Où il est question de pourquoi libéralisme et démocratie ne sont pas compatibles, des divers aspects de la démocratie sous l’angle libéral, ainsi que de la question de l’abstentionnisme:La démocratie, ennemie du libéralisme
Pourquoi il faut supprimer le SMIC
J’ai écrit un article à propos de la suppression du SMIC et pourquoi celle-ci sera profitable à tous.
Vous pourrez le trouver à l’adresse suivante : Pourquoi il faut supprimer le SMIC
Où ça libéral ?!
Sauvetage d’Alstom, modification de la loi de 1970 sur les stupéfiants afin de réprimer réellement les fumeurs de Cannabis, augmentation des taxes sur l’essence / les cigarettes / l’alcool, suppression d’un jour férié, maintien du régime de retraite par répartition, création de nouveaux offices / observatoires / commissions étatistes, nouveaux « droits à « .. et j’en passe…
Celui ou celle qui ose vous parler de « la politique libérale menée par le gouvernement » est soit un menteur, soit un con !!
L’engagement libéral
Le libéralisme est actuellement impopulaire parce qu’on a appris aux Français à penser à l’envers. Comme toute idéologie, et à fortiori en tant qu’idéologie juste, nous avons un fort potentiel de séduction, que même les tentatives de diabolisation ne pourront endiguer – si Le Pen, avec un programme imprécis et nationaliste, peut faire 15%, alors nous pouvons faire 55%. Toutefois, il s’agit d’un combat, et comme dans toute lutte il faut s’attendre à prendre des coups, sous des formes attendues ou non, et donc prévoir de les encaisser et surtout de les rendre. Autrement dit il faut se placer dans une logique de guerre pour gagner. Cela, je ne suis pas sûr que les libéraux Français soient prêts à le faire.
Au congrès fondateur des Cercles Libéraux, je disais à Alain Madelin qu’il existe une authentique dynamique de la provocation qu’il faut savoir utiliser aussi – manifestement il préfère écouter ses conseillers en communication grâce auxquels il fait un cinquième des voix de l’homme politique le plus diabolisé de France. Certaines rumeurs disent qu’il veut se réorienter vers la presse? Très bien, les libéraux en ont besoin… Mais il ne faut pas oublier une chose : un système équilibré presse/politique, comme celui dont dispose la gauche aujourd’hui, est bien plus puissant qu’un organe politique ou de presse isolé. Les libéraux ont besoin de politiciens aussi.
Aujourd’hui à l’aube du XXIème siècle, le gouvernement de la Communauté Européenne veut démarquer notre politique de celle des Etats-Unis ; nous pourrions être à l’avant-garde de la liberté en dérégulant bien plus qu’à l’Ouest, mais ils ont choisi de continuer sur les traces de Mitterrand et de ses 40 millions de voleurs – car c’est le nombre de Français qui bénéficient aujourd’hui du produit de l’exploitation publique de la société civile. Une majorité donc – mais qui, en abandonnant les subventions et autres formes d’assistanat pour l’activité et le libre-échange, pourrait s’enrichir considérablement.
Convaincre des gens qui raisonnent plus avec leurs tripes que leur tête qu’ils ont tout à gagner à mettre en jeu leurs avantages acquis et autres privilèges contre une chance d’être des locomotives au train du progrès n’est pas une affaire aisée : la peur du changement est toujours plus forte que l’appât du gain. Mais nous avons pour nous le bon droit, ce qui peut sembler désuet mais ne l’est plus tant que ça à l’heure où des voix de plus en plus nombreuses s’élèvent pour demander le retour à l’ordre. Ne nous y trompons pas : il nous faudra y répondre, ou nous en serons les premières victimes ; il n’est rien de plus facile que de sacrifier le messager du mal.
Il faut attendre nos ennemis politiques au seuil de leurs cauchemars, pour leur faire passer des nuits d’angoisse à se demander laquelle de leurs turpitudes sera demain par nous révélée. Il faut que demain, comme nous parfois aujourd’hui, ils appréhendent de parler ou de défiler en public de peur de ne recevoir que des œufs et des tomates en partage. Il faut que, comme nous somme aujourd’hui obligés à tout bout de champ de nous dédouaner en permanence du racisme dont on nous accuse honteusement, ils soient obligés de dire « mais je ne suis pas communiste » toutes les deux phrases. Il faut les pousser au suicide par la boue dont nous devons les recouvrir – et ce ne sera que peu venger les victimes du suicide fiscal qui tombent nombreuses chaque année.
