La propagande démasquée

Je m’amuse toujours lorsque je lis les commentaires postés sur les forums de médias divers. Les lecteurs ne sont pas dupes. Ils comprennent très bien qu’on leur sert de la bouillie pour chat, que les médias mentent, qu’ils sont asservis au pouvoir en place. Quand ce n’est pas à une idéologie particulière…. Samedi dernier, je n’ai pas pu vous faire profiter d’une comparaison entre Le Monde et Les Echos dans le traitement d’une « information » importante: la pression fiscale en France est toujours à un niveau record, malgré les soi-disant baisses d’impôts. Et voilà que je tombe sur l’article de tf1.fr sur le même sujet. Mais cette fois-ci, mon oeil s’est arrêté sur les commentaires de l’article…

Tout d’abord, voici des extraits de l’article: « Laurent Fabius peut se réjouir de présenter des chiffres moins affolants aujourd’hui ». La baisse ? 0.2 point: une baisse de 45.7% à 45.5%. Une pécadille. Quand on mesure le fait que la croissance de l’économie est en grande partie responsable de ce fait, laissez moi rire.
Ensuite, un petit couplet sur la nécessaire poursuite de cette baisse par Florence Parly et Laurent Fabius, agrémenté par des prévisions sur la baisse de la dette etc…

Un article un peu tendancieux tout de même! Les Echos de samedi donnaient pour mort le plan de baisse des impôts et du déficit, calculs à l’appui: coût des 35h, baisse de la croissance etc… Même Le Monde ne faisait pas preuve de tant d’optimisme mais noyait le poisson, en oubliant de parler de l’état d’avancement du plan Fabius.
Et cela, les lecteurs du site s’en sont rendus compte: les commentaires sont unanimes et parlent ouvertement d’allégeance de tf1.fr au gouvernement!
En vrac: « Certes il y a une très lègère baisse des prèlèvements, mais l’année dernière avait constitué un record en matière de prélèvements!!!! Et ceci en pleine période de cropissance » ou encore: « Cet article est beaucoup trop complaisant pour une baisse minime de quelques dixiémes de point. » « TF1 s’est reconvertie en agence de propagande gouvernementale! Un petit coup de pouce au PS à la veille des élections municipales! bien joué! Tant pis pour la democratie! » « c’est pas quelques mediodres reductions qui vont compenser des annees d’ultra-fiscalite. Si vous voulez aider la gauche dans sa re-conquete du pouvoir – affichez vos idees clairement » « cette « diminution » devra être regardée pour ce qu’elle est : une probable augmentation. »

Malgré le matraquage des médias, les français ne perdent pas le sens critique. La réalité est celle que nous vivons, pas celle décrite par les médias. Espoir!

L’entreprise philantropique

Un bon rappel dans la page Idées des Echos: le but d’une entreprise est d’enrichir ses actionnaires, en faisant des profits. Et c’est là toute la logique du système capitaliste, et c’est bien celle là même qui est refusée quand on refuse les licenciements dans les entreprises profitables. Dans un article qui remet les pendules à l’heure, Phillipe Hayat, PDG de Kangaroo Village, nous rappelle quelques vérités essentielles: les entreprises fonctionnent pour le bien des actionnaires, c’est à dire de leur propriétaire. Il compare quatre visions de chefs d’entreprise différents: un « passionné par le développement de ses produits, [qui] conserve ses réflexes d’inégnieurs ». un deuxième « la performance de l’entreprise se mesure à la satisfaction de ses clients ». Un troisième: « la capacité à créer un environnement interne stimulant et convivial, […] tout en faisant converger leurs efforts. » Et le dernier qui privilégie la performance brute, le résultat d’exploitation de la société.

Il souligne que les quatres ont raison et tort: toutes ces composantes sont essentielles au succès, mais « elle est incomplète ». Pourquoi ? « Car en définitive, elle appartient à l’actionnaire ». Suit ensuite un petit cours de finance sur comment l’actionnaire calcule la rentabilité de ses investissements, et des notions sur les placements alternatifs au cas où le placement se révélait inadéquat, càd non conforme aux attentes.

