Chronique de la propagande

Veille de la propagande étatique et (forcément) étatiste : 100 titres sur la Citoyenneté A paraître en septembre, éditée par l’Association Pour La Diffusion De La Pensée Française, sous-division de la Division De L’Ecrit Et Des Médiathèques, elle-même division de la Direction De La Coopération Culturelle Et Du Français, elle-même sous-direction de la Direction Générale De La Coopération Internationale Et Du Développement, elle-même direction du Ministère des Affaires Etrangères, une petite brochure intitulée 100 Titres Sur La Citoyenneté, qui « propose une sélection de 100 ouvrages français de référence sur les questions contemporaines de citoyenneté, pour nourrir le débat d’idées et constituer ou renouveler les fonds documentaires ».

On y trouve notamment du Pierre Bourdieu, Jacques Derrida (2 fois), Régis Debray (2 fois), Etienne Balibar (un marxiste, 2 fois), Albert Jacquard (le « gentil » et niaiseux abruti super-égalitariste), Paul Virilio (un intello/sociologue/ »philosophe » à la française qui dénonce notamment, avec le courage caractéristique du rebelle institutionnel, le « totalitarisme informatique » et le « colonialisme cybernétique »…), Jean-Claude Guillebaud (voir à son sujet Un Goût De Cendres de Guy Millière) et Sylviane Agacinski (la femme de LionelÂ…) etc. Pas mal non ? Ils sont vraiment forts les gars !

Bon allez on ne va pas nous-mêmes faire de propagande et on va préciser qu’il y aussi, en minorité cela dit, des gens un peu moins « graves » et un peu plus sérieux (Pierre Manent, Jean Baechler, Marcel Gauchet, Luc Ferry, Bernard Manin et quelques autres). Mais bon, il suffit d’un Bourdieu et le mal est fait… P.S. : « cette brochure est disponible gracieusement sur demande ». Ah qu’ils sont généreux ces gentils « serviteurs de l’Etat »…

Socialo-fascisme

Comment une social-démocratie se transforme tout à fait logiquement en Etat-policier ? Il suffit de voir comment le socialo-fasciste Schroeder s’y prend. Difficile de ne pas voir quel degré de surveillance des individus est impliqué par ce type de mesure. La dernière réforme Raffarin de la « sécu » est de la même veine. Plus de fichage et de contrôle/surveillance des individus, moins de liberté. Au lieu de supprimer l’assistance publique on préfère anéantir les libertés. Soviétisme et écroulement à l’horizon.

mardi 3 aout 2004, 15h32
L’épargne des enfants allemands n’échappe pas aux réformes de Schroeder

BERLIN (AFP) – La sacro-sainte épargne des enfants n’échappe pas aux réformes du marché du travail en Allemagne: elle va être prise en compte dans le calcul des allocations chômage de leurs parents.
Jusqu’à présent, pour l’octroi de l’allocation aux chômeurs de longue durée, les services sociaux ne vérifiaient pas les livrets d’épargne et les sources d’argent de poche des enfants. Cela changera avec la fusion le 1er janvier prochain de cette allocation avec l’aide sociale.
Un travailleur de longue durée pourra toucher désormais, en plus d’un montant forfaitaire de 345 euros, 207 euros pour chacun de ses enfants à charge de moins de 14 ans. Mais le supplément sera réduit ou supprimé si les enfants ont plus de 750 euros d’épargne.

Traditionnel défenseur de la famille, le parti d’opposition conservatrice bavarois CSU a vivement critiqué la mesure.

« Les enfants ne doivent pas trinquer du fait des réformes insensées de la coalition gouvernementale », a déclaré son secrétaire-général, Markus Soeder. « Il est injustifiable que le ministre de l’Economie Wolfgang Clement s’en prenne aux livrets d’épargne et aux cadeaux des enfants », a-t-il ajouté.

Le dernier volet des réformes de l’Etat-providence du gouvernement Schroeder suscite particulièrement la colère des chômeurs de longue durée, obligés de prendre eux-mêmes en charge leur couverture santé s’ils ne sont pas assez dans le besoin, et davantage pénalisés s’ils refusent une proposition d’emploi.

L’alcool tue

Les bouteilles de vins et alcools seront désormais obligatoirement étiquetées pour mettre en garde les femmes enceintes.

