Un nouveau danger

Après l’incendie lié à l’article Chronique de la France occupée de Faré, une mise au point s’impose. Dans les commentaires, il y a eu des débordements, et j’ai même du intervenir pour modérer la discussion… même si j’ai choisi ensuite de tout laisser passer.

Voilà donc une mise au point pour ceux qui s’interrogent (par moi-même et Haykal) Je me bats contre TOUS les dangers qui guettent ma liberté, mon intégrité physique, ma propriété.
Pour moi il y a 2 dangers principaux en France: LO/LCR/Verts/Bové etc et de l’autre côté les islamistes. Bové et les autres croient être alliés des islamistes, je crois plutôt que ce sont des idiots utiles pour les islamistes. L’UMPS n’est pas un danger du même ordre que celui des Verts et des autres verts. L’UMPS nous promet l’esclavage, les autres nous promettent l’esclavage et la mort.

Moi ça me préoccupe. Ignorer de telles menaces est pire que criminel.

Bien sûr il y a des raisons à la poussée de l’islamisme: solidarité raciale/religieuse, compassion envers le « faible » (syndrôme david/goliath), et même l’Etat français qui subventionne et fournit les armes du politiquement correct pour faire taire les critiques. Courant passager ou mouvement de fond, pour l’instant je le détecte et je dois en tenir compte. Le potentiel politique de cette idéologie est grand, la clientèle potentielle est grande, et ce mouvement, s’il se concrétisait, pourrait se révéler extrêmement dangereux.

Aujourd’hui la question que je me pose est la suivante: quel discours tenir ? Quelle position avoir, sans tomber dans les excès du FN (généralisation outrancière) et sans se réfugier dans un politiquement correct confortable façon UMPS ? Que dire aux musulmans tentés par l’islamisme ? Que raconter à ces gamines dans le bus ?

Ma perspective est celle là: je vois un danger, je vois une idéologie qui prend racine plus profondément chaque jour, et je me pose cette question: comment la combattre.


Hervé Duray

Un mot tout d’abord: j’ai mal réagi, j’ai utilisé des méthodes et des comparaisons discutables, donc mea culpa, et je m’adresse notamment à Hervé et Faré. Il va sans dire qu’ils ont mon respect le plus profond, sinon je ne trainerai pas trop dans le secteur.
J’ai été un peu rude, pardon à ceux que j’ai offensé.

Ceci étant dit:
– les craintes de Hervé sont probablement justifiées, en tout cas trop de prudence n’est pas nuisible. Il est clair, comme le dit Hervé, que l’ignorer serait CRIMINEL.
– le sujet de l’islamisme est plus difficile à traiter: appartenir à la LCR n’est pas écrite sur le visage, l’arabisme et donc l’islamisme (potentiel) l’est. C’est le coeur de MON problème.

Je suis d’accord avec l’analyse de Hervé, mais j’apporterai quelques nuances:
– parler avec des extrémistes ne sert à rien, le discours est formaté. Trop dur, il n’y a que des coups à prendre.
– reste les gens « normaux », la masse des arabes, français ou pas, résidants en France

Comment parler à ces arabes « normaux », les potes diraient certaines. Je ne sais pas, mais je « sais » ce qu’il ne faut pas dire/faire (n’est-ce pas)

Erreur fatale 1: coller une identité de fait sur une population très hétérogène; la religion n’est pas aussi importante que l’on croit, par contre l’arabisme l’est (la famille, le bled, etc..)
Erreur fatale 2: parler des violences comme inhérente à la culture, et raccrocher cela à des faits divers (immolations, viols en réunion, etc…)

En fait, au delà du manque de validité logique, c’est surtout que c’est faire trop d’honneur à tous ces petits voyous que de les inscrire dans un projet politique de domination. Ils cassent, c’est tout.

Action Directe n’etait qu’un groupe de voyous, qui tentait de faire passer sa folie meurtrière pour un projet de société. Ca les a tous conduits en taule ou à la mort. Pour les barbus, même tarif.


Haykal

Petite note sur l’islamisme: islamisme s’entend bien comme « doctrine politico-religieuse visant à faire des textes sacrés de l’Islam la source du Droit, de l’organisation sociale, économique, familiale, culturelle etc ». En gros je parle bien de l’islamisme de Ben Laden et consorts.
Evidemment les deux gamines dans le bus de Faré n’en sont pas, des islamistes. C’est juste qu’elles sont pénétrées par certaines des thèses islamistes. Et cela c’est le symptôme que l’islamisme pénètre profondément car sinon comment expliquer que des gamines qui devraient parler de Britney Spears (au désespoir de el nino) discutent de brûler des Juifs ?

A l’est quoi de nouveau?

L’actualité européenne, ce n’est pas seulement la constitution c’est aussi l’entrée des anciens pays de « l’est » dans l’Europe.

En hongrie, de deficit public a dépassé les 9% du PIB. Il est vrai que l’augmentation de 50% des fonctionnaires en 2002 a fait explosé le budget de l’état.
Un pays qui devrait bien s’entendre avec La France question catastrophe budgétaire.