Attention à ceux qui, aujourd’hui comme hier, veulent accepter la honte pour éviter la guerre. Comme l’a si bien dit Churchill, « ils auront la honte et ils auront la guerre » – et personne ne gagne jamais sans livrer d’offensive. Alors, à l’aube et par grand froid, attaquons! Nous n’avons rien à perdre que notre impopularité!
Un discours à la gloire de Satan
A la suite d’une invitation à lire et éventuellement signer la pétition sur la recherche mentionnée ici par Claire, voilà la réponse que j’ai reçue sur une mailing-list:
Mais… ce sont des chercheurs de la recherche publique qui lancent cette petition. Des gens qui se financent par de l’argent vole par l’etat sous forme d’impots. Comment peux-tu les soutenir?
Voici ma réponse. Quand on a reproché à Churchill de soutenir Staline contre Hitler, celui-ci a déclaré: « si le diable en personne attaquait le 3ème Reich, je courrai à la Chambres des Communes faire un discours à la gloire de Satan ».
Quand on doit décider de soutenir ou non une action, ce ne sont pas les personnes mais les actions qu’il faut juger. Ne vous y trompez pas : je ne recours absolument pas à l’argument 68ard selon lequel personne n’a le droit de juger un être humain – pour moi, tout le monde a le droit de juger tout le monde, parce que l’exercice du jugement appartient au cercle de la pensée, qui se produit à l’intérieur de la propriété stricte et inacessible de tout individu : son esprit. J’ai soutenu l’abominable Bush lorsqu’il a décidé de mettre fin à l’encore plus abominable régime Baath’iste, comme je soutiens dans leur lutte pour la légalisation des drogues des groupes gauchistes dont je sais pourtant que leur but ultime est de mettre en place un système bolchévique. Mon jugement, je l’exprime sans réserve : tous les hommes d’Etat sont des délinquants et des criminels ; tous les bolchevistes sont complices par leur silence des crimes qui sont commis aujourd’hui encore par leur amis ; mais cela ne fait pas de chacune de leurs actions un délit ou un crime.
Même Le Pen, comme le chantaient si bien les Inconnus, ne dit pas *que* des conneries. C’est impossible, aussi impossible que d’être parfait. Comme le me rappellent innocemment certains, croyant que je n’en ai pas pleinement conscience, le monde n’est pas tout blanc ou tout noir. Même Arlette Laguiller peut avoir de bonnes idées. Même Chirac, même Hollande, sont capables de faire quelque chose de bien. Même l’Abbé Pierre peut faire des conneries, des grosses mêmes. Murray Rothbard, un des plus grands théoriciens de la Liberté qui ait jamais existé, s’est en son temps en partie fait avoir par la propagande soviétique – il se méfiait tant de son propre gouvernement qu’il s’est trop vite opposé en bloc, commettant là une lourde erreur qui pèse encore son poids aujourd’hui (1)
Le plus important, c’est de ne jamais se compromettre face à ses propres idées, et de ne jamais se mentir à soi-même en laissant persister la plus petite incohérence. L’incohérence, cela peut paraître un concept abstrait et ennuyeux ; pourtant c’est la raison même pour laquelle les communistes, avec toutes les bonnes intentions de la plupart d’entre eux, n’ont pas sur voir arriver la catastrophe dans laquelle ils jetaient corps et biens les peuples qu’ils voulaient sauver. C’est la raison pour laquelle ceux-là mêmes qui s’étaient donné pour mission d’empêcher à jamais l’horreur nazie de revenir font bouillir à nouveau la marmite ancestrale de la haine du Juif. C’est la raison pour laquelle aujourd’hui encore, des deux côtés de l’Atlantique et pour différentes raisons, on arrive à croire que la Guerre c’est la paix, et que la Paix c’est la guerre.
La politique n’est pas faite pour les paresseux. La paresse intellectuelle peut tuer, lorsqu’on se trompe de cible et s’égare pour longtemps sur des chemins périlleux où rampent les bonnes intentions irraisonnées comme autant de serpents ; et les voies de l’Histoire sont jonchées de mines antipersonnel qui arrachent les pieds des enfants, de maladies incurables et de crises économiques qui, tuant vite ou lentement, n’en font atrocement souffrir.