Voilà encore une marque de la sinistre progression de ce qu’il faut bien appeler le fascisme sanitaire dans notre pays.

Cette obsession de nos gouvernants pour la santé de leurs sujets est une marque de mépris incroyable à l’égard des individus: c’est dire que les femmes enceintes ne savent pas, alors qu’on le leur rabâche tout au long de leur grossesse, que l’alcool est nuisible. C’est penser également qu’il suffit d’une petite inscription sur une bouteille pour que les gens changent de comportement, alors que l’alcoolisme est une phénomène beaucoup plus profond, qui ne peut disparaître que grâce au progrès intellectuel et social des personnes concernées, progrès qui n’est possible que si on laisse aux gens la possibilité de se prendre en main, d’être indépendants, responsables et fiers de leurs vies. Or que fait l’Etat ? Il entretient les gens dans la dépendance, dans la misère morale et intellectuelle, en subventionnant l’inactivité et en récompensant l’incompétence, c’est-à-dire en entretenant les conditions propices à l’alcoolisme.

Le fascisme sanitaire est la forme moderne de la tyrannie, le fameux principe de précaution. Il faut donc s’attendre à ce qu’il progresse encore et encore.
L’extension est théoriquement infinie, puisque toute activité humaine, par définition risquée, peut faire l’objet d’une mise en garde, ou d’une interdiction : les voitures pourraient être recouvertes d’étiquettes du style « Conduire tue », les rues pourraient arborer des panneaux indicateurs « Traverser la rue tue », les escaliers de votre immeuble : « Descendre les escaliers tue », et les ascenseurs : « L’ascenseur tue » ! Tout le secteur industriel, alimentaire, mais également le secteur tertiaire peuvent y passer. « Travailler en usine tue » (pensez aux accidents du travail) ou tout simplement « Travailler tue ». « Voyager tue » (pensez aux accidents d’avion), mais « Ne pas bouger tue » aussi (pensez aux complications consécutives à certaines phlébites). « Boire de l’eau tue » (combien de gens boivent de l’eau putride dans les pays du tiers-monde ?), mais « Ne pas boire d’eau tue ». « Faire l’amour tue » (le Sida !) mais « Ne pas faire l’amour tue » aussi (les violeurs ne sont-ils pas des frustrés ?).

Bref, il faudrait tatouer sur chaque nouveau né l’étiquette fondamentale qui sous-tend toute la morale du pouvoir politique : « Vivre tue ».

Car c’est bien de cela qu’il s’agit. C’est bien la vie dans son intégralité qu’il convient de condamner, car la vie est une succession d’actes risqués par définition, car aux conséquences irréductiblement incertaines.

Le principe de précaution est un prétexte qui peut servir à paralyser une société toute entière, jusqu’à l’asphyxie, jusqu’à la mort. Il faut le combattre sous toutes ses formes, même anodines, dès qu’il pointe le bout de son nez.

Politique de la terre brûlée

Où Bové passe, l’OGM trépasse. Dans Le Monde:

Après un arrachage d’OGM, MM. Bové, Mamère et Onesta convoqués par la gendarmerie
Les « faucheurs » promettent de nouvelles actions.

Ils étaient présents, sous l’oeil des gendarmes (on appelle ça un flagrant délit), et ils sont simplement convoqués. L’un est député, un législateur, et il viole les lois impunément, puisque voyez-vous, ceux qui font les lois sont dispensés de se les appliquer, l’autre est multi-récidiviste, doit certainement avoir du sursis en rab, et a été touché par la grâce présidentielle!
Halte au fascisme des gendarmes qui osent convoquer ces courageux résistants à l’ordre ultralibéral qui règne en France! No pasaran!

Lundi soir, les « faucheurs volontaires » ont fait leurs comptes : pour le moment, à part ces trois personnalités, aucun autre participant à l’action anti-OGM de Verdun-sur-Garonne n’a été inquiété.

De toute façon, la loi est mal faite, et tout ce que font les « faucheurs » (de même que Bové « démonte » les Mac Do à coups de masse) c’est de la démocratie directe! Puisque les électeurs sont pas foutus de voter comme il faut, alors eux, ces courageux avant-gardistes nous montrent le chemin. Faisant fi des urnes, ces grands démocrates appliquent les lois de demain, la loi inexorable de l’anti-progrès, la leur, taillée à coups de serpe dans les champs transgéniques!

