », « nous vous rappellons que l’information est censurée dans ces pays. » Pour qui la pub ? Reporters sans frontières. La cause de la liberté d’expression est bien sûr plus qu’honorable… …D’autant plus lorsqu’elle est autant menacée qu’aujourdh’hui (voir la carte de RSF ) Ce qui l’est moins, c’est de la concevoir uniquement comme un concept à géomètrie variable: le même Le Monde ne s’est pas privé de dénoncer des sites tels que unite-radicale.com ou amisraelhai.org.

Encore plus frappant, l’attitude de Antoine Peillonet, lÂ’ancien secrétaire général de J’accuse, lequel mettait un lien vers amisraelhai.org (accusé de racisme) sur le site col.fr avec la mention « Nous vous invitons à consulter régulièrement » ! Rappelons que J’accuse est l’association ayant fait interdire Unité Radicale, pour… racisme! D’ailleurs, l’un des éléments que l’on reproche au site amisraelhai.org est d’avoir appelé à la violence envers des juifs « traîtres » (les auteurs du site sont juifs également), c’est à dire ceux ayant signé une pétition anti-israel. Remarquons que lorsque le président de l’Union des Etudiants Juifs de France avait declaré pratiquement la même chose, mais à propos des juifs ayant voté Le Pen, ça n’a choqué personne.

Cette vision de la liberté d’expression n’a rien de nouveau. En Tunisie, les communistes se battent pour avoir le droit de s’exprimer. En France, ils sont les premiers à vouloir interdire des sites ou des organisations ! Rappellons encore l’exemple de la Russie où des groupes gauchistes ont exigé une loi contre les « extrémistes », de droite bien sûr, avant de se rendre compte que la loi a été faite de telle manière qu’elle pourra aussi être utilisée contre eux et venir pleurnicher…

En somme, pour les étatistes d’aujoud’hui, la liberté se définit de la même manière que pour les étatistes d’hier: la liberté de faire ce que l’Etat nous ordonne de faire, la liberté de dire ce que l’Etat nous ordonne de dire… Avec la volonté d’avoir le pouvoir, et donc d’incarner cet Etat qui décidera de ce qu’on a la liberté de dire et ce qui ne fait plus partie de cette « liberté »…

Chacun veut la liberté, mais pour lui et lui seul, il veut la liberté, mais celle de dire SA vérité et rien d’autre… Aussi bien la droite que la gauche réclame de la liberté d’expression, mais uniquement pour elle. La gauche défendra les communistes, les juifs les sionistes extrémistes, l’extême-droite les révisionnistes et autres antisémites…

Plus aucun politicien n’ose plus se poser en défenseur non pas de l’intérêt d’une certaine liberté à un moment donné, mais du principe de la liberté, de peur de se faire immédiatement classer… Voltaire disait: « je hais vos idées, mais je me ferais tuer pour que vous ayez le droit de les exprimer ». Il serait urgent que la France retrouve cet héritage.

FMI: aveu d’échec!

Le FMI et autres Banque Mondiale sont des bureaucraties. Elles n’ont rien de libéral. Ce sont des organismes qui n’ont d’autres recettes que les impôts, qui n’ont de comptes à rendre à personne, dirigés par des fonctionnaires. Logique que dans ces conditions, elles fassent le plus grand mal partout où elles mettent leur nez. C’est l’aveu que fait un ex-président de la Banque Mondiale, Joseph Stiglitz. En effet, qui a vu la situation économique d’un pays s’améliorer après le passage du FMI ? Et c’est bien là que le bât blesse: quand les politiciens ont ruiné un pays, le FMI est supposé prêter de l’argent pour stabiliser les finances, permettre de réorganiser le secteur financier, de revoir le fonctionnement de l’Etat. Mais qu’arrive-t-il en réalité ?

Les interventions du FMI dans les crises répondent globalement à un schéma simple. Un Etat plus ou moins corrompu lance de grands projets, sociaux, industriels, financiers: il a besoin d’un appui étranger, apporté par des banques privés et des prêts d’organisations financières internationales (FMI, BM, BERD, banques centrales….). Au bout de x années, la corruption, la mauvaise gestion, ou d’autres facteurs rendent inévitables une crise économique. La confiance des investisseurs est alors réduite à néant, et ceux qui peuvent liquider leurs investissements s’en vont. Les grandes banques privées, elles, sont souvent coincées avec des sommes en milliards de dollars prêtées au gouvernement local. Voilà donc que le FMI peut intervenir!

Le FMI arrive alors avec ses gros sabots et l’argent coule de nouveau à flot. Le pays est-il pour autant « sauvé » ? Que nenni, c’est souvent pire après! Le FMI donne le signal du retrait: dès lors qu’il est question de son intervention, les investisseurs privés peuvent se retirer confiants: ils seront remboursés. Les grandes banques n’ont donc aucun intérêt à prêter parcimonieusement: le FMI arrive, l’argent tombe. Les profits sont réalisés, on remballe.