En lituanie, une procédure de destitution a été engagée contre le président pour ses liens avec la mafia d’après ce qu’il parait.

A suivre…

L’Europe à l’endroit

L’échec de la convention européenne et du récent sommet européen est plutôt une bonne nouvelle bien que les médias traditionnels ne soient pas de cet avis. Le projet de constitution européenne a été rejetée pour des questions de lutte de pouvoir entre les différents états.

La façon dont a traité ce rejet montre bien la vrai nature de l’Europe actuelle : une construction technocratique et quasi dictatoriale. En effet, il m’a semblé comprendre que si un accord avait été trouvé lors du sommet européen alors tout aurait été joué! Pourtant, chaque pays doit faire ratifier cette constitution par son peuple? Apparemment cette étape est gagnée d’avance, de toute façon si elle est refusée, on trouvera bien un moyen de l’imposer de manière détournée. La véritable démocratie en somme!

En conséquence, certains états parlent de baisser les subventions offertes par l’europe pour punir ceux qui ont refusé la constitution. Tu es libre de ne pas accepter mais si tu refuses attention les représailles : vive la liberté! Enfin, moins de subventions c’est toujours une bonne nouvelle : c’est ça l’Europe à l’endroit!

Grand Concours du Site Racoleur

Je profite de la publication de mon article intitulé « Je veux aider ! » pour lancer un grand concours du site français le plus solidairement racoleur ! Laissez en commentaire le nom du site « solidaire » qui vous semble le plus démagogue, le plus ringard, le plus donneur de leçons !

Je veux aider !

Imaginez un site web faisant 524 pixels sur 711 pixels.

La bande du haut, haute de 119 pixels, de couleur rose, est ornée à gauche de la gentille frimousse souriante d’une petite fille blonde Unicef. A droite, on aperçoit la photo de deux femmes adultes discutant aimablement dans une classe d’école. Derrière elles, un tableau noir couvert d’écritures. En bas et à droite de la photo, la mention « le bar floréal », célèbre bar avec vue sur web, affichant des « sujets collectifs ». Entre ces deux photos, des affirmations : « je donne – du temps, – de l’argent, – autre chose », « Je donne pour – l’enfance, – la santé, – l’action sociale, – l’action internationale, – l’environnement ». La bande intermédiaire, haute de 95 pixels, de couleur blanche, affiche la mention suivante : « jeveuxaider.com, le portail de la solidarité en France ». A droite, un bébé nu se rapproche à quatre pattes d’un globe terrestre.

La bande sub-intermédiaire, haute de 21 pixels de haut, de couleur lavande, affiche la date du jour ainsi qu’un message d’urgence clignotant : « Urgences : inondation du Sud Ouest : 27 000 personnes déplacées ! ».

La bande sub-sub-intermédiaire, haute de 214 pixels, de couleur bleu-clair, contient sur une surface de 255 centimètres carrés, pas moins de 6 occurrences du mot « solidarité » et affiliés : « Agenda de la solidarité », « Opérations solidarité », « Libérez la générosité ! », « Les personnes âgées et la solidarité », « Espace des organismes de solidarité »…

« L’espace des organismes de solidarité », permet de consulter l' »agenda de la solidarité », « l’actualité de la solidarité », l' »annuaire des organismes de solidarité », les « opérations solidarité », les « organismes de solidarité » et d’être référencé sur « le portail de la solidarité » réservé aux « associations de solidarité ».

Le lien hypertexte « Qui sommes-nous ? », qui apparaît dans l’avant-dernière bande, haute de 19 pixels, permet de découvrir les charmantes personnes issues du monde des canalisations privées, qui ont créé ce merveilleux site, et dont la motivation était la suivante :

« Il nÂ’existe pas aujourdÂ’hui, de moyen simple de donner. La solidarité est un service qui doit sÂ’intégrer au quotidien au même titre que la météo ou la bourse, il faut donc créer un outil pratique qui permette à la fois de sÂ’informer et dÂ’agir en quelques clics, tous les jours de lÂ’année. »

Grâce à ce site, on peut enfin donner facilement ! Au lieu de se salir les mains en donnant une petite pièce à un SDF dans la rue, ou un quignon de pain à un clochard, dans le métro ou à la sortie de la messe, on peut tranquillement utiliser le « portail de la solidarité » de son living-room, afin de transférer les quelques fonds que le gouvernement aura daigné nous laisser, à des associations lucratives sans but, pardon, sans but lucratif ! Quelle bonne idée ! Finies les quêtes à l’église ou à la synagogue, finis les discours des prêtres et des rabbins sur la charité individuelle et la compassion ! Finie la philosophie humaniste ! Tout cela est ringard à côté du « portail de la solidarité » ! Le Net sera notre temple, la carte de crédit notre moyen, et les hérauts de la solidarité à la française nos nouveaux prêtres !

[La bande inférieure gris anthracite de 37 pixels de haut ne mérite aucun commentaire.]