Il constate qu’aujourd’hui, « la sanction de l’actionnaire est implacable ». Celui-ci est rationnel, et choisit ses investissements de manière froide: « leur objectif est de rentabiliser les capitaux investis dans des délais de plus en plus courts, par des raisonnements souvent froids et sans état d’âmes ». Effectivement, pas de place pour le blabla syndical dans la finance. Il note aussi le rôle des fonds de pension. Arrivé à ce stade de l’article, j’ai été pris de peur: et si maintenant il dénonçait l’hydre capitaliste, la bête immonde ?

« Ces raisonnemens conduisent ainsi à des situtations jugées paradoxales par le grand public ». En filigrane, il cite Michelin qui licencie alors que l’entreprise a fait des bénéfices importants. Il souligne que ces licenciements sont réclamés par les actionnaires pour accroître la rentabilité à long terme du titre. Et voilà la phrase clé de l’article: « l’objectif d’une entreprise est de créer de la valeur et non des emplois ».

Loin de le regretter, il chercher à réconcilier cette vision financière avec celle défendue par les quatres idéalistes du début. En effet, il n’est pas possible de créer de la valeur sans personnel, sans clients satisfaits etc…

Ce faisant, il oublie de souligner que les projets les plus socialement utiles sont aussi les plus rentables. Il se trouve que les mécanismes de marché encouragent les entrepreneurs et les investisseurs à parer aux besoins les plus urgents. Et c’est justement ce que font les fonds de pension quand ils investissent dans les secteurs les plus rentables. Ce sont de formidables catalyseurs de l’activité entrepeneuriale, et leur rôle positif devrait être plus amplement souligné.

Néammoins,enfin un article positif dans un journal français!

Promiscuité sociale

Comme je l’explique dans l’article précédent, le concept de mixité sociale est à la mode. Il est prétexte à nouveaux pillages, nouvelles lois et nouvelles contraintes. Tout ce dont vivent les hommes de l’Etat. La mixité sociale, grande question. Il fallait être ministre pour se la poser. Maintenant, c’est fait. « Ghettos de riches d’un côté, quartiers pauvres et banlieues dites sensibles de l’autre. » Les maires s’en inquiètent d’après les Echos: « le repli identitaire des citadins avec les phénomènes de grégarisme et de rejets inhérents qui aboutissent à un marquage croissant des territoires urbains, n’a jamais été aussi prononcé ».

Quel constat! Le socialisme divise la société. Il y a ceux qui se font racketter, et ceux qui profitent de la manne. Mais ceux qui profitent de la manne ont été dressés contre les autres par la propagande des médias, de l’Education Nationale etc: en France, les riches sont forcément méchants, exploiteurs et chanceux, car on ne devient pas riche par le travail! Quand aux pauvres, appauvris par le socialisme, que l’Etat empêche de travailler et de vivre dignement, ils sont aussi dans le collimateur des autres, car quelle inégalité de traitement entre ceux auxquels on paye les vacances, on offre la cantine et la garderie et ceux qui payent leur tiers provisionnel, leur taxe d’habitation et autres!
Aujourd’hui cette division sans cesse plus grande passe dans les faits. Il existe une telle insécurité dans certains quartiers que les plus aisés partent. Devant la perte de repères aussi ils partent. Et les pauvres qui voudraient partir ne peuvent le faire car évidemment si les prix des loyers baissent dans certains endroits, la pénurie administrée les laisse tout de même exsangue, quand au départ pour un autre quartier, c’est forcément hors de prix.

Et dans ces quelques lignes on retrouve aussi toute la haine contre la différence. Il est impossible que des populations puissent vivre sur un territoire commun et ne se « mixent » pas. Mais que s’est il réellement passé alors ? Est un racisme latent des populations ? L’article donne là encore des clés: « Les choses ont basculé au début des années 80, avec le remplacement massif des locataires stables par des populations en voie d’insertion s’agissant des immigrés ou d’occupants en situation très précaire du fait de la dégradation du marche de l’emploi ». Lisez: le départ massif des locataires qui payaient leur loyer devant les immigrés fraîchement débarqués et les nouveaux pauvres D’ailleurs qu’est ce que veut dire « en voie d’insertion » la même chose que « en voie de développement ?
L’article décrit aussi la triste vérité des cités: « grands ensembles dégradés en proie aux violences urbaines et cumulant les handicaps en termes d’activités économiques, de services et d’équipements… ». Bravo de s’en rendre compte, il est temps en effet! Et le journaliste de continuer: « beaucoup de maires rechignent à accueillir des HLM ». Vous permettrez monsieur de respecter un peu la démocratie dont vous vous faites le chantre: il arrive souvent que les élus soient élus justement pour préserver la qualité de vie, qui est menacée par les HLM (la population des HLMs pour parler juste).