La crise se précipite alors pour le pays en question: les recettes du FMI pour sortir des situations désespérées ne marchent évidemment pas, et pour cause: cette institution est keynésienne/monétariste. Il n’y a pas d’économistes autrichiens au FMI, soyez en sûrs! Dès lors les solutions proposées tournent autour de la réduction du déficit du gouvernement local, par des hausses d’impôts, des coupes dans les budgets, mais pas question de toucher au salaire des sénateurs et des ministres, ça non. Avec ça il faut aussi compter sur des réglementations nouvelles pour le secteur bancaire, comme en Argentine le blocage des comptes des particuliers: une saisie des économies des Argentins en bonne et due forme!

Comme entre bureaucrates on se comprend, les institutions politiques corrompues restent en place, et le pays n’est pas plus libre qu’avant, donc pas en mesure de sortir de la crise, d’assainir les finances. De toute façon, pourquoi assainir le système, si à chaque crise le FMI renfloue les caisses ? Le FMI précipite donc l’inévitable crise causée par l’incurie des dirigeants, et les gens sont encore plus dans la misère. Les gagnants ? Les banques, les fonctionnaires du FMI, les ministres divers…

Dans d’autres situations aussi le FMI a failli à ses missions: développement et sortie du communisme. Là encore, le résultat était évident étant donné l’instrument employé: une bureaucratie!

Comment en effet développer un pays ? Pour le FMI ou la banque mondiale, le développement passe par la création d’infrastructures, d’un secteur financier, d’une bonne « gouvernance », de la gestion saine de la monnaie… Soit, c’est très bien tout ça, mais en réalité qu’est ce que le développement ? Ce ne sont pas les prêts pour construire des routes ou des barrages inutiles parce que sous-employés qui sont utiles. Ce sont les lois permettant à tout un chacun de faire du business librement, de ne pas se prendre les pieds dans des réglementations tâtillonnes à chaque mouvement, de ne pas devoir graisser la pate à chaque fonctionnaire croisé, de ne pas payer des impôts délirants à chaque passage de frontière… Mais tout cela, ce ne sont pas des « facteurs » pour les économètres du FMI. Ils n’en tiennent pas compte dans leurs équations complexes.

D’autre part, les prêts du FMI vont dans les poches des gouvernement, et même pour une part, des gouvernants. Rien à voir avec le système des « small loans », des petits emprunts, qui en prêtant à une personne une toute petite somme permet une gestion fine, très fine, du risque, de le contenir, de pouvoir prêter à des taux bas car de personne à personne (confiance!), de tisser des liens, bref de faire réellement du développement. Mais cela, ça n’existe pas dans les équations du FMI. Ils ne savent pas que le développement ne se décrète pas. L’échec de la planification, ils n’en ont cure. Ils sont importants, drapés dans leurs équations, reçus par les ministres, craints et écoutés par les financiers, dépositaires, mais non responsables, de milliards de dollars. La réalité ? elle leur importe peu finalement!

Des interventions récents du FMI, toutes se sont soldées par des échecs cuisants. Les 60 milliards de dollars prêtés à la Russie, où sont-ils ? Les Russes de la rue les ont-ils vu ? Les 30 milliards promis au Brésil ? Si l’on faisait la somme des prêts, combien attendrait-elle ? 300 milliards de dollars ? 400 ?

Le FMI va-t-il en tirer les conclusions qui s’imposent ? Non, pensez vous! Michel Camdessus, ex président de ce monstre (ça rapporte dites moi Mr Camdessus ?), dixit Le Monde, « a répondu que, s’il existait d’autres solutions, il serait le premier à les adopter, mais qu’aucune, pour l’instant, n’avait fait ses preuves ». Dans le même article du Monde Joseph Stiglitz déclare: « Quand neuf patients sur dix soignés par un même médecin meurent, il est clair que le médecin ne sait pas ce qu’il fait. »
La méthode est mauvaise, mais on n’en connaît pas d’autre. C’est la médecine de Molière, c’est la saignée! Ca tue les patients, mais aucune autre n’a soigné personne, alors continuons à tuer!

Le Monde, comme tous les médias, continue cependant d’assimiler le FMI au libéralisme: « libéralisation des marchés, la réduction des déficits budgétaires, la diminution des fonctionnaires, la vente des entreprises publiques, l’assainissement des secteurs bancaires« . Si seulement c’était vrai. Mais à quoi servent les fonds du FMI ? Justement à sauver le secteur public, à financer les banques qui devraient faire faillite etc. Quand aux fonctionnaires, si le menu fretin est mis à la porte, les ministres eux dorment au chaud dans leurs palais.