Amène la caisse…

Chroniques de la France occupée

L’autre jour, quand je m’assois dans le bus, deux quelconques beurettes d’une seizaine d’année discutent derrière moi. De retour de l’école, elles semblent commenter une nouvelle (réelle? prospective?) comme quoi l’Aïd-el-Kébir deviendrait jour férié en France, ainsi que le Yom Kippour. L’occasion pour moi de me rendre compte de visu (ou plutôt de auditu) de l’état d’esprit de l’immigration maghrébine en France…

(Extrait du Blog de Faré)
Tout à l’heure, quand je m’assois dans le bus, deux quelconques beurettes d’une seizaine d’année discutent derrière moi. De retour de l’école, elles semblent commenter une nouvelle (réelle? prospective?) comme quoi l’Aïd-el-Kébir deviendrait jour férié en France, ainsi que le Yom Kippour. L’occasion pour moi de me rendre compte de visu (ou plutôt de auditu?) de l’état d’esprit de l’immigration maghrébine en France…

Elles parlent en français avec ce léger accent guttural typique de la jeune génération de l’immigration maghrébine. « Il faudrait que tous les jours soient fériés. Comme ça, on irait plus à l’école. Mais il faudrait que les magazins soient ouverts, quand même. » Déclare celle qui parle le plus. Ça vous montre le niveau intellectuel, la pensée votive, la magie noire; mais aussi le fait qu’elles savent très bien où est leur intérêt immédiat. Elles parlent sur un ton de banalité et d’évidence, plus pour se confirmer l’une l’autre qu’elles pensent comme il faut que pour réfléchir. Phénomène qu’en psychologie évolutionnaire on interpréterait comme le fait de tisser des liens d’alliance en cas de guerre ou de coup dur. S’intégrer à la meute, et s’y positionner à l’avant. Elles ne portent pas de foulard, mais ont bien plutôt de vagues marques de coquetterie. Des beurettes tout à fait « normales », donc, vivant dans une petite ville tranquille du fin fond de la France; aucunement des fanatiques. Clairement, dans un pays arabe, elles passeraient pour des étrangères, pour des occidentales dégénérées. Mais ici, elles se sentent musulmanes, arabes.

D’après le ton de leur commentaire, elles voient bien là que cette proposition d’un politicien n’est un coup de séduction médiatique hypocrite; elles ne sont pas dupes: puisque les fêtes des juifs devenant aussi fériés, il ne s’agit non pas d’une faveur envers la communauté musulmane, d’un signe d’amitié à son égard, mais d’un signe de faiblesse de plus du pouvoir en place. Si le politicard qui a émis cette proposition (peu de temps après qu’une fête religieuse chrétienne a été elle-même rayée de la liste officielle des jours fériés, notons-le,) pensait s’attirer le respect, la sympathie et/ou les voix de l’immigration maghrébine, il se met le doigt dans l’oeil; il ne s’attire que leur mépris, et des revendications futures toujours plus impudentes de leur part. Ces revendications, il aura sans doute autant hâte qu’aujourd’hui à les deviner pour les devancer; il espérera ainsi apparaître comme le promoteur de l’amitié entre les communautés, comme l’ami des arabes. Il ne se fera ainsi que leur larbin, et ils le traiteront comme tel quand ils auront le pouvoir.

Mais ce n’est pas pour vous dire ceci, que vous savez déjà (ou que vous voulez surtout ne pas savoir), que j’écris cet article. Ce qui m’a choqué dans cette conversation, et m’a mené à y porter attention, c’est l’affirmation suivante, prononcée comme le reste sur un ton de la conversation banale et des truisme évident: « Les juifs, c’est comme les (*), il faut les brûler. » Je mets « (*) » pour un mot que je n’ai pas bien entendu ou pas compris, mais qui ne me semble pas essentiel pour capter le sens de la phrase. Mais même sans cette phrase, il est clair dans leur conversation que le juif, c’est l’ennemi. La chose est évidente dans leur propos, leur ton. Et dans tout cela, pas de haine particulière, pas d’emportement émotionnel, pas de ferveur fanatique. Non, juste une évidence. Une leçon apprise par coeur depuis la plus tendre enfance, bien intégrée à leur culture, à leur personnalité. Je ne sais pas si ces demoiselles ont jamais sciemment rencontré de juif, voire même jamais discuté avec un juif (oh!), elles n’en ont sans doute jamais vu qu’à la télé. Mais enfin, « un juif », le mot résume tout et se passe de qualificatif et de commentaire, non? N’allez pas voir le moindre antisémitisme chez ces demoiselles; après tout, les arabes sont des sémites aussi. (Et hop, un petit glissement sémantique, et la question essentielle est évacuée!)

« George Bush, c’est comme Le Pen. » Je crains que pour elles, le comparer à Hitler aurait été en partie un compliment, puisque Hitler gazait les juifs et que son socialisme national a inspiré tous les régimes et mouvements politiques arabes actuels, du parti Baath aux islamistes radicaux. Tandis que Le Pen, il est clair qu’il est contre l’arabisation de la France, et donc est présenté par les leaders d’opinion maghrébins, islamistes, comme ennemi des arabes. Tout ça pour dire qu’un président élu d’un pays démocratique, issu d’un parti aussi respectable que parti politique peut l’être, et tout aussi respectable qu’un président peut l’être, c’est un « fasciste », un méchant pas beau, parce qu’il n’est pas islamophile.

