Confiance dans le capitalisme

Tous les matins j’entends Jérôme Bonaldi sur Europe1. Il y tient une chronique sur les innovations techniques, et elles sont légions!

Le même présente une émission, « On vous explique pourquoi » sur France 2. Dans cette émission, il parle à chaque fois du réchauffement planétaire, de la pollution effrenée, thèmes éminemment écolos et prétextes à propagande étatique.

Il ne semble pas faire le lien entre la liberté, qui permet les innovations, et la baisse de la pollution, et celle des polluants qui causent le prétendu « réchauffement ».

Qui comprend encore le lien entre liberté et progrès ? Certainement pas Strauss-Kahn, qui pense que la croissance de 1997-2000 était dûe au gouvernement, et non pas à ceux qui travaillent. Encore un qui croit que tout vient d’en haut. Et dire que l’actuel 1er ministre parle de la « France d’en bas »…

Subventions: et la concurrence ??

Le gouvernement va faire « don » de « notre » argent à France Telecom, entreprise la plus mal gérée de France depuis le Crédit Lyonnais (si l’on exclue la SNCF, où le cataclysme est permanent…). 9 milliards d’euros, pas moins. Même au niveau du budget de l’Etat, ce n’est pas une paille: 20% du déficit prévu cette année!!

J’ai donc été pour le moins surpris quand ce matin l’un des directeurs de Tele2, sur BFM, concurrent de France Telecom, a plaidé pour la subvention à son concurrent! Parce que FT est un « acteur important » du marché, parce que FT est « structurant »… Langue de bois comme un politicien! Son business ne profiterait-il pas d’une disparition de FT ? Après tout, il récupérerait les clients et les infrastructures, non ?

Mais peut-être pense-t-il que la prochaine fois la subvention sera pour lui ? Ou que si FT tombe, c’est tout le secteur des télécoms qui va souffrir…

Décidément, on en finira pas demain de l’Etat interventionniste!

Culture subventionnée

J’aimerais vous signaler un personnage particulièrement nuisible, certainement un bon disciple de Jack Lang, qui doit vous faire « sortir votre révolver » à chaque fois que vous rencontrez son nom : « Christophe Girard, adjoint au maire de Paris en charge de la Culture »

Je l’ai entendu parler sur la « radio des affaires et de l’économie » BFM (très gauche bien-pensante évidemment) et il disait, par une rhétorique particulièrement spécieuse, quelque chose comme (je résume de mémoire) : « Il est scandaleux de s’opposer à une quelconque subvention d’artistes contemporains par le ministère de la culture ou les mairies. Les artistes doivent être libres du pouvoir politique. Donc il faut les subventionner sans contrôle. Ceux qui veulent les contrôler au nom de la morale, du bon goût etc. et/ou supprimer les subventions veulent re-créer un art d’Etat et on a déjà connu ça sous le Troisième Reich ou en URSS sous Staline. » C.à.d., en gros, ceux qui veulent (vraiment) un art totalement libre du pouvoir politique sont des adeptes du totalitarisme : au fou !

Le faux problème de l’immigration

Comment un libéral doit-il penser le « problème » de l’immigration? Quelle elle la solution libérale aux problèmes réels qui se posent? Voilà les questions sur lesquelles je me suis penché dans cet article « Le faux problème de l’immigration« .

Interview d’un malade

Dans le domaine de la santé, la folie continue. La situation de la France est catastrophique*, mais il ne faut pas croire que la Suisse est épargnée. La gauche fantasme sur une caisse unique, genre Sécu en France, alors qu’elle admet elle-même que ça ne ferait pas baisser les coûts. Le centre tente tant bien que mal de masquer l’échec flagrant de la LAMAL, loi sur l’assurance maladie introduite en 1994 par le gouvernement**, qui a mis en place l’assurance obligatoire, car depuis lors les coûts explosent chaque année. La droite se borne à des propositions assez timides, comme restreindre les prestations remboursées par l’assurance de base obligatoire.