En tant que libéral, je souhaite l’arrêt immédiat de tels programmes qui sont inutiles au mieux, destructeurs la plupart du temps. Si des banques privées souhaitent investir dans des pays exotiques, qu’elles le fassent. Elles peuvent adapter leur offre, en se créant des réseaux locaux de microcrédit. Elles peuvent aussi créer des fonds de capital risque sur des projets plus importants. En favorisant les initiatives rentables au lieu des projets pharaoniques, en finançant l’activité de personnes au lieu de ministère, alors on verra du progrès en Afrique. Quand aux Asiatiques, laissez les faire, ils se débrouillent très bien, allez donc regarder comment ça c’est passé là où le FMI n’est pas intervenu.

Les illusions du planisme mondial

Nous assistons au retour en force du planisme. Cette méthode de gouvernement consiste à construire de toutes pièces une société « meilleure », suivant un plan préétabli. L’étatisme tend à appliquer le planisme à tous les domaines de la vie ordinaire des gens. Ainsi la frontière entre l’espace privé individuel et l’espace où l’action des individus est soumise à un contrôle de l’Etat se déplace dangereusement au détriment de la liberté. Le « sommet de la Terre » de Johannesburg est d’abord l’expression de la conscience de classe des hommes de l’Etat. C’est le pouvoir politique qui se regarde dans un miroir. Quels sont les intérêts réellement et visiblement défendus? Malgré les apparences et les discours, ce sont les « voleurs de pauvres » (1), les hommes des Etats, de l’ONU, et des ONG qui vont réaliser une bonne affaire.

En réalité nous assistons au retour en force du planisme (2). Cette méthode de gouvernement consiste à construire de toutes pièces une société « meilleure », suivant un plan préétabli. L’étatisme tend à appliquer le planisme à tous les domaines de la vie ordinaire des gens. La frontière entre l’espace privé individuel et l’espace où l’action des individus est soumise à un contrôle de l’Etat se déplace chaque jour davantage dans le sens d’une militarisation de la société. Tout le monde est enrégimenté de force dans un système de valeurs et de comportements obligatoires, on appelle cela « la citoyenneté ». Comme quoi, la magie des mots demeure une superstition impérissable.

L’arnaque planiste

Le planisme économique strict a été presque abandonné après avoir connu l’échec lamentable en URSS. Il continue d’appauvrir tragiquement la Corée du Nord et Cuba. Cela n’empêche pas tous les gouvernements démocratiques d’utiliser la méthode planiste, ou constructiviste dans le vocabulaire de Hayek. Cette méthode consiste à fixer des objectifs collectifs ou sociaux puis à manipuler un certain nombre de paramètres (la fiscalité, la loi, les subventions…) pour influencer les comportements des individus afin que, une fois totalisés, ils nous conduisent tout droit vers l’objectif visé.

Le problème de cette méthode est que, premièrement, les objectifs « sociaux » sont toujours des objectifs de quelques-uns. Deuxièmement, les moyens imaginés présupposent une connaissance parfaite et totale de la société. Or malgré tous les instituts d’espionnage(INSEE…) et de sondage à la botte du pouvoir, il est impossible de maîtriser de manière centralisée toutes les informations. Cette superstition de la connaissance exacte et totale, cette croyance aux experts et aux statistiques, conduit à des prédictions fausses et à des effets imprévus. Ainsi, on croit que la redistribution forcée aide les pauvres alors qu’elle les vole. On veut aider les mères célibataires, les mesures planistes conduisent à accroître leur nombre, oubliant cette loi praxéologique (Mises, Rothbard…) : une subvention tend toujours à accroître ce qui est subventionné.

Ce sont des faits bien connus. L’essence même du planisme est de les produire, alors pourquoi rester attaché à cette superstition ? Une des raisons est sans-doute que l’on finit toujours par oublier les leçons du passé. Surtout quand l’ « éducation » nationale et les médias font tout pour les falsifier. Le prolétariat intellectuel de l’éducation nationale a bien conscience de son intérêt en laissant croire que les fonctionnaires, élus ou obscurs, nationaux ou mondiaux, sont la solution à tous les problèmes, alors qu’ils sont LE problème.

Une autre raison tient aussi au fait que le planisme a le mérite de la simplicité, du moins dans les discours. A tout problème il faut imaginer une solution. Prenons tous ensemble conscience du problème (le réchauffement planétaire par exemple) et des causes (l’activité humaine ?) et grâce aux experts, imaginons une solution collective. Or ce mode de penser n’est rationnel que s’il s’applique à un individu, pas à des milliards de personnes. La supercherie réside encore dans la séduction des mots : on fait comme si une abstraction collective comme la « société » pouvait penser, rencontrer des problèmes, agir « comme un seul homme ». La réalité est que ce sont toujours quelques hommes qui vont penser à la place des autres, prendre des décisions à leur place et défendre leurs propres intérêts. Observez et écoutez de manière un peu critique ce qui se passe à Johannesburg et vous le vérifierez sans peine.

Laissez-faire !