Si vous ne voulez pas vous plonger dans la théorie, si l’économie vous ennuie, si vous ne vous donnez pas la peine d’écouter Arlette Laguiller à la télévision parce que c’est Arlette Laguiller, ni Le Pen parce que c’est Le Pen, que vous n’avez jamais lu Le Capital parce que c’est « un bouquin de communistes, et chiant en plus », ni Mein Kampf (« quoi, ca existe en français??? »), ni, tenez, dans un autre registre tout de même, l’Ethique de la Liberté « jamais entendu parler » hé bien faites coiffeur, ingénieur, boulanger, ou même rentier, ou fonctionnaire, mais je vous en supplie, ne vous mêlez pas de politique. Les enjeux sont tout simplement trop élevés pour les cuistres. 1: Rothbard, qui avait pourtant l’esprit critique aigisé, a ainsi répété par paresse intellectuelle pas mal de mensonges communistes pendant la guerre froide. Ceci devrait rappeler à chaque libéral à quel point il est aisé, même pour les meilleurs d’entre nous, de tendre le bâton pour se faire battre.
La chasse aux fraudeurs
Dixit Le Monde:
« Le fisc pourra demander les fichiers clients aux opérateurs de télévision câblée ou satellite. A raison de 116,50 euros par redevance sur la télévision couleur, et d’environ 500 000 fraudeurs estimés, la mesure pourrait ainsi rapporter à l’Etat quelque 60 millions d’euros à terme. »
La Gestapo fiscale fait du bon boulot. 116,5 euros. Bah. C’est quoi pour un SMICard ? 2 journées de travail complètes ?
Comme d’habitude on va donc payer pour des choses dont on ne veut pas. Je ne regarde ni la 2 ni la 3, ARTE je payerais pas pour si j’avais le choix, et la radio j’ai pas le temps.
Le Monde nous informe aussi que:
« La redevance télé, actuellement considérée comme une « taxe parafiscale », devrait se transformer en impôt en 2004« .
Erf. Que dire de plus ?
Mise à jour:
signalé par Eric ABC, voici le responsable: un parlementaire UMP bien sûr! Les champions de l’ultralibéralisme qu’on vous dit! Notez que c’est le même qui propose une « CNN à la française », c’est à dire avec encore plus de mensonges (cf l’affaire « Amanpur »)
Défendons la recherche
Au cours de l’été 2003, et dans la plus grande indifférence, 25 essais au champ destinés à évaluer de nouvelles variétés végétales, ont été détruits. Ces saccages répétés affectent gravement notre capacité de recherche en biotechnologie végétale. Ils menacent, à terme, notre indépendance et notre compétitivité en matière agricole et alimentaire. Parce que ces essais au champ sont indispensables à la recherche en biologie végétale et à l’amélioration des plantes, mais aussi parce que les destructions ne sont ni légales, ni légitimes, nous prenons l’initiative d’une pétition nationale adressée à l’ensemble de la communauté scientifique française publique et privée.
En voilà une bonne idée ;)
Semaine de 4 jours
Après la mixité hier, voici la semaine de 4 jours! Sous le titre « la droite relance la guerre de la semaine scolaire de 4 jours« , 20 Minutes nous livre une pleine page sur ce débat d’intérêt national essentiel!
Comme pour la mixité, c’est un sujet sur lequel les parents semblent presque unanimes: emmener les enfants à l’école le samedi matin, quelle plaie! Et puis ça gâche le weekend… Sauf que comme on ne choisit pas l’école de ses enfants, on subit ce que décide (démocratiquement ou non d’ailleurs, je ne le sais pas) quelqu’un d’autre ou un groupe d’autres personnes.
Comme pour la mixité la solution est simple: laissez le peuple choisir l’école de son choix, en ouvrant à la concurrence l’école. On verra ensuite si la semaine de 4 jours est ou non adapté au rythme des élèves (selon les classes d’âge, le sexe etc…), et si malgré cela d’ailleurs les parents préfèrent ou non une semaine de 4 jours.
Bref, rendez le pouvoir à ceux auxquels vous l’avez confisqué, à ceux auxquels il revient légitimement, aux PARENTS!
Mixité totale
Dans leur quête d’égalité totale et permanente, les collectivistes nient toutes les différences. Il ne doit pas y avoir de beau ni de fort, encore moins de riche. Mais il y a pire: nier les différences entre sexes.
Dans cette optique, et couplée à une vision « progressiste », la mixité a été introduite dans les écoles dans les années 60. Quel bilan en a été tiré ? Etait-ce vraiment au bénéfice des élèves ou de l’idéologie ? Alors quand des sociologues tentent de savoir ce qu’il en est réellement pour les élèves, vous imaginez le tollé politique!