Quant à la presse… La Tribune de Genève nous livre l’interview d’un prétendu « spécialiste de la politique sanitaire » et professeur à l’université. Que propose-t-il ? « Une planification nationale** de la main d’oeuvre médicale me paraît indispensable. Nous devons établir une fourchette de densité du nombre de médecins par rapport à la population, pour chaque spécialité, et nous y tenir ». En somme, il reprend la même logique de fou que Ruth Dreyfuss**** : si un cabinet médical ouvre quelque part, les gens autour commencent à tomber malade et à aller s’y faire soigner. Ou bien ? Appliquons cette logique à un autre domaine: les restos coûtent trop cher, donc limitons le nombre de restos à un par quartier ! Même chez les communistes, je n’ai jamais entendu pareille imbécillité, pourtant dans le domaine de la santé ça ne choque personne.

Plus loin, le spécialiste repart de plus belle, se prononçant pour une contribution en fonction du revenu, car « Tous les Etats européens à économie libérale financent leur système de santé en fonction du revenu. » Visiblement, c’est encore plus grave que je ne le pensais: si un pays finance son système de santé en fonction du revenu, je vois mal comment il pourrait être qualifié de libéral…

Moralité: si on veut guérir le système de santé, il faudra commencer par soigner d’urgence les « spécialistes de la santé » et les politiciens en charge de la santé… * voir cet article et celui-ci)

**suite à un référendum, la loi a été acceptée en votation populaire, mais pas de beaucoup, à 51.8%

*** au terme de « planification nationale », je ne peux m’empêcher de penser à The Road To Serfdom, de F. Hayek, qui en explique tout le danger. voir une version courte et illustrée, ou le livre.

****notre très compétente Conséillère fédérale chargée de la santé, la démissionnaire socialiste Ruth Dreyfuss, a interdit pour trois ans l’ouverture de nouveaux cabinets médicaux. Quelques mois plus tard, grand titre de la Tribune: « La
Suisse va manquer de médecins ». Plus loin: « On s’achemine vers une pénurie de pédiatres, ce qui pourrait augmenter encore les coûts ». Merci Mme Dreyfuss.

Absentéisme et Etat

Vous aurez tous compris que le ton de ce site n’est résolument pas pro-étatique, et nous nous « délectons » à commenter les travers de l’Etat français, source d’inspiration inépuisable.
Mais un autre pays en Europe est doté d’un Etat proéminent. Il s’agit de la Suède, ou le gouvernement social-démocrate vient de créer un poste pour le moins inédit: celui de ministre de la Vie professionnelle, dont l’objectif est uniquement de combattre l’absentéisme dans les entreprises !
En effet, chaque jour, ce sont pas moins de 10% des salariés suèdois qui sont absents de leur travail. Plutôt étonnant dans un pays réputé pour sa qualité de vie et son système de santé. La facture est de plus pour le moins salée, l’absentéisme représentant environ 10 % des dépenses de l’Etat !
Mais qui peut bien être responsable de cet absentéisme record ?
La réponse est…l’Etat !
En effet, la législation du travail stipule qu’à partir du deuxième jour d’absence, le salarié touche 80 % de son salaire, payé par l’employeur. Au bout de trois mois, le montant alloué reste inchangé, et c’est l’Etat qui prend à sa charge ces indemnités.
On comprend ainsi aisément que cette formule motive de nombreux salariés à tomber brusquement malade, ce qui leur permet en plus d’économiser les frais de transport et de repas !
Mais que le contribuable suèdois se rassure : l’Etat suèdois a enfin pris la décision de punir sévèrement les mauvais profiteurs, coupables de profiter des largesses de…l’Etat.