La méthode planiste, pseudo-rationnelle, consiste à empêcher des conséquences indésirables supposées en prenant une série de mesures autoritaires et totalitaires. De là découle la stupidité du dangereux « principe de précaution » : on sacrifie des ressources et des libertés bien réelles pour éviter des conséquences incertaines voire fantasmatiques. En voulant s’attaquer « aux causes » du prétendu problème, on veut empêcher les causes d’agir en les supprimant. D’où cet acharnement des experts d’Etat à démontrer que le réchauffement planétaire est d’origine humaine.

Si la cause est humaine, on peut agir dessus. En sacrifiant des libertés, en se trompant lourdement sur les méthodes, mais on croit pouvoir agir. « L’homme est la mesure de toute chose », voilà un beau moyen de se rassurer en croyant pouvoir façonner le monde à volonté. Mais si les causes ne SONT PAS humaines, si elles sont d’origine physico-chimique, et d’une dimension telle qu’il est impossible d’agir dessus (le soleil par exemple), alors toute cette agitation onusienne, politicienne, n’est plus que du vent.

Les libéraux, qui acceptent la complexité du monde, ne prétendent pas pouvoir agir globalement et illusoirement sur les causes. C’est impossible et toutes les tentatives pour le faire sont des « présomptions fatales » (Hayek) qui engendrent désordre, dysharmonie, guerre et pauvreté. Au contraire, laisser agir les individus librement est le meilleur moyen de permettre aux hommes de s’adapter aux événements climatiques, de répondre au désir des pays pauvres de se développer (ce dernier fait a été amplement démontré par feu Lord Bauer (3))

Laisser faire les individus, c’est leur permettre d’utiliser leurs informations pour éviter des conséquences prévisibles. Plutôt que de s’attaquer aux prétendues causes humaines du réchauffement planétaire, chacun sera amené à s’adapter localement et librement. Cela coûte moins cher en ressources et en liberté que d’imposer à toute la planète des normes fondées sur du vent. La présomption fatale qu’est la fabrication planifiée d’une « société meilleure » ne peut conduire qu’à politiser toutes les activités humaines, à les réglementer, et finalement à militariser la planète.
(1) La démonstration par François Guillaumat : « voleurs de pauvres » (http://www.liberalia.com/htm/fg_voleur_pauvres.htm) sur www.liberalia.com
(2) Pour une réfutation du planisme voir par exemple « le gouvernement omnipotent » de Ludwig von Mises (http://herve.dequengo.free.fr/Mises/GO/GO_TDM.htm)
(3) In memoriam Peter Bauer, euro92.org : http://www.euro92.org/edi/revpress/index.html

Sommet de la Terre

Les déclarations alarmistes se succèdent au sommet de la terre, à propos de la catastrophe écologique annoncée. La question de son intensité (ou de son occurence) importe peu en réalité. Le bon sens nous impose pour notre bien propre (mais aussi en tant que collectivité) de veiller à ne pas trop dégrader notre environnement. Si l’on désire protéger l’environnement, a t’on vraiment besoin d’un grand sommet (par son coût) qui ne débouchera sur rien ou sur des accords inappliqués comme le précédent. Chaque état (puisqu’il s’agit d’un sommet étatique) n’a nullement besoin d’attendre l’accord des autres pour améliorer la situation sur son propre territoire. Assez d’hypocrisie, personne n’avait besoin du sommet de la terre pour prendre des mesures : que ceux qui souhaitent protéger l’environnement fasse les efforts : c’est cela la responsabilité d’un homme libre : assumer ces choix et ne pas les faire porter par les autres.

Propagande médiatique libérale

ATTAC vient de mettre la « pression » sur les médias, les accusant de complicité avec la mondialisation néo-libérale, qui serait présentée sous un jour plutôt favorable. Le Monde a consacré un article sur ce sujet, sous la plume de Nicolas Weill. Compte rendu. La raison d’être de la Page Libérale est selon moi le criant déséquilibre médiatique qui existe entre le traitement des idées libérales et l’étatisme (de droite ou de gauche). C’est sur cette idée que j’ai créé la PL il y a 7 ans, que je l’ai remise au goût du jour au début 2001.
Alors forcément quand ATTAC s’en prend aux journaux parce qu’ils font « de la propagande libérale« , je ne peux que prêter l’oreille, et réagir.

Me voilà donc sur le site du Monde où comme souvent, je viens à la pêche d’idées pour des articles sur la PL. Le Monde est pour moi LA mine si on veut trouver une propagande aseptisée, et en plus les citations des politiciens y foisonnent, toujours pires les unes que les autres. L’article sur ATTAC est le deuxième de la rubrique « France », en « une » du Monde électronique. Déjà, on ne peut pas accuser Le Monde de passer sous silence l’accusation de biais.