« Je ne vois pas très bien quel est l’objectif », indique pour sa part M. Mamère, qui compte déclarer aux gendarmes qu’il « ne déposera pas ». « L’atteinte à la propriété, ajoute-t-il, c’est la société Pioneer -à l’origine des essais sur la parcelle de Verdun-sur-Garonne- qui l’a commise en portant atteinte aux cultures traditionnelles voisines. Moi, j’estime que j’ai agi dans le cadre de la loi, c’est-à-dire de l’intérêt généra

Vendetta! Les multinationales du lobby agro-alimentaire mondial qui rendent à la fois obèses les enfants d’Occident et affament ceux d’Afrique ont porté atteinte à la propriété d’autrui! Sortez vos fourches, allumez les torches, des plumes et du goudron, des cordes, des pierres! Un lynchage! Une lapidation! Un tribunal révolutionnaire! Une exécution sommaire! A bas la justice bourgeoise, vive la justice populaire! Et n’allez pas le contester, c’est pour votre bien aussi que ces valeureux combattants de la pureté génétique se jettent à l’assaut de plants de maïs malsains!

« Je demande à répondre de mon acte, qui, paraît-il, selon M. Perben, vaut cinq ans de prison et 75 000 euros d’amende », déclare M. Onesta. « C’est comme le mariage de Bègles, c’est un gouvernement qui tonne, menace, veut montrer qu’il fait respecter l’ordre et la morale », renchérit M. Mamère. « La riposte à cela, c’est l’organisation d’une nouvelle journée d’actions des faucheurs volontaires d’ici une quinzaine de jours », promet M. Bové.

Quel courage, M Onesta: vous êtes protégé par votre immunité de député européen! Ce gouvernement de chemises brunes ultralibérales qui entend protéger la propriété privée, notion capitaliste dépassée, ne vous aura pas! Le peuple est avec vous, il frémit devant vos exploits et tremble lorsque le molosse à la solde des transnationales s’abat sur vous. Heureusement le gouvernement ne fait que prétendre, car en réalité demain vous serez libre de recommencer!
Vive les lois écrites sur le vif (*)! Vive la démocratie directe, participative et festive! Demain tous dans les champs pour rétablir la pureté de nos produits agricoles! Halte aux importations, vive l’autoproduction, ensemble nous bâtirons le futur et rien ne nous en empêchera! *: qui a dit bûcher ?

Voir aussi: Communiqué des Verts

Polémiques sur l’immigration

La question de l’immigration divise les libéraux. Pour preuve, ce changement relativement récent dans le célèbre World’s Smallest Political Quiz :

Let peaceful people cross borders freely.

a été remplacée par :

There should be no National ID card

est-ce à dire que la question de l’immigration est devenue par trop polémique chez les libéraux ? Influence du professeur Hoppe peut-être ? D’ailleurs, quand j’avais repris le quiz, bien avant, j’avais déjà changé pour

Les étrangers financièrement indépendants (ayant trouvé du travail, ayant un logement) doivent être libres de venir s’installer en Suisse.

car je trouvais que la question originale manquait de clarté, en effet qu’est-ce donc que des « peaceful people » ? Selon le sens donné à l’expression, tout le monde pourra être pour ou tout le monde pourra être contre.

La sujet est toujours débattu entre les libéraux. Nous sommes d’accord que dans une société vraiment libérale, il n’y aurait pas de frontières d’Etat, juste des propriétés privées, avec des propriétaires libres d’accepter ou de refuser qui ils veulent. Le désaccord concerne donc le statu quo : tant que la société est étatisée (politiques redistributives, subventions, « espaces publics » collectivisés, une mauvaise garantie des droits de propriété et donc une mauvaise sécurité), faut-il être favorable à l’ouverture des frontières ? Divers points de vue sur le sujet : Ken Schoolland (traduction en français), Hans Hermann Hoppe, François-René Rideau

J’ai déjà exprimé ce que je pensais du droit de vote des étrangers, de l’ouverture des frontières, des problèmes de sécurité liés à l’immigration, des lois anti-discrimination, de l’islam, du racisme et de la discrimination positive, de l’anti-racisme, etc. Mais la problématique complexe de l’immigration soulève encore d’autres questions.