Par contre, Ben Laden, elles en parlent comme d’un homme qui lave l’honneur du monde arabe. Vous pensez bien, il se dresse contre l’occident! Et quant aux crimes, il en est innocent: ce sont peut-être les américains qui ont tout inventé; vous pensez bien, les tours en flamme filmées par des films amateurs d’une si bonne qualité! Ça sent le coup monté. D’ailleurs, peut-être qu’il est mort depuis longtemps, Ben Laden, voire qu’il est lui-même une invention de la machine de propagande américaine. Bref, vive Ben Laden pour se soulever violemment contre les USA, mais en même temps il est innocent de toute violence envers quiconque. Ou comment avoir le beur, l’argent du beur, et les hourras de la beurette. Et non, pas d’admiration fébrile ou d’épanchement émotionnel non plus; nous n’avons pas à faire à des islamistes fanatiques, mais juste à des arabes normales, parlant de choses tout à fait naturelles.

« Les fascistes, ils ne savent même pas pourquoi ils sont fascistes. » Ah, les idées reçues grâce à la propagande gauchiste! Les « fascistes », d’après le contexte, ceux qui votent Le Pen, voire tous ceux qui s’opposeraient un tant soit peu à la dhimmisation de la France, le seraient par ignorance. Le fascisme, c’est quand on hait des gens dont on ne sait rien? Non mais, regardez-vous, mesdemoiselles « il faut brûler les juifs »! Parce que ceux qui votent Le Pen, ils savent très bien pourquoi ils le font, et qu’ils aient tort ou non, ce n’est pas par ignorance. C’est bien vous qui ignorez tout d’eux, et vous contentez de répéter la propagande officielle. Engoncées dans vos certitudes faciles, vous êtes les vrais fascistes. Car le fascisme, c’est de vouloir imposer la même chose à tous, et faire taire les voix dissidentes. C’est, étant ignorant et voulant le rester, supporter activement la cause indiquée par les chefs. C’est régner par l’ignorance et la superstition.

Dans le genre, il y a aussi « Les satanistes, ce sont des mecs qui ont la rage de détruire, des vandales. » Les satanistes? J’ai cru mal entendre, mais non, elles en remettent une couche. Quelle pertinence? Il y en a beaucoup? Ils ont le moindre pouvoir? la moindre influence? Et qu’en savent-elles? Elles en ont déjà rencontré? Elles se sont documenté sérieusement sur ce sujet? Certainement pas. Voilà un discours qui ne présage rien de bon sur la capacité de ces demoiselles à choisir des sujets d’intérêts pertinents. Ce que cela montre, c’est qu’elles se contentent de répéter ce que leur raconte leur imam, ou quiconque fait leur éducation religieuse. Et dans ce cas, souvenez-vous que si l’on en croit Khomeiny, le Grand Satan c’est les USA et le Petit Satan c’est la France. Hourra pour la France, modèle d’intégration républicaine!

Au cours de la conversation, l’une raconte comme « une racaille s’est fait attrapée à 91km/h sur l’autoroute limitée à 90. » « 135 euro d’amende. » « La France est ruinée. » « C’est rien que pour pomper de l’argent. » Elles ne sont pas dupes de la propagande sur la « sécurité routière ». Elles savent que ce n’est qu’un prétexte, que les contraventions routières n’ont pas d’autre objet que de pressurer le public pour renflouer les caisses de l’État, que le gouvernement est à la recherche d’argent au point d’être aux abois. En fait, elles savent que le gouvernement français ne les représente pas. Elles sont en territoire étranger. Du coup, elles ne se font aucune illusion sur l’État. L’État n’est pas leur ami, et elles le savent. Cette lucidité est le seul point positif qui ressort de leur conversation; il y a peut-être un potentiel libéral de ce côté là en France; quoique c’est mal barré; et il y a davantage de chances que l’opposition maghrébine à l’État se cristallise plutôt en l’adhésion à des partis ouvertement islamofascistes, pour un État fort et musulman.

En conclusion, elles affirment « Tout ça, je ne connais pas et je n’ai pas envie de connaître, mais je juge quand même. » Oui, j’avais bien compris, mesdemoiselles, mais merci de le dire explicitement. À fond la superstition. La magie noire règne sans partage. Le pouvoir en place promeut la superstition politique, l’irrationalité économique, en croyant qu’il pourra ainsi imposer un discours qui tourne à son avantage; mais une fois le public abruti et plein de superstition, les croyances vers lesquelles il s’oriente ne sont pas forcément celles des instigateurs de la propagande officielle, ces abrutiles du socialisme national français. Non, une fois la raison éteinte, les superstitions à succès seront les religions qui utiliseront le mieux les instincts de meute de l’être humain. Qu’ils soient « de droite » (FN), « de gauche » (UMPS), carrément de gauche (écolo-trotskyste), ou « Ã  croissant vert » (islamique), ce sont donc bien des dérivés de fascismes qui se disputent le pouvoir en France.