Et devrais je m’étendre sur l’opportunité de cette loi pour les socialistes du Parti Socialiste ? Quel bonheur un réservoir de pauvreté dans chaque ville, acquis à la cause de ses maîtres, ceux qui lui donnent moultes subventions et autres coups de pouces. Emplois réservés, factures d’EDF payées etc.. Comment ne pas voter pour la main qui vous tend la nourriture (en fait, les miettes des impôts pris aux autres!) ?

Bref, ce nouveau concept va encore casser plus la société française, en brisant les équilibres locaux, en rompant les consensus établis. Une bonne loi dirigiste, bien de chez nous. Merci Mr Jospin, Bresson et Gayssot!

Logements « sociaux »

Parce que le désastre des cités HLM, des banlieues sordides et des bandes organisées ne suffit pas, il faut construire d’autres HLM.
Quand une catastrophe a atteint une ampleur considérable, il faut en rajouter! « Le gouvernement veut relancer la construction des logements sociaux ». Je pourrais presque m’arrêter à ce titre tellement il est contraire à toute logique, même au bête pragmatisme qui consiste uniquement à réagir sans idées.

Revenons un peu sur les faits: en France, l’Etat, grand pourvoyeur de solutions pour tous aux dépens de tous comme dirait Bastiat, a décidé que le logement, c’est un droit. Enfin, pas encore mais presque. Il y a donc, entre autres ministères inutiles, un secrétariat d’Etat au logement. Vous croyez savoir choisir votre maison, votre sweet home, tout seul, mais détrompez vous. L’Etat veille, et va pourvoir à vos besoins.
De ce fait, l’Etat construit des logements « sociaux ». Quid ? Kezako ? Un logement social, c’est une boîte dans une grande tour, mal aéré, mal famé, loin des commerces, entre deux autoroutes. Ce sont des appartements standards, dans des immeubles standards, pour des gens avec une vie de préférence monotone. Ce sont des ghettos urbains, qui dès qu’ils sont construits tombent en ruine. Il ne faut pas se leurrer, la délinquance ne sévit pas partout, mais les « quartiers », les « cités » sont des endroits d’où les habitants veulent fuir. Souvent ils ne le peuvent pas, faute d’argent, mais ils le préfèreraient. Les cités sont des constructions crypto communistes, semblables aux villes mortes de l’Est (Bucarest et Moscou).

Et face à ce délabrement accéléré, à cette lente agonie du « logement social », que veulent faire nos ministres ? Au lieu de précipiter dans l’abîme les vestiges toujours debout de cette époque que l’on souhaiterait révolue, ils veulent en refaire!!!!
Dixit les Echos: « l’objectif [du plan de relance] est d’arrêter la dégringolade de la production, la France n’ayant construit que 42500 logements sociaux contre plus du double il y a dix ans. » Pourquoi ne se réjouissent-ils pas de ce fait ? Les logements construits sont de meilleure qualité, la population ne veut pas de ces clapiers, des cités sans âmes aux boulevard Staline et Karl Marx! Mais non, sans ces logements sociaux, comment justifier l’intervention de l’Etat dans le logement ? Il faut donc en construire!

Les remèdes trouvés sont toujours du même ordre: l’Etat va mettre de l’argent. Quid de libérer le marché du logement de tous les carcans adminsitratifs, des multiples impôts sur le travail, des taxes diverses et des paperasses diverses ? Que nenni, il faut sub-ven-tion-ner. Les organismes HLM, qui gèrent le parc existant de logement HLM et construisent les nouveaux bâtiments se plaignent: le secteur privé attire les entreprises du bâtiment, qui offre de meilleures marges! L’Etat va donc déséquilibrer le marché en construisant pour trop d’argent des logements inadaptés. D’un coup d’un seul, les montants de base des logements est augmenté de 10%. Décret administratif. Oukaze. Le marché ? Foulé aux pieds. On connaît pas. Les subventions vont aussi augmenter dans la foulée, ruinant des entreprises, jetant des chômeurs dans les rues.