Par exemple, cet article de Marc, avec lequel je ne suis pas entièrement d’accord, aborde le problème sous l’angle de l’espace public. Je ne suis pas convaincu par cette approche, et encore moins par les conclusions qu’il en tire au sujet de l’immigration clandestine.

Pour commencer, il n’y a pas un espace public, mais plusieurs « espaces publics » superposés. Dans un Etat fédéral comme la Suisse, il y a les cantons et les communes, dans un Etat unitaire comme la France les départements, les régions, etc, et, au-dessus, l’UE. En plus de ces divisions officielles, les subventions peuvent très bien être allouées par quartier, et ainsi un habitant supplémentaire pour un quartier donné peut très bien signifier moins d’argent pour les autres habitants du quartier, y compris ceux auxquels les subventions permettent de récupèrer une partie de leurs impôts. Bien entendu, il se peut aussi qu’au contraire les subventions du quartier soient déterminées en fonction du nombre d’habitants, et que donc les autres du quartier profitent de l’arrivée d’un immigré, mais cela au détriment d’un autre quartier ou de l’ensemble de la population, puisque l’argent doit bien venir de quelque part.

Quelques exemple pour illustrer ce point : je fais venir un clandestin d’amérique latine pour tondre la pelouse à ma place. Il utilisera l’espace public suisse, vaudois, etc, la spoliation de l’ensemble des contribuables suisses, vaudois, etc, en sera donc augmentée, soit. Mais en quoi serait-ce différent si j’invite un Suisse pur sucre de l’autre bout de la Suisse, d’Appenzell par exemple ? L’« agression » qu’il cause diminuera là-bas, et augmentera ici (restera la même pour les Suisses, diminuera pour, e.g, les appennzellois et augmentera pour les vaudois..), qu’est-ce que ça change ? Idem si un Parisien fait venir un résidant de Strasbourg pour lui donner des cours de physique à Paris : ça augmentera l’agression sur les parisiens. Idem, a fortiori, si Paul et Jeanne décident de faire un enfant, qui ira à l’école aux frais des contribuables. Donc, si on admet l’immigration illégale comme illégitime en tant que telle, en raison de l’utilisation de l’espace public par les immigrés, je ne vois pas comment elle pourrait l’être plus que (1) l’immigration intra-nationale (d’ailleurs parfois aussi soumise à contrôle, en URSS par exemple) (2) « l’agression marginale sur la bourse des contribuables » que constitue chaque nouveau-né (selon cette logique) (3) le tourisme, car si je vais au Japon, que je salis leurs routes, ce n’est pas moi qui payerai, mais les pauvres contribuables japonais.

On en revient, in fine, au même problème que lors du débat sur les libéraux fonctionnaires : l’Etat est de toute façon partout, et il faudrait donc s’abstenir de pratiquement toute action : prendre le train financé par l’Etat, car j’use les sièges qu’un autre contribuable devra payer, inviter des étrangers, légalement ou non, car ils vont user les routes que les autres devront payer, avoir des enfants, car ils vont user les routes et coûter à l’Etat en frais de scolarisation, voyager, à l’étranger ou non, etc.

L’immigration clandestine, donc, est plus légitime que celle encouragée par l’Etat. Quand un paysan fait venir illégalement des travailleurs pour les employer dans l’agriculture, je ne suis pas agressé. Tout au plus vont-ils emprunter une route publique, mais à ce niveau là c’est de l’ordre du tourisme. L’immigré clandestin qui vient pour travailler vient pour exercer une activité libéral-compatible, pas pour violer le Droit. Si ces actes entraînent indirectement une agression marginale sur les contribuables, ce n’est pas lui qui l’a choisi, ce n’est pas lui qui en est responsable, de même que le prof libéral n’a pas choisi que l’école soit sous monopole de l’Etat, de même que moi, usager des transports publics, je n’ai pas choisi que l’Etat monopolise le train et taxe fortement les voitures (notamment par le biais des impôts sur l’essence et par les assurances obligatoires). La responsabilité retombe sur l’Etat, car c’est l’Etat qui décide de voler, monopoliser, étatiser, pas l’immigré clandestin. Que l’immigré clandestin entraîne, involontairement, indirectement, une violation supplémentaire du Droit, imposée par l’Etat, n’en fait pas un agresseur. Imaginons qu’un cambrioleur décide de cambrioler dix maisons. Il arrive dans un quartier, en cambriole 9, et voit que le propriétaire de la 10e maison de la rangée a installé une alarme. Il va donc cambrioler la 11e maison. Il y a bel et bien un lien de cause à effet entre (1) le propriétaire de la 10e maison installe une alarme et (2) le propriétaire de la 11e maison se fait cambrioler. Un lien de cause à effet peut-être, mais une responsabilité juridique, certainement pas. Idem pour les immigrés clandestins et leur usage de l’espace public.

Il y a une responsabilité de l’immigré lorsqu’il choisit de violer le Droit, donc lorsqu’il immigre dans le but de violer le Droit, et non pas, comme l’immigré légitime, qui vient travailler, dépenser de l’argent, visiter le pays, etc, qui immigre que l’Etat soit là ou non.

Mais si les immigrés venant dans le but de violer le Droit sont responsables, l’Etat est néanmoins complice. Lorsque l’Etat laisse entrer en Suisse, sans aucun contrôle, des roms qui viennent cambrioler ou mendier en masse sur l’espace public, que personne n’a invités, qu’il les laisse vivre directement sur l’espace publique, là je suis agressé. Quand il fait venir un imam à qui il paye des milliers d’euros pour ses diverses épouses, là les Français sont agressés. Quand il dépense des milliards de francs suisses de notre fric pour hébérger des réfugiés que personne n’a invités, là je suis agressé.

Quand l’Etat ne laisse pas entrer quelqu’un qui est invité, il commet une agression, et quand l’Etat laisse entrer quelqu’un qui ne l’est pas, il en commet une aussi. Quand l’Etat ne laisse pas entrer quelqu’un qui vient pour exercer une activité pacifique, il commet une agression. Quand l’Etat laisse entrer quelqu’un qui vient pour commettre une agression, il s’en rend complice. Bien sûr, il est dificile de dire a priori si quelqu’un vient pour commettre une agression ou non. Mais ça, c’est le job que l’Etat prétend exercer. Il prétend prendre cette responsabilité à notre place, puisqu’il empêche qu’elle soit exercée par des privés, il l’assume donc. Tous les terroristes, les voleurs, etc que l’Etat a laissés entrer, une société privée les aurait peut-être mieux filtrés. L’Etat est donc, en partie, responsable de leurs agressions.

La droite ultralibérale a encore frappé

On ne peut que se féliciter de la décision des parlementaires d’interdire les distributeurs de confiseries dans les écoles et de limiter la publicité audiovisuelle pour les produits sucrés. Ces mesures simples ont finalement été prises, sous l’impulsion de Philippe Douste-Blazy, ministre de la Santé, au terme d’une incroyable bagarre parlementaire menée par le biais de multiples amendements. (Le Figaro)

Remarquez comme Le Figaro, censé être de droite, s’en réjouit. Quant il s’agit de s’attaquer au libre-échange, tout le monde il est d’accord.

Question à 15 €euros

Comme beaucoup, j’aimerais pouvoir vivre sans travailler, du moins en faisant ce que je veux, quand je veux, et si je veux, tout en n’ayant pas de problèmes d’argent.

Evidemment, c’est une utopie… quoique…
Je travaille à temps partiel, au SMIC, je gagne 780 € par mois. Mon mari n’a pas le droit de travailler car il est étranger et n’a pas encore régularisé sa situation.

En gros, nos revenus sont de 700 € nets par mois en déduisant le coût de la mutuelle (pour le couple), donc sans compter le loyer etc.

Si je me fais licencier (ce qui n’est pas bien compliqué, il suffit de faire une boulette) je toucherais 75% de mon salaire, soit environ 585 € par mois, la CAF payera une partie de mon loyer et finalement la différence de 115 € ne se fera même pas sentir.

Je vais vous dire : je me tâte vraiment.

Pourquoi continuerais-je à engraisser l’appareil d’état ?
Pourquoi ne ferais-je pas comme beaucoup de Français, à savoir choisir l’assistanat plutôt que l’effort ?
Pourquoi je ne récupererais pas mes cotisations volées ?

Certains me diront que l’ANPE pourrait me contraindre à trouver un emploi, je suis restée inscrite 2 ans à l’ANPE, et JAMAIS elle ne m’a proposé d’emploi, d’ailleurs, je n’ai jamais compté sur leurs services pour m’aider !

Et même au RMI, en couple 626,82 €, je serais gagnante !
Imaginez, je ne payerais plus de mutuelle, je serais exonérée de taxe d’habitation et je suis sûre d’avoir « droit » à une ribambelle d’autres avantages !!

C’est une sensation très désagréable que j’éprouve en ce moment, la sensation de me faire baiser.

Oui, en travaillant, c’est à dire en me levant tous les matins, en faisant des efforts, je gagne moins bien ma vie que ceux qui ont fait le choix contraire.

Je pense bien que ceux qui ont un salaire plus élevé sont encore gagnants, mais tous les smicards comme moi sont les dindons de la farce étatique, et cela ne peut plus durer.

Car imaginez le temps libre que j’aurais alors pour faire ce que j’aime et qui ne me rapporte rien (ce blog par ex.), au lieu de me prendre le chou avec des locataires et des propriétaires de plus en plus chiants et une législation m’empêchant de faire mon boulot correctement.

ARG ! La question est délicate.

En même temps, je me dis que plus nous serons nombreux à choisir de vivre aux crochets de l’état, plus vite celui-ci sera précipité dans la crise économique (déjà bien entamée faut l’avouer), et ça, cela n’est pas pour me déplaire..

Voilà, c’était ma minute question à 15 €euros

;)

Bull-shit

J’ai reçu un mail concernant l’article La Bull n’en finit pas d’exploser. Mon interlocuteur tente de m’expliquer pourquoi il faut que Bull survive…

En effet, la gestion de Bull a été , pour le moins catastrophique par monsieur de panafieu (le mari de madame). Personne ne peut nier qu’il a été protégé dans sa gestion tout droit tiré des mauvaises idées du capitalisme, c’est a dire séparer les branches les unes des autres.

La mauvaise gestion de Bull a commencé il y a bien plus longtemps! Un président ou un autre n’y a pas changé grand chose: Bull est un gouffre à pognon depuis 30 ans.

Mais il ne faut pas oublier un point, hormis le fait que bull soit la succession du plan calcul (permettant de mettre a disposition de la france les ressources nécessaire a l’élaboration de la bombe atomique),

Le plan calcul, initié dans les années 60. La grande époque du Plan, on en subit encore les conséquences. Merci De Gaulle, l’un des plus exemplaires socialises français!

il faut souligner que bull est le DERNIER constructeur de systeme d’information (S.I) européen, alors evidemment dit comme cela, ca peut paraitre bête, mais en y reflechissant, on y voit plusieurs points cruciaux:

Hé oui, ça parait bête. En Europe il y a bien d’autres sociétés, comme par exemple SAP. Qu’est ce ça peut foutre que Bull soit capable de fabriquer des machines ? Sun, IBM, Dell etc savent toutes le faire aussi. En quoi est-ce « crucial » ? Ce qui compte c’est pas savoir monter un ordinateur et créer l’OS qui va avec, mais maîtriser les logiciels…

1) a l’heure ou l’europe clame son indépendance face aux USA, il peut etre bon d’etre autonome sur le point des S.I., car, on ne le dit pas assez, mais le nerf de la guerre, c’est l’information et son traitement.

2) Garder un pole de compétence en france, c’est important, nécéssaire, couteux…

C’est quoi cette idée douteuse qu’il faille pouvoir vivre en autarcie ? On est en état de guerre avec les USA ? Il y a des restrictions à l’export sur les serveurs Sun ou IBM ? Les OS installés sont truffés de mouchards envoyant des données à la CIA ?

Donc certes, il y a eu des erreurs, certes, on peut se demander a quoi
cela peut servir, mais l’independance a un coût.

Et justement, à quoi ça sert ? Nous ne sommes pas dans le cadre d’un marché d’Etat à Etat, les gros systèmes sont produits par des entités privées qui ne prennent pas leurs ordres dans les chancelleries, et il existe suffisamment de concurrents pour que ce ne soit pas demain la veille qu’on ait besoin de Bull… et si justement on avait besoin de Bull, cette entreprise n’aurait pas besoin de subventions depuis 30 ans!

Bref, comme avec l’agriculture ou d’autres secteurs les politiciens et leurs dupes répètent qu’il faut être indépendant, qu’il faut avoir « notre » champion national ou européen (dans l’agriculture, les transports, les télécoms, la banque, l’assurance, la culture, l’informatique, l’armement, la chimie, la pharmacie… TOUT y passe!). Pendant ce temps l’argent se perd dans les sables de la mauvaise gestion, de la production inadaptée (sinon elle trouverait des clients), et puisqu’il coulera tant qu’il y aura des imbéciles pour gober ces inepties, il n’y a aucune incitation économique à servir des clients.

Entreprise populaire démocratique

Grâce à une loi de M Fillon (un socialiste dit « de droite »), un syndicat majoritaire (*) peut s’opposer à la direction d’une entreprise lors de « plans sociaux » (licenciements de plus de x salariés **). Les actionnaires évidemment n’ont pas leur mot à dire, la loi s’impose sans discussion, leurs droits sont totalement bafoués… mais c’est pas grave, vive la démocratie syndicale populaire!

*: plus de 50% des salariés ayant voté pour cette organisation
**: si vous savez à combien se monte ce x je suis preneur!

La lutte

Camarades,

Le complot est maintenant dévoilé. L’odieux gouvernement ultra-libéral capitaliste dirigé par le traître Chirac et son valet Raffarin à la solde du MEDEF veulent spolier les travailleurs des masses salariales laborieuses des acquis légués par leurs anciens au dur prix de leur sang. Ils se sont entendus avec les autres profiteurs européens pour tenter de mettre fin au monopole de la Sécurité Sociale. ILS NE PASSERONT PAS ! Nous n’allons pas les laisser brader cette merveille mise en place à la fin de la guerre par les camarades du glorieux Conseil National de la Résistance. Il est hors de question qu’une internationale de marchands de canons, de parasites capitalistes puisse toucher ne serait ce qu’à un cheveu de ce formidable acquis social chèrement payé par nos camarades résistants.

Nous devons entrer en résistance nous aussi contre ce programme méticuleux destiné à mettre à genoux le prolétariat français puis européen. Il est temps de nous replonger dans nos racines afin de retrouver la vigueur révolutionnaire de nos prédécesseurs.

Camarades, souvenez vous des communards de 1871, souvenez vous de Louise Michel. Elle fut la première à tenter de briser les chaînes bourgeoises capitalistes qui brimaient le prolétariat. Souvenez vous de l’ardeur du Camarade Suprême Lénine qui réussit en 1917 à renverser l’odieux régime tsariste des exploiteurs du peuple. Il est temps de les rejoindre et de reprendre le combat contre cette bourgeoisie qui nous exploite. L’histoire nous a montré qu’elle n’hésitait pas à recourir à la violence pour nous faire taire. Cette violence s’exprime par le biais de son outil, l’Etat et sa police. Brisons cet Etat et nous briserons l’instrument que la bourgeoisie utilise pour nous exploiter et nous faire taire.

Certains tentent de nous faire croire que la mondialisation que réclament les salauds de droite permettrait à chacun de vivre mieux allant jusqu’à présenter cela sous la forme d’un village mondial. Ce n’est que l’ultime version à peine déguisée d’un néo-colonialisme destiné à exploiter encore plus les nations les plus pauvres afin que les nantis puissent continuer à s ‘enrichir. Refusons la culture capitaliste car elle ne véhicule que des valeurs négatives comme le sexisme et le racisme et l’exploitation. Ils vont même jusqu’à exploiter les enfants de toutes les manières possibles. Dans les pays pauvres ils en font des esclaves destinés à travailler dans leurs usines, chez nous ils en font de véritables consommateurs, cibles de la plus odieuse publicité destinée à leur faire acheter des jeux vidéo inutiles qui les coupent de toute réalité sociale et culturelle.

La société capitaliste ne repose que sur des bases perverses. Elle hiérarchise la société en classe dominante et prolétariat dominé, elle rabaisse la femme en tant qu’objet, soumise dans un système patriarcal exploiteur, ce même système patriarcal exprimant d’ailleurs également sa violence contre les enfants. Nous communistes révolutionnaires, nous luttons contre le capitalisme qui n’a d’autre but que d’asservir les prolétaires. Aussi nous appelons tous les camarades à s’imprégner de l’enseignement de Mao Zedong  » Chaque communiste doit s’assimiler cette vérité que ‘le pouvoir est au bout du fusil’ « . Ce n’est que lorsque chacun aura intégré cette vérité que la révolution prolétarienne pourra commencer.

N°2 du concours: Harald, du blog Harald Tribune. Harald, tu veux un Norberg ?