Gloire nationale

La gloire d’un pays se limite-t-elle à sa capacité à produire des automobiles? C’est ce que semblent croire bon nombre de personnes quand ils parlent de Fiat et de l’Italie. Avec bien sûr un remède infaillible contre le méchant marché: l’Etat. Il fallait y penser. Même les Italiens en seraient convaincus: il faut sauver Fiat! C’est une affaire « sentimentale » nous dit Le Monde (Le Monde.fr). Les Italiens sont amoureux, ou alors particulièrement fiers de Fiat.. ou bien peut-être est-ce autre chose? « Priver les Italiens de leur construction automobile, c’est leur interdire l’huile d’olive ou les films d’Ornella Muti« . A ce point là? Oui, Fiat c’est l’Italie même, c’est une partie de la culture, du terroir, en un mot c’est l’identitié de l’Italie! Sans Fiat, que serait l’Italie? La Juventus de Turin ne serait sans doute pas devenue ce club prestigieux, appelée « la Grande Dame », maintes fois récompensée par des… Oh, mais alors peut-être que l’âme de l’Italie c’est ça? Le football, le Calcio, Maldini, Del Piero et Vieri?

Comment, vous objectez? L’Italie, dites-vous, c’est une langue, les sculpteurs et peintres de la Renaissance, les palais de Toscane, de Venise, Florence et Rome et ses monuments hérissés voilà près de 2000 ans par les conquérants latins? Mais vous n’avez décidément rien compris! Ce qui fait la grandeur d’un pays c’est sa capacité à produire des automobiles!

Avec le démantèlement de Fiat, il y aurait d’autres conséquences sinistres: Ferrari, et Alfa Romeo deviendraient probablement des marques « allemandes », sous la coupe de Volkswagen. Et le journaliste du Monde d’y aller de son couplet: « Les voitures du peuple, pris d’une boulimie de caviar« ! Quelle insolence tout de même, oser mêler ainsi les torchons et les serviettes! La plèbe allemande et le luxe italien! De la part du Monde on n’en attendait pas tant… Mais tout cela a un but précis: il faut convaincre le lecteur par l’émotion, plus que par la raison, qu’il faut une intervention de l’Etat.

Fiat depuis des années est en perte de vitesse: groupe trop grand, trop diversifié, les propriétaires et dirigeants, les Agnelli, n’ont pas su prendre les bonnes décisions. Au-delà des pertes colossales, Fiat automobile a perdu le leadership européen des ventes, et a vu sa part de marché divisée par deux. Il y a donc un réel problème économique: comment cette entreprise peut-elle retrouver une vigueur et retrouver un niveau de compétitivité suffisant pour être rentable?

C’est une question que ne pose à aucun moment le journaliste du Monde. D’abord c’est la faute à l’euro, car avec les dévaluations de la lire italienne le groupe Fiat n’a pas eu à devenir plus compétitif. Ensuite c’est la faute aux affreux « doctrinaires du laisser-faire« . En ayant démontré que les « sauvetages des firmes » étaient inutiles et coûteux, ces opérations n’ont « plus la côte« . Sauf en France peut-être: Bull, Crédit Lyonnais, Caisse des Dépôts, GAN, SNCF, aujourd’hui France Telecom et demain EDF, prochaine sur la liste, à cause des retraites et des centrales nucléaires vieillissantes. Que des réussites, n’est-ce pas? Comme s’il était besoin de démontrer quoi que ce soit…

Selon l’interprétation, erronée, du journaliste du Monde, les partisans du « laisser faire » (qui s’écrit laissez-faire d’ailleurs) voudraient un Etat garant des lois, producteur du cadre réglementaire, avec pour objectif permanent de « favoriser la concurrence » (1).

Et il ironise sur le peu de « concurrence » qui subsiste en Europe concernant l’automobile: 5 grands groupes, 3 allemands et 2 français. Curieusement il oublie de préciser qu’ils ne sont pas les seuls à vendre des voitures en Europe, il y a aussi Fiat, pas encore enterré, General Motors, Ford, Toyota, et une multitude de japonais et coréens dont je ne saurais distinguer les marques du groupe. Car il y a les groupes et ses déclinaisons: les marques. Combien y-a-t-il de marques en vente en Europe ? Concurrence, concurrence!