Et il y a bien pire. Il y a quelques mois, j’écrivais au Québecois Libre à propos d’une loi sur la « mixité sociale », nouveau concept à la mode. Les riches ne se mixent pas assez avec les pauvres. C’est mal. Si tout le monde il est égal, alors tout le monde il doit vivre avec tout le monde. Pas le droit de faire un beau quartier. Il doit y avoir des HLM à proximité. Vous vivez tranquille ? Loin des problèmes de banlieue chaude ? Pas de problème, on a déja vu que les bandes faisaient parfois 50km en train (sans payer) pour venir se battre en bataille rangée dans des centres commerciaux (incidents de la Défense à Paris, 300 personnes se battaient!), qu’à cela ne tienne, pour leur éviter de se déplacer, elles habiteront chez vous! C’est la mixité sociale. C’est enrichissant. Vous allez apprendre de nouveaux mots comme « Nique ta mère » ou « sale toubab » (sale blanc). Cette loi dite « renouvellement urbain » va forcer la construction de 22.000 logements HLM dans des villes épargnées. La loi dit en effet que 20% des logements d’une ville doivent être HLM, sinon amendes et constructions obligatoires sur ordre du Préfet.

Le socialisme continue de faire des ravages, et visiblement, encore une fois, ce n’est pas prêt de s’arrêter!

Droit de la concurrence

Sous prétexte de sauvegarder les marchés contre eux mêmes, la Commission de Bruxelles à l’instar de la FTC aux Etats-Unis détruit les droits de propriété, foule aux pieds les stratégies industrielles, et floue les consommateurs des gains qu’ils pourraient attendre des fusions. La Commission de Bruxelles est souvent perçue en France comme un organe « ultralibéral ». Relativement à l’état de déliquescence avancé de la France, de l’enracinement profond au socialisme qui nous caractérise, il est vrai que la Commission de Bruxelles puisse servir d’épouvantail néolibéral.
Mais la réalité est tout simplement que la Commission de Bruxelles est une création bureaucratique, qui ne sert qu’elle même, et ce d’autant plus tranquillement que ces membres ne sont pas élus. Pensez donc, que faire des Européens, ils ne sont même pas dignes de voter pour leur Politburo!

Après avoir légiféré sur des sujets divers et variés tels que le diamètre des oeufs, ou la contenance d’une chope de bière, des sujets d’envergure financière plus importante retiennent l’attention de la Commission de Bruxelles. En ligne de mire: les fusions/acquisitions.

Les fusions/acquisitions sont un des actes banals de la vie économique. Des entreprises prospères rachètent un concurrent, pour récupérer ses clients, sa technologie, ou un outil de production. D’autres entreprises qui ne peuvent survivre seules fusionnent. Certaines décèlent une complémentarité entre leurs activités et décident de ne faire qu’une. Quoi de plus normal ?

Et bien la Commission de Bruxelles n’y voit rien de banal. Comment sont donc traitées en droit européen les fusions acquisitions ? Très simplement la règle veut que: « lorsqu’un rapprochement entre entreprises est d’une importance telle qu’il devient contrôlable par la Commission au titre du règlement concentrations, l’autorité communautaire doit s’assurer de sa compatibilité avec les règles de la concurrence. » On peut s’apercevoir déja que l’arbitraire le plus total règne: qui, sinon les princes de Bruxelles, décident de ce qui est contrôlable et de ce qui ne l’est pas ? Cette question est d’une importance primordiale: toutes les décisions discrétionnaires de ce type prêtent facilement le flanc à la corruption. A combien se négocie un vote contre une procédure, quand des milliards sont en jeu ?

C’est un fait, passons sur ce point. La suite de l’article des Echos nous éclaire sur ce qui arrive aux malheureux qui se sont faits piégés: « il est fréquent de voir des désinvestissements massifs pour que leur projet soit accepté ». C’est justement l’objectif d’une fusion que d’assembler des forces, de créer des synergies, de dégager des économies d’échelle. Par ces décisions, les entreprises se privent de croissance, car de ressources, et de compétences.

Et ce n’est pas tout: quel est le critère de décision qui fera qu’une fusion/acquisition tombe sous le coup de la loi ? « La transaction envisagée ne doit ni créer ni renforcer une position dominante sur un marché particulier au sein de l’Union Européenne ». Imaginons donc une situation simple: le second et le troisième en volume de vente sur un marché s