C’est ainsi que dans la double page consacrée à ce sujet dans 20 Minutes du 18/09/03, on peut lire « Droite et gauche, tous unis pour la mixité« . Amusant de voir que les conservateurs de droite ne veulent plus rien conserver du tout.
Evidemment les parents n’ont pas voix au chapitre. Quoi ? Quelles associations de parents d’élèves ? Depuis quand elles ont leur mot à dire sur le fonctionnement des écoles ?
Le seul moyen de mettre fin à ces débats, et aussi de savoir ce qui est réellement plus efficace (mixité totale, limitée à des classes d’âge, à certains cours, pédagogie adaptée par sexe…), c’est de rendre la liberté aux parents d’élèves: laissez les choisir la bonne école pour leurs enfants. Rendez l’argent englouti dans le monstre préhistorique, et laissez faire!
Planète Terre
Imaginez un panneau d’autobus de forme rectangulaire, se profilant sur un ciel bleu azuré, sur lequel apparaîtrait la destination de rêve « PLANETE BUS ». En dessous de cette vision onirique, imaginez un texte poétique énumérant les vertus de cette entité céleste qu’est la RATP :
« – Les transport en commun gérés par la RATP, assurent 25 % des déplacements motorisés en Ile-de-France pour 3,6 % de l’énergie consommée en occupant seulement 4 % de la voirie.
– Le métro, le tram et le RER, consomment 7 fois moins d’énergie par voyageur transporté que la voiture
– Les 4000 bus de la RATP ne représentent que 2 % des émissions polluantes du trafic routier en Ile-de-France.
_ En 2004, les 4000 bus de la RATP vont constituer la flotte de « Bus écologiques » d’Europe
Les premiers engagements de la RATP : 1999, signature de la Charte des Entreprises Publiques pour le Développement Durable. 2003, signature de la charte UITP du Développement Durable (Union Internationale des Transports Publics). Adhésion de la RATP au Global Compact : Pacte Mondial des Nations Unies autour des 9 principes universels relatifs aux Droits de l’Homme, aux normes du travail et de l’environnement. »
Imaginez ensuite, en lettre de feu, cette proclamation
« DEPUIS DE NOMBREUSES ANNEES, LA RATP S’EST FORTEMENT ENGAGEE EN FAVEUR DU DEVELOPPEMENT DURABLE PARCE QU’ENSEMBLE NOUS POUVONS FAIRE BEAUCOUP POUR LA PLANETE. »
Vous venez juste de lire la nouvelle annonce publicitaire de la RATP, publiée actuellement en pleine page dans le Figaro.
De prime abord, on ne peut que se féliciter des accomplissements exemplaires en manière de protection de l’environnement de cette entreprise-phare de l’écologiquement-correct qu’est la RATP. Cela correspond tout à fait aux grands desseins de nos hommes et femmes politiques en terme d’écologie.
Cependant, après quelques moments de réflexion, on finit par trouver tout cela bien ennuyeux : le panneau, la destination, le ciel bleuté, la liste des accomplissements exemplaires, les engagements solennels et la proclamation racoleuse. On se croirait à la distribution des prix d’un élève de sixième dans les années 60. On préférerait plutôt une annonce publicitaire dans le style de celle d’une techno-parade « trash », affichant par exemple des photos de
– milliers de transiliens furieux, stressés et serrés comme des sardines dans des rames de métro bondées au mouvement limité pendant des « mouvements sociaux »
– centaines de kilomètres d’embouteillages de voitures au touche-à -touche par un temps de cochon et un froid de bête, sur les grands axes routier menant à la « Kapitale »
– directeurs au bord du dépôt de bilan, du suicide, et de leur fenêtre, attendant désespérément l’arrivée de leurs employés coincés dans lesdits embouteillages
– des millions de contribuables normands, bourguignons, alsaciens, …, en costume régional, maudissant les milliards de déficits annuels qu’ils sont obligés d’éponger chaque année pour faire vivre quelques milliers d’employés de la RATP en région parisienne et financer leur comité d’entreprise
– animaux volants, nageants, rampants, … mourant sous les effets des rayons radio-actifs de l’uranium utilisé pour produire l’énergie « propre » qui permet aux trains de la RATP de se mouvoir entre deux grèves
– agents de la RATP brandissant fièrement leurs diplômes de développement durable, de respect des droits de l’homme, et de respect des normes du travail, tout en repoussant d’un bras d’airain les usagers à genoux les suppliant d’assurer un « service minimum »
Ca, ça en jetterait.