Mais rassurez-vous: malgré les discours, le protectionnisme et l’interventionnisme continuent. Si les salariés malheureux de United Airlines n’ont rien eu, les agriculteurs US recevront des dizaines, voire des centaines de milliards de dollars. En Europe « la liste des interventions publiques est longue et multinationale« . Et le journaliste de citer des opérations proprement scandaleuses, comme celle de la vente au rabais des parts du Crédit Lyonnais encore détenues par l’Etat. Combien de milliards perdus par les contribuables, au nom de la fierté nationale? Prenons un autre étalon: combien d’heures payées au SMIC les Français auraient-ils économisées ? Combien d’années ce luxe représente-t-il ?

Bien qu’il reconnaisse la nocivité de l’action de l’Etat (réflexe nationaliste, calcul électoral), il ne s’attarde pas plus dessus. Il préfère citer les « bonnes » raisons. Comme s’il pouvait y en avoir une seule de déshabiller Pierre pour habiller Paul.

L’argumentaire servi est déjà discrédité depuis 150 ans par Frédéric Bastiat, mais peu importe, les sophismes ont la vie dure. Par exemple celui-ci: « en disparaissant, Fiat mettrait en péril toute une chaîne d’activités comme les sociétés de design, pivots de la création italienne« . D’une part il n’est pas question de faire « disparaître » Fiat d’un coup de baguette de magique. D’autre part, si les sociétés de design reposent uniquement sur l’existence de Fiat, leur importance doit être finalement limitée. Enfin, quand bien même elles disparaîtraient, elles seraient remplacées par d’autres activités plus rentables car c’est cela le sens d’une faillite: réallouer le capital à un usage meilleur.

Objection, dit Le Monde: en Europe les entreprises défaillantes sont bien remplacées, comme aux USA, mais elles n’arrivent pas à grandir et remplacer les grandes, dixit une étude de l’OCDE. C’est certainement dû au climat, n’est-ce pas? Comment, vous me dites que la météorologie n’a rien à voir avec tout cela? Alors les Européens doivent être paresseux? Comment, ils travaillent d’arrache-pied? Alors c’est peut-être que toute entreprise qui grossit apporte de multiples ennuis fiscaux à ses propriétaires et même aux employés!

Une dernière statistique insensée est brandie au secours de l’interventionnisme: « Le tissu industriel italien s’est réduit aux petites firmes« . Est-ce là un mal? Plus petites donc plus réactives, plus petites donc plus innovantes, plus petites donc plus vite remplacées… Aux Etats-Unis la croissance de l’emploi provient essentiellement de ces petites entreprises, et le nombre d’employé par entreprise baisse constamment. La croissance s’effondre-t-elle? Bien sûr il y a un creux, mais est-il aussi profond que celui que nous traversons ici depuis 2000? Non, bien entendu. Alors pourquoi ce journaliste prétend-il que les petites entreprises sont « incapables de tirer la croissance« ?

Décidemment, les journalistes n’ont toujours rien appris en matière d’économie, et les raisonnements biscornus ont la vie dure. Il suffirait d’un peu de bon sens parfois, et de dédramatiser: les employés de Rover sont toujours au travail après le rachat par BMW, ceux de Rolls-Royce par VW, et ce n’est pas demain la veille que le savoir-faire italien en design sera renvoyé aux oubliettes. Quand à la culture italienne, si elle se limitait aux voitures…. vous imaginez si on disait de la France qu’elle se limite à Peugeot et Renault? (1): Le journaliste connait vraisemblablement les bases de l’économie « néoclassique », qui se trouve dans un monde abstrait, mathématique, où des agents économiques agissent par calcul selon des règles réduites à des équations, dans un environnement de concurrence pure et parfaite. On est loin, très loin, très très loin des économistes dits « autrichiens » comme Von Mises, dont la principale oeuvre s’intitule, je le rappelle, l’Action Humaine, car les économistes ont tendance à évacuer le facteur humain: il est par trop incompréhensible, imprévisible… il ne se laisse pas facilement réduire à des équations!