Je me demande à quoi pouvaient bien penser les gens éduqués du monde gréco-romain, qui voyaient le monde civilisé se courber sous le joug d’une dictature; la dictature de s’appuyer sur la distribution démagogique de pain et de jeux aux uns et sur l’esclavage des autres et de se justifier par la superstition de la propagande officielle; la superstition de mener à la montée en puissance et finalement à la prise de pouvoir d’une religion abjecte menée par un clergé stupide. Ce clergé de n’avoir de cesse de propager la superstition et de faire taire par le meurtre toutes les voix de la raison. Enfin, après la chute de l’Empire, la superstition de rester au pouvoir, et de régner pendant mille ans et davantage, le salut ne venant, fort lentement, que de la compétition entre les barbares qui se sont partagés l’Empire. Le livre de Gibbons, Rise and Fall of the Roman Empire, est sans doute plus d’actualité que jamais.

En tout cas, pour moi, une évidence s’impose. Faire quelque chose. Ou quitter la France. Les gréco-romains n’avaient pas cette possibilité; nous l’avons encore. Mais prenons garde: si la fuite est parfois une nécessité stratégique, la seule défense valable à terme contre un ennemi qui veut votre mort et qui croît en puissance, c’est de l’affronter. Contre un animal qui ne connaît que la force, il n’y a que la force qui puisse vous sauver. Faites lui peur et qu’il fuie, ou abattez-le s’il saute sur vous. Mais ne comptez pas sur sa gentillesse. L’ennemi, c’est le fascisme, le vrai, celui des socialistes, qu’ils soient nationalistes ou internationalistes, qu’ils soient athées ou islamistes. L’ennemi, c’est la magie noire.

PS: pour résumer mon propos, je dirai que le danger n’est pas quand les salauds ont une idéologie criminelle – ils en trouveront toujours une pour justifier leurs crimes – mais quand des braves gars et des gentilles petites filles partagent cette idéologie criminelle.

Droit à ceci, droit à cela

Depuis des années la lutte de nos camarades pour ce droit désormais acquis se heurtait au patronnariat (contraction d’actionnariat et patronnat) mais sous les coups de boutoir unis de nos frères syndiqués le gouvernement « ultra-libéral » a cédé!

Enfin les Français ont droit à la formation! Voilà donc un nouveau faux droit à ajouter à la grande collection des « droits à« : le droit à la formation. Ceci dit, contrairement à la petite parodie ci-dessus, la gauche n’est même pas satisfaite. Pensez donc, si la droite fait une politique de gauche, comment la critiquer ? Simple: 1/ ignorer la réalité: c’est une politique de droite déguisée!, 2/ renchérir: ils n’en font pas assez!, et 3/ le 1 et le 2 à la fois: ils font une politique de droite, mais ils n’en font pas assez. Essayez toutefois de laisser les rôles 1 et 2 à des personnes différentes dans votre parti.

Les salariés ont donc désormais droit à 20h de formation par an, au minimum, soit 120h tous les 6 ans (pourquoi cette précision ? parce qu’il doit y avoir un alinéa égaré quelque part qui dit que…). Comme le signale l’article du Monde:

Les heures de formation pourront s’effectuer durant le temps de travail, avec maintien du salaire, ou en dehors, ouvrant alors droit à une allocation de formation équivalant à 50 % de la rémunération nette de référence. Pour un salarié en contrat à durée déterminée ayant quatre mois de présence dans l’entreprise ou un salarié à temps partiel, ce droit est calculé au prorata du temps de travail effectué.

Tout cela a l’air de cacher un maquis inextricable qui sera tranché en temps utile par les prud’hommes… pour les entreprises qui auront le courage et un service juridique compétent… pour les autres: nada!

Ce texte bien évidemment est d’inspiration syndicalo-medefienne, la fameuse « cogestion ». A vrai dire c’est tout simplement du partage de prébendes. Les syndicats s’en mettront pleins les poches en gérant les organismes créés pour contrôler tout ça, tandis que les grosses boîtes feront payer aux petites les formations de leurs employés. Tout le monde est gagnant, sauf le contribuable, mais on s’en fout du cochon de payeur. Même le gouvernement est content, il n’est plus ultra-libéral, il est libéral maintenant. Peine perdue.

Les critiques de la gauche méritent d’ailleurs le détour:On ne peut pas parler de formation tout au long de la vie si l’Etat n’abonde pas

Pas mal, non ? C’est le député PS de la Nièvre qui le dit. Si c’est pas l’Etat qui paye, donc le contribuable, ça peut pas être de la formation. Ou alors pas de la formation de qualité. Allez savoir ce qu’il veut dire par là. Si l’Etat ne contrôle pas, ils sont foutus de faire n’importe quoi ces salauds de capitalistes! Si l’Etat ne remplit pas les rayons des épiceries, qui le fera ? Leclerc peut-être ?

« une méthode perverse et hypocrite : beaucoup de sucre et un peu de cyanure au milieu ».

(ça c’est de Guigou qu’en rate pas une). Beaucoup de sucre et un peu de cyanure ? Comment elle reconnaît le sucre et le cyanure elle là-dedans ? Je ne vois pas la différence!

Bien évidemment personne n’aura la seule idée libérale valable: rendez l’argent aux salariés, qui eux pourront prendre la décision de se former. Rendez nous notre fric qui nous permettrait d’économiser et de faire une année sabbatique pour aller à l’université. Baissez les impôts et laissez nous travailler moins longtemps (je travaillle à 70% pour l’Etat) pour avoir le temps de nous former. Les adultes sont bien assez grands pour savoir ce qu’il faut faire de leur vie.

D’autre part si les entreprises souhaitent former leurs employés, qu’elles dégagent des budgets. Qu’elles calculent la rentabilité de l’investissement. Arrêtez l’assistanat des entreprises: elles n’en ont pas besoin. Elles ont besoin de liberté, pas de nouvelles lois insipides dont seules quelques grosses entreprises pourront profiter réellement…

Le chef de gang capturé!

Saddam Hussein est maintenant prisonnier des forces armées US en Irak! Le cauchemar va donc définitivement prendre fin pour les Irakiens: ils n’auront plus peur du départ des Américains et du retour de Saddam. Terminé.
Update:
Paul Bremer sur CNN: « Ladies and gentlemen: we got him »
Allez lire les réactions des bloggers Irakiens

Update:
la « biographie » de Saddam par I-Télévision dit TEXTO que « les Américains ont aidé Saddam à mater la rébellion en 1991 » et que « les Américains ont laissé croire à Saddam Hussein qu’il pouvait mettre la main sur le pétrole koweïtien et se sont donnés un prétexte pour contrôler le pétrole irakien » puis en fin de biographie un dernier mot pour dire que la guerre n’était qu’un prétexte (encore) pour « mettre la main sur le pétrole irakien ».
Ils appellent leur journaliste en Irak: « ici les scènes de liesse sont limitées, vous savez ils n’ont pas d’électricité et ils ont du mal à faire le plein ». Yeah right. D’ailleurs sur CNN on entendait pas les coups de klaxon et les coups de feu tirés en l’air. Du tout.
J’ai remis I-Télévision à 16h, toujours plus de conneries. Ceux qui n’ont pas vu CNN et la conférence de presse de Paul Bremer/Gral Sanchez et le Président de la CPA vont se faire avoir: leurs propos sont déformés et des questions auxquelles des réponses claires ont été données (qui va juger SH ? => les Irakiens!) sont carrément omises. « Il est clair que les Américains ne vont pas livrer SH aux Irakiens ». Ce journaliste ne comprend pas l’anglais ou a choisi sciemment de désinformer.
Dans un cas comme dans l’autre il devrait être immédiatement viré.

Une féministe sur 7 conseillers fédéraux

Après les élections au Conseil Fédéral suisse , j’ai pu voir fleurir certains raisonnements collectivistes. Ainsi, ce fut un jour noir pour « les femmes », ainsi, « les étudiants » étaient déçus, les « jeunes » étaient malheureux… Le tout souligné par des images de femmes (socialo-féministes, principalement), pas contentes du tout (il n’y a plus qu’une seule femme sur les 7 conseillers fédéraux, la catastrophique socialiste Micheline Calmy Rey, laquelle, après avoir géré les finances genevoises, pas au mieux vous vous en doutez, s’employe, en tant que ministre des affaires étrangères, à démolir la longue tradition de neutralité suisse), et de collégiens qui disaient sagement que UDC pas bien, Blocher « diktat », comme on leur a appris. (La situation semble meilleure à l’univesité, mais à la high school pratiquement tous les profs ont l’esprit « service public », défendant leurs intérêts de fonctionnaires, trouvent Attac au mieux sympathique au pire sont membres et sont fondamentalement profondément marxistes. Comme si cela ne suffisait pas, la nature de leur métier fait qu’ils ne sont pas touchés par le chômage, emploi garanti, et leurs hauts salaires les rangent bien souvent dans la upper-middle-class, ce qui fait que bien souvent ils sont plus maison-voiture que banlieue-train, ce qui les éloigne encore plus des endroits sensibles, comme par exemple la gare, s’ajoute à cela un pseudo-intellectualisme qui les pousse à rejeter les « solutions simplistes » et le « populisme », parce que eux, hein, ils savent. Bref, toutes les conditions socio-économiques sont réunies pour que l’influence des profs sur les jeunes soit catastrophique (d’où l’importance stratégique de l’abolition des écoles publiques), et c’est effectivement bien souvent le cas, surtout lorsqu’il s’agit pour les jeunes de s’exprimer face à une camére, devant le prof et les autres élèves.)

Seulement voilà, malgré cela, il y a quand même 1 jeune sur 3 qui a voté UDC, alors que la moyenne nationale est de ~27% ! Pourquoi les jeunes votent-ils plus UDC que la moyenne de la population ? Peut-être parce que justement les jeunes, en général, sont plus en contact avec le monde réel que les profs. Les jeunes prennent le train, sortent en boîte, vont à des concerts etc, ce qui peut les amener entre autre à se retrouver la nuit aux alentours de la gare, et, ainsi, ne plus se sentir tout à fait en sécurité, voire à remarquer, pour ceux qui n’ont pas entièrement eu l’esprit renfermé par « l’ouverture d’esprit » gauchiste, que ce problème est lié aux réquerants d’asile comme l’UDC le souligne et comme la gauche le nie, puisque, ma foi, bien qu’à ces heures-là le jeune risque de croiser beaucoup de monde, peu, pour ne pas dire aucun, ne font partie des suisses-blancs-chrétiens-francophones (je cherche une traduction locale de « WASP »). Le candide jeune pourra presque en venir à se demander, comment se fait-il que tant de gens soient éveillés la nuit, ne travaillent-ils donc pas ? Mais, s’ils ne travaillent pas, d’où peut donc bien leur venir leur argent ? Heureusement pour le politically correct, le jeune se rendra rarement compte que cet argent vient fort probablement de la poche de ses parents, lesquels, eux, travaillent.

Bref, dire donc que « les étudiants » sont contre l’UDC, en plus d’être une abstraction collectiviste dénuée de sens, se révèle faux. Qu’en est-il des femmes, qui devraient, selon « certainEs » toutes se sentir révoltées, outrées, scandalisées, de ne plus avoir qu’une seule « représentante » au Conseil fédéral ?

Par exemple, lu aujourd’hui sur le télétexte de la TSR: « CF trop masculin, manifestation « des femmes » samedi à Berne…. « les femmes » indignées »… une trentaine d’organisations féministes, syndicalistes et gauchistes participent à la manif.

Le plus inquiétant est que j’ai pu entendre même des femmes de l’UDC sombrer dans cette identification collectiviste. Pourquoi donc les intérêts et points de vue d’une femme A seraient-ils mieux défendus par une femme B plutôt que par un homme C ? Parce qu’en tant que femme, elle va mieux déféndre les intérêts des femmes ?Lesquels ? Selon la même logique, un blanc devrait défendre les intérêts spécifiques des blancs (lesquels, encore une fois), et un noir les intérêts des noirs. Toujours selon la même logique, le Conseil Fédéral est également censé être représentatif des différentes régions du pays, comme si Genève par exemple avait des intérêts spécifiques qui devaient être défendus par un genevois. La question que je viens à ma poser est, puisque « Genève » a des intérêts si clairs, et que tout genevois ne peut faire que les défendre de par son identité genevoise, pourquoi donc Genève s’embarasse-t-elle d’élections, puisque toute la population genevoise ne peut qu’être d’accord ?

Toujours selon la même logique, en tant que jeune-blanc-homme-genevois, je devrais me sentir « mieux représenté » par un jeune-blanc-homme-genevois barbu socialiste plutôt que par une vieille-femme-noire-appenzelloise libérale? Pourtant, je choisirais clairement la seconde au premier. Pourquoi ? Parce que, quoi qu’en disent les collectivistes, la politique n’est pas une question de « représentation » ou d’identité nationale-cantonale-selon le sexe-selon l’âge, mais une question d’idées. Si le jeune-blanc-homme-genevois barbu socialiste augmente les impôts, les jeunes-blancs-hommes-genevois en pâtiront autant que les vieilles-femmes-noires-appenzelloises. Au contraire, si la vieille-femme-noire-appenzelloise libérale baisse les impôts, les jeunes-blancs-hommes-genevois en profiteront autant que les vieilles-femmes-noires-appenzelloises.

Le plus inquiétant dans l’histoire est de voir que ceux qui traitent l’UDC de « nationaliste », ou lui reprochent de vouloir -selon eux- dresser un groupe contre un autre (les « suisses » contre les « Ã©trangers », les vieux contre les jeunes, les hommes contre les femmes etc), sont justement ceux qui raisonnent en termes de vieux contre jeunes, suisses contre étrangers, hommes contre femmes, comme toutes ces féministes qui ne supportent pas de ne pas être « représentées » par des femmes au conseil fédéral.

Le fait de constater une réalité statistique sur un groupe, par exemple de constater qu’il y a deux fois plus de crimes commis par des étrangers que par des suisses, ou qu’un groupe de la population tel que les profs ou les jeunes aura, sociologiquement, telle ou telle tendance, ne me pose pas de problème, pas plus que de constater qu’il ya plus de crimes commis par des hommes que par des femmes, par des jeunes que par des vieux, contrairement, étrangement, aux collectivistes, qui ne supportent pas que quelqu’un dise qu’il y a deux fois plus de crimes commis par des étrangers que par des suisses, comme si en niant la réalité ils allaient la faire disparaître, sans même tenter de la comprendre: en regardant les statistiques de plus près, on observe que cette différence n’est pas due aux étrangers qui travaillent en suisse, mais aux réquerants d’asile et aux touristes du crime, entre autres les bandes de racailles venant des banlieues françaises. Mais justement, d’où peut-être le silence de la gauche sur ces statistiques, ces détails ne font que donner raison à l’UDC, laquelle, dans sa majorité, ne s’oppose pas aux étrangers en général (contrairement à ce que la propagande gauchiste prétend, l’UDC était par exemple, dans sa majorité, opposée à l’initative des 18%, qui visait à limiter le nombre d’étrangers en suisse à 18%), mais justement pointe sur ces deux problèmes: les abus dans le droit d’asile, que l’UDC souligne depuis des années, et le contrôle des frontières, qu’elle souhaite également voir renforcé, et s’oppose d’ailleurs à toute abolition des frontières pour les personnes, que ce soit l’UE ou les accords de Schengen… (l’UDC était par contre favorable aux accords bilatéraux, qui permettent la libre-circulation des personnes, mais ne suppriment pas les contrôles aux frontières).

Ce qui me pose problème, par contre, c’est de faire un jugement a priori définitif sur un individu selon son groupe, par exemple, de considérer un étranger-jeune-mâle comme un criminel même s’il ne l’est pas, et ça, par contre, ça ne dérange plus les collectivistes: je peux tout à fait concevoir qu’une femme a plus de probabilités d’être féministe qu’un homme, et que donc une féministe va logiquement préférer un gouvernement composé de femmes, et donc qui sera probablement plus féministe. Par contre, là où cela devient incompréhensible du point de vue rationnel, et ne s’explique plus que par de l’identification collectiviste, c’est lorsque les féministes préférent une femme féministe à un homme féministe (sisi, au PS il y en a), lorsqu’elles préférent une femme non-féministe à un homme non-féministe, mais surtout, comble de l’absurde, et c’est bien comme ça que s’expriment les réactions actuelles des féministes, lorsqu’elles préférent une femme non-féministe (par exemple une femme de droite), à un homme féministe (par exemple un homme de gauche).Imaginez le tollé que cela ferait, si par exemple un non-juif disait « oh, mais il y a une juive au Conseil Fédéral, c’est injuste, les juifs ne sont pas 1/7 de la population, les gentils sont sous-représentés ! » (je ne sais pas si il ya ou non des juifs dans l’actuel Conseil fédéral et à vrai dire je m’en contrefiche, mais avant qu’elle démisionne il y avait effectivement une certaine Mme Dreyfuss au Conseil fédéral). Pourtant, c’est exactement le même raisonnement collectiviste que pratiquent aujourd’hui impunément les socialo-féministes, et qui, j’en ai malheureusement l’impression, infecte bon nombre de femmes même non-féministes.

La Pub Asservit

Dans le métro parisien, à la station Tuilerie, j’ai aperçu un beau matin le profil éthéré d’une jeune-femme blonde. Celle-ci avait les yeux clos comme si elle attendait une surprise. La surprise, évidemment, c’était Noël : « Le Bon Marché. Noël Rive Gauche. Les cadeaux ont une âme ». L’idylle fut hélas de courte durée car un philosophe de trottoir avait ajouté une « bulle » contenant la maxime suivante : « La pub asservit ». Je regardai autour de moi afin de voir si en réaction à cette publicité aguichante des hordes de zombies assoiffés de consommation allaient soudain se précipiter au Bon Marché via l’étroite sortie du métro, afin de s’arracher les articles de Noël, mais en vain.

Peut-être avais-je mal compris le message profond du « casseur de pub ». Sans doute l’asservissement évoqué concernait-il exclusivement le « sujet », c’est-à-dire, la blonde. Sans doute cette pauvre créature était-elle maintenue en position photographique par des chaînes d’airain vendues au rayon bricolage du Bon Marché (3ème étage), attachées à ses frèles poignets. Peut-être que la sublime Noami Campbell dont les courbures parfaites hantent l’arrière de nos autobus parisiens est en fait tenue en laisse par Chantale Thomas, créatrice ès soutiens-gorge, le temps d’une campagne publicitaire. Last but not least, lorsque Claudia Schiffer apparaît souriante sous la neige, la tête engoncée dans une parka esquimaude, sans doute a-t-elle les jambes prises dans la glace afin qu’elle n’échappe pas à ses esclavagistes Gapiens.

Heureusement que les « casseurs de pub » sont là pour détourner nos regards concupiscents des courbes féminines des belles esclaves qui ornent les murs, autobus et métros de nos villes afin de nous inciter à pousser notre caddie dans tel ou tel temple de la consommation. Heureusement, que ces parangons de vertu nous rappellent que la vraie liberté, c’est de pouvoir écrire et dire n’importe quoi en utilisant tous les supports à portée de main, papier à cabinet, emballages de chewing gum, murs de monuments historiques, mais surtout supports payés par les méchantes entreprises capitalistes qui obligent des hordes d’esclaves à fabriquer des soutiens-gorge, chaussures de sport ou autres objets de consommation de masse. Heureusement, que les journalistes des médias français sont là pour relayer les exploits dignes de Spartacus de ces gladiateurs des bas-fonds parisiens. Heureusement…