Continuons la lecture: « Attac juge que les médias font la propagande de la mondialisation libérale ». Hé oui, pour une fois Le Monde est attaqué parce qu’il serait trop libéral. Hilarant. Et juste en dessous de ce titre en gras: « Arles (bouches-du-rhône) de notre envoyé spécial ». Comment ? Un envoyé spécial ? Oui, vous ne rêvez pas: Le Monde a dépêché un reporter à l’université d’été d’ATTAC. On aimerait en voir autant pour l’université d’été des libéraux, organisée à Aix en Provence. C’est la 25ème édition, et je crois que jamais Le Monde n’y a déplacé un journaliste. Mais peut-être faudrait-il « démonter » un Mac Donald’s pour attirer leur attention ?

L’article relate alors dans les grandes largeurs le programme futur d’ATTAC, c’est à dire plus de manifs, de dépravations (OGM), soutien à un criminel multirécidiviste (Bové), à un dictateur sud américain (Hugo Chavez) etc. Lorsque moi je fais état de ce programme, je l’agrémente de commentaires. Mais dans Le Monde ils n’y sont pas.

ATTAC se déchaîne cependant contre les médias, dixit Le Monde « S’il est un domaine, jusque-là négligé, dans lequel Attac a décidé d’être offensif, c’est celui des médias, jugés trop asservis à la mondialisation depuis les années 1980. Dans l’esprit des critiques formulées naguère par Pierre Bourdieu, le journaliste du Monde diplomatique Serge Halimi s’est ainsi insurgé contre la transformation de l’information en outil de propagande pour l’idéologie néolibérale. » L’information un outil de propagande pour l’idéologie néolibérale ?

Prenons la bande FM. RTL libéral ? Bof, ni à gauche ni à droite. Une radio de grande écoute se doit de garder une image neutre, sans quoi elle perdrait 50% de sa clientèle. Europe1 ? Pareil que RTL. Et encore, avec Michel Field, Guillaume Durand et les autres, on a pas vraiment l’impression que la rédaction en pince pour le « néolibéralisme ». France Infos ? Pensez donc, c’est une radio d’Etat. France Infos est une radio aux ordres du pouvoir, dans le giron de Radio France, la radio dont la rédac chef (son nom m’échappe… Laure ou Laurence qlq chose) s’est déclarée publiquement en faveur de Jospin. Ecoutez 5 minutes France Culture pour voir si c’est libéral un peu!

A la télé maintenant: TF1, chaîne libérale ? Il n’y pas d’émissions politiques, et quasiment jamais de reportages. Peut-elle être qualifiée de libérale parce que Bouygues la détient ? Etant donné les liens entre la construction et l’Etat, je doute que la rédaction de TF1 soit très « libérale ». France2, 3 et 5. Aheum. Oui, bon, France 2 est plus libérale que France 3. Il faut dire que France 3 c’est la chaîne de la CGT…. difficile de faire plus stalinien. France 5 ? Neutre. Canal+ ? Avec les Guignols de l’info et les autres, j’ai du mal à croire que c’est la chaîne du libéralisme. Ce serait plutôt la chaîne de la gauche caviar! M6 ? Ah oui, je veux bien croire qu’il y ait des libéraux sur M6. Zone Interdite ou Capital présentent souvent une vision libérale, enfin, disons tout simplement portent un regard réaliste sur la société. Allez, il y a une chaine sur 6 qui soit un tant soit peu libérale. 1 sur 6!! Et c’est l’une des deux plus petites!!

Les journaux écrits ? Les plus grands journaux d’information sont à gauche. Le Figaro ? Aheum, ça fait des années qu’il n’est plus à « droite » (je signale pour les lecteurs fidèles). Même l’Equipe penche à gauche: j’ai lu des articles contre la mondialisation des transferts de joueurs, contre le libéralisme effréné qui casse les pauvres joueurs etc!! Non, la presse n’est majoritairement pas à droite, même si avec les hebdos c’est assez équilibré.

Alors c’est quoi le problème d’ATTAC ? En fait je pense que c’est tout simplement que les médias ne sont pas assez engagés, ou pire, qu’ils soient neutres. Quelles solutions alors ? Une presse alternative, une école de journalisme disent les militants. Marrant, quand Marianne a publié un sondage donnant 90% (et même plus…) de vote à gauche chez les journalistes, on ne les entendaient pas les ATTACiens. Quand à la presse alternative, qu’ils profitent de la liberté d’expression et du capitalisme: ils peuvent toujours lancer un titre. Mais je croyais que Le Monde Diplomatique était là pour ça justement, non ? Alors que faire ? La force ? La coercition ?

En attendant, en criant haut et fort au machiavélisme médiatique, on ne peut que s’indigner devant tant de mauvaise foi. Le « sommet de la Terre » à Johannesburg bat son plein, et toutes les radios et télés reprennent mot à mot les communiqués alarmistes des climatologues payés par l’ONU. Les chroniques sur la faim dans le monde se succèdent à un rythme effréné, sur le manque d’eau, la pauvreté… Vraiment, j’ai peine à entendre UN SEUL commentaire divergent sur ce sommet ridicule, qui à lui tout seul aura coûté 2 ou 3 milliards de francs au bas mot.

Démocratie

Un petit rappel tout d’abord sur le terme  » démocratie « : Régime politique dans lequel le peuple, c’est-à-dire l’ensemble des citoyens (sans distinction de naissance, de fortune ou de capacité), détient la souveraineté. La démocratie s’oppose à l’autocratie, à la théocratie, ou diverses formes de pouvoir où une personne détient le pouvoir, ou groupe déterminé par des critères précis, et niant aux autres tout accès au pouvoir. Ainsi, les communistes nient le droit de tous les autres partis à gouverner, les rois détiennent le pouvoir de droit divin, quand à d’autres ils font partie de l’élite naturelle et doivent donc gouverner. La démocratie promet d’abaisser la barrière dans la conquête du pouvoir et de permettre à l’ensemble des citoyens d’un territoire donné d’influer sur le pouvoir, d’y participer.

En France, voilà plus de 200 ans que la monarchie a été abattue, au profit de la république et de la démocratie. Pourtant, contrairement aux Etats-Unis, qui ont conservé la même constitution pendant plus de deux siècles, nous en sommes à la Vème République, avec autant de constitutions. En fait, les lois  » organiques  » de l’Etat français changent même plus souvent que cela, avec des adaptations de temps à autre : une pour le  » quiquennat  » (mandat du Président réduit à 5 ans), pour des transferts de souveraineté à Bruxelles, pour la  » parité  » (les quotas de femmes sur les listes électorales) etcetera. Je cite là quelques exemples, mais des experts pourraient certainement en trouver des tas : la Constitution n’est en rien figée, c’est une loi fondamentale certes, mais une loi faite par les hommes, et que les mêmes hommes peuvent modifier à leur gré.

la démocratie est-elle soluble dans les modes de scrutin ?

Comme partout ailleurs, la démocratie française est bien sûr du type  » représentative « , le peuple souverain étant représenté par ses élus, législateurs, maires, assemblées diversesÂ… Les modes d’élection sont donc l’un des points clés du système politique : en effet, est-il plus démocratique d’avoir un scrutin à deux tours majoritaire ? un scrutin proportionnel ? Evidemment il y a des postes nominatifs, où une seule personne doit sortir vainqueur du scrutin, comme celle du Président, mais quid de la composition d’un conseil municipal ou d’une assemblée régionale ? Et l’Assemblée Nationale, celle des législateurs ?

L’imagination débordante des politiciens entre alors en action. Ainsi voici le mode de scrutin des élections régionales, dixit Le Monde :  » dans le nouveau scrutin à deux tours, le quart du nombre des sièges à pourvoir est attribué à la liste ayant obtenu la majorité absolue au premier tour, ou le plus de voix au second. Cette attribution opérée, les sièges restants sont répartis entre toutes les listes ayant obtenu au moins 3 % des suffrages, y compris celle arrivée en tête, suivant la règle de la plus forte moyenne. Seules les listes ayant recueilli plus de 5 % des suffrages au premier tour sont autorisées à se maintenir au second, la possibilité existant de fusionner avec une autre liste à partir de 3 % des suffrages. »

L’objectif : l’élimination de la diversité politique

Ouf, vous avez suivi ? Moi j’appelle ça faire une salade. Ce ne sont pas des règles claires, compréhensibles au premier abord. C’est un enchevêtrement technique qui cherche à éliminer les petits partis. Il existe aussi des tas de lois, comme celle sur les subventions aux partis, accordées seulement si le seuil de 5% des voix (exprimées ? inscrits ?) est dépassé. Il y a aussi les lois sur les campagnes légales d’information lors d’élections nationales : les partis y ont droit selon d’étranges modes de calcul, qui laissent 3 minutes par jour à un petit parti pour quelques heures pour un plus gros. Allez donc faire éclore un parti libéral là-dedans !

Maintenant Nicolas Sarkozy veut lui aussi rajouter sa touche. Sous Jospin, ce ne sont pas moins de 4 scrutins qui ont été modifiés. Le ministre de l’Intérieur veut accentuer la bipolarisation politique, et n’avoir qu’un grand parti de droite contre un grand parti de gauche. Politiquement, il ne risque rien : la mesure nuira au Front National, car il faut éviter « danger d’un arbitrage par les extrêmes « . Le Parti Socialiste englobera lui les Verts pastèques et les communistes, des rendez vous ont déjà eu lieu en ce sens. Les rouges vifs de la Ligue Communiste Révolutionnaire ou Lutte Ouvrière seront alors laissés à la porte, pas de place pour eux avec les nouvelles règles électorales.

Ainsi en France, la démocratie est à géométrie variable. Alors que 15 à 20% des Français votants (Front National) n’ont que 2 ou 3 maires et aucun député, 7% ont par contre un groupe à l’Assemblée Nationale (Parti Communiste) des dizaines de mairies etc. Et avec la réforme Sarkozy, qui soit dit en passant ne fait pas la une des journaux, les électeurs du Front National seraient définitivement jetés aux oubliettes.

De fait, il faut constater que la démocratie, aussi perfectionnée soit-elle, ne permet absolument pas de satisfaire le plus grand nombre, et qu’instrumentalisée par les lois sur les modes de scrutin elle va même museler une opposition qui se faisait trop pressante. Mais alors, que faire ?

En fait la démocratie n’a en rien réglé les problèmes de souveraineté. La démocratie règle un seul problème relatif à la politique : le mode de décision est perçu comme  » plus juste « , et est mieux accepté par la population. Mais les décisions n’en restent pas moins contraignantes, même pour ceux qui n’ont pas voté pour le gouvernement au pouvoir. Et ceux qui ont eu la bêtise de voter pour les politiciens en place s’en mordent les doigts aussi (ceci est valable à toute époque, y compris aujourd’hui). Les votes des  » perdants  » ne valent rien, mais les votes des  » gagnants « , ô misère, n’engagent les politiciens à rien non plus. Il n’y a pas de contrat, malgré le vocabulaire fallacieux des marqueteurs politiques, et il n’y a pas d’obligations. Comme l’a dit Charles Pasqua (droite),  » les promesses n’engagent que ceux qui les écoutent  » !

La démocratie n’est qu’un autre système politique

Et comme dans les divers régimes ayant précédé les démocraties, il y a toujours des groupes bénéficiaires du pouvoir et d’autres perdants nets. Les politiciens d’abord, les syndicalistes, les fonctionnairesÂ… de l’autre côté il y a les  » riches « , les  » profiteurs « , les  » capitalistes « , mais aussi des victimes anonymes comme la secrétaire qui perd son job pour cause de 35heures et d’impôts trop lourds, ou l’étudiant qui n’arrive pas à se logerÂ… Au fond, la démocratie, ce n’est que la loi du plus fort remise au goût du jour : 50% + 1 voix et il devient légal de dépouiller sa victime, à choisir parmi les 49% restant de préférence. Qui osera le dire ça ?

Mais peu importe, personne ne semble remettre en cause le Dogme démocratique, l’horizon indépassable de l’organisation politique. Personne en France ne veut savoir qu’il ne peut exister qu’une seule souveraineté, celle de l’individu libre. Qu’il n’existe qu’un seul système permettant la prise en compte des besoins de tous et de leur expression, et que ce moyen c’est le marché. Que la démocratie n’est qu’un mode de prise de décision parmi d’autres, avec ses avantages et ses inconvénients.

Pour conclure, car les thèmes abordés ci-dessus mériteraient à eux seuls de longs articles, je vous livre cette citation, tout à fait hayékienne, de Proudhon :
 » Qu’était-ce que la monarchie? la souveraineté d’un homme. Qu’est-ce que la démocratie? la souveraineté du peuple, ou, pour mieux dire, de la majorité nationale. Mais c’est toujours la souveraineté de l’homme mise à la place de la souveraineté de la loi, la souveraineté de la volonté mise à la place de la souveraineté de la raison, en un mot, les passions à la place du droit.  »
Articles ayant servi de base de réflexion :
TF1.fr

Turion va à l’école I

Comment s’étonner si l’étatisme est si fortement imprégné dans les esprits, avec la propagande que les eleves subissent a l’ecole ? Ou bien est-ce encore un fantasme inventé par les réactionnaires de tout poil ? L’exemple en une matinée passée à l’école…
Physique: George W Bush il est méchant pasqu’il veut pas aller à Johannesburg (*). Notre Etat par contre il est gentil pasqu’il nous a mis de nouvelles corbeilles à papier, ça c’est bien, heureusement qu’on a l’Etat !

Anglais: lecture d’un article du monde diplo en anglais: les USA ils sont méchants pasqu’ils mettent plein de gens en prison. C’est la faute au libéralisme pasqu’il a supprimé le welfare state et qu’au lieu de dépenser l’argent pour construire des hôpitaux il s’en sert pour construire des prisons. En plus, il est raciste le libéralisme: c’est surtout les noirs qui vont en prison ! Et si les USA ont moins de chomage que l’UE, c’est pasqu’il sont tous en prison les chomeurs (**) ! et en plus, ils privatisent même les prisons ! ça c’est TRES vilain !

Histoire: l’OCDE ils sont TRES méchants pasqu’ils veulent privatiser les écoles (***) ! Quelle horreur: les gentils profs seraient moins payés et la gentille école publique finirait comme aux USA ! (je ne parle pas du reste du cours qui consiste à parler du fossé nord/sud, les riches qui exploitent les pauvres, etc: ça fait partie du programme normal)

Bref, comment s’étonner après si l’étatisme est si fortement imprégné dans les esprits ? Je crois qu’il ne faut pas sous-estimer la gravité de la situation et l’ampleur de la propagande (****) … un peu de Balzac pour finir:
« il existe une lutte continuelle entre les maitres et les écoliers, lutte sans trève, à laquelle rien n’est comparable dans la société, si ce n’est le combat de l’opposition contre le ministère dans un gouvernement représentatif. » *peu importe que le cout du kérosene pour le déplacement de Bush aurait été infiniment supérieur au quelconque intérêt écologique qu’il aurait pu apporter. Ce n’est pas le problème: nous DEVONS faire quelque chose contre la « destruction de la terre », même si c’est rassembler 50.000 pollueurs pour qu’ils se tournent les pouces en bouffant des hamburgers. (ironie)

**peu importe si les chiffres disent le contraire et que même si AUCUN prisonnier ne travaillait maintenant et que TOUS les prisonniers etaient au chômage les USA auraient toujours trois fois moins de chômeurs/rmistes que l’UE. peu importe si la population carcérale est dûe à 60% a la guerre totalement anti-libérale que le gouvernement des USA fait à la drogue. ce n’est pas le problème: les USA sont forcément méchants et c’est forcément la faute au libéralisme, ca ne se discute pas.

*** et encore, privatiser au sens des « school vouchers » (bons scolaires) et de maintien de l’école d’Etat en parallèle bien sûr (tout de même, personne ne serait assez ultra-méga-néo libéral pour oser proposer une privatisation totale !)

**** d’où d’ailleurs l’urgence de privatiser les écoles, pour réduire au moins un peu l’influence de l’école d’Etat.

Les USA sombrent dans la dictature

Non, je n’exagère pas avec ce titre alarmiste: depuis des mois aux USA se multiplient les entorses au « due process », c’est à dire au droit d’avoir un avocat, un procès, des charges, un jury… Tout cela vole en éclat, et des personnes sur le sol US sont arrêtés par des agences militaires, ce qui est illégal depuis 1890 environ (Posse Comitatus Act) et détenues pour des durées indéfinies…
Dans les mois suivants le 11 septembre, un débat a fait rage parmi les libertariens: que faire face au terrorisme ? La conclusion a été grosso-modo celle-ci: le premier ennemi n’est pas Al Qaeda ou Saddam Hussein, c’est nous. Nous ? Oui, nos gouvernements, qui vont tout faire pour restreindre les libertés, étendre leurs pouvoirs, leurs budgets. Et ça n’a pas raté, et c’est même bien pire, à tel point qu’aujourd’hui je m’estime franchement heureux d’habiter de ce côté ci de l’Atlantique.
Pour avoir un résumé de l’état incroyable qui règne aux USA en ce moment, voilà une colonne de Ted Rall: GEORGE W. BUSH HATES AMERICA

Merci Raffarin

Tout comme les USA, la France a apparamment décidé de faire la guerre à la drogue…La Marine nationale a donc attaqué un navire transportant de la drogue, assassinant un marin ( aucune arme ne fut trouvée sur le navire, les marins étaient donc sans défense), commettant un acte illégal puisque le navire était Cambodgien et que la France n’avait pas l’autorisation de l’aborder dans les eaux internationales, et tout cela pour saisir 80 malheureux kilos de cocaïne… Ouf, on se sent mieux n’est-ce pas ? C’est vrai que le problème de l’insécurité en France ne se situe pas du tout dans les banlieues, mais très certainemet au large des côtes africaines… A pleurer.

Attac prépare une rentrée offensive…

Monsieur Bernard Cassen nous apprend dans Le Monde que le gouvernement Raffarin « rappelle à certains égards celui de Margaret Thatcher, avec la combinaison d’une offensive libérale doublée d’un tour de vis policier et judiciaire ». Ayant suivi l’actualité française et les mesures successives du nouveau gouvernement, j’ai un peu de peine à voir à quoi Monsieur Cassen fait référence comme mesures libérales… Voyons, serait-ce l’interdiction d’Unité Radicale peut-être ? Ou alors le durcissement de la loi sur les armes ? A moins que ce soit le projet d’interdire le porno à la TV ? Ou bien la surveillance des conducteurs de voiture ? Ah non j’y suis: la modification de la loi électorale pour avantager le parti majoritaire (cf. Le Monde), dans la plus pure tradition Mussolinnienne: ça c’est libéral ! Sans oublier « le système médiatique, vecteur de la mondialisation libérale » Visiblement, Monsieur Cassen vit déjà dans un « autre monde », celui où EDF est privatisée, les 35h supprimées, les médias ne sont pas tous de gauche et les libertés fondamentales sont garanties….
Attac alterne depuis quatre ans action politique, réflexion de fond sur la mondialisation libérale, et éducation populaire. Education populaire, c’est le cas de le dire. Comme Hervé Duray l’a mentionné dans son article contre-ATTAC , 20% des effectifs d’Attac sont des profs. Je peux confirmer qu’en Suisse la situation est similaire. Parmi mes profs, ceux qui ne sont pas syndicalistes ou membres de partis d’extrême-gauche sont dans Attac, et recrutent ouvertement les élèves. Décidement, pour moi la rentrée s’annonce bien défensive….