Les « modérés »

Dans une discussion sur l’Islam, il y aura toujours quelqu’un pour dire: « oui mais en Europe, ils sont modérés… » ou un truc dans le genre.
Pour évaluer la modération des musulmans d’Angleterre, allez donc lire cet article sur le site de la BBC: « War on terror ‘threatens’ UK Muslims ».

A + de 50% ce n’est pas Osama le terroriste du 9-11, 11% pensent que les attaques contre NYC c’est une bonne chose, justifiée…

Modérés ?

Joyeux Noël (bis)

Profitez en un peu!

Un Joyeux Noël

Cette année, Patrick, SDF de 43 ans, va feter noel dans son appartement au lieu du squat habituel…
Et 2003 commence par une lueur d’espoir : Patrick n’est plus SDF. Il y a quelque années, un homme comme vous et moi, ébéniste de métier, est tombé dans le coma suite à une hémorragie cérébrale..
Il s’est réveillé à moitié paralysé, et sa vie a basculé. Il a perdu son emploi et son logement, il a commencé à boire et tout est allé très vite.
Il est devenu ce que l’on appelle un SDF.

Il y a quelque mois, Patrick a décidé de s’en sortir et de chercher un appartement.
C’est là que je l’ai rencontré. J’ai commencé par lui communiquer des coordonnées d’institutions, chargées de s’occuper de lui.
Il a donc vu une Assistante sociale, il a pris contact avec le CCAS, il a demandé un logement à l’OPAC HLM… Rien.
Ayant moi même fait ces démarches auparavent, je le crois quand il me dit qu’il a été reçu « comme une merde ».

Patrick squattait dans une chapelle humide, sans eau ni electricité, il était hors de question qu’il passe l’hiver là-dedans.

3 mois plus tard, j’ai finalement réussi à trouver un propriétaire (que je remercie au passage) acceptant de loger Patrick dans un appartement propre et meublé.

N’en déplaise à tous les anti-liberalisme et anti-capitalisme, c’est moi, Claire, Libérale ET capitaliste (ouh la méchante !) qui ai fait preuve de solidarité.
Aucune loi ne m’a obligé à le faire et ce n’est pas l’Etat qui m’a facilité la tâche.
Non, il aura suffit d’un peu de bonne volonté, d’un peu de temps, de personnes sympathiques(1) et de persévérance…

Pour enfoncer le clou, sachez que nous en avons retiré un certain profit, que ce profit n’est pas pécunier et pourtant inestimable..

Cette petite histoire pour prouver que la solidarité n’est pas le monopole de l’Etat. Mieux, l’Etat ne sait pas être solidaire malgré le RMI.

La solidarité se pratique à l’échelle humaine, non pas en payant ses impôts et autres taxes, mais en agissant.
C’est par l’action que l’on peut juger un individu, qu’il soit libéral ou pas peu importe.

Aussi, quand je vois les socialistes et autre gauchistes s’arroger le monopole du coeur, cela me fait gerber. Surtout quand ils n’ont jamais aidé un individu en difficulté, pour peu qu’ils en aient déjà rencontré un.

La solidarité existe, elle ne porte pas de drapeau, elle n’est pas un parti politique, elle EST.

Joyeux noël et bonnes fêtes de fin d’année à tous ;) (1) Merci donc à :
M. Patrick S. Propriétaire
M. Patrick A. Association ARTAP
M. Pierre C. Assureur
Mme Véronique W. Agent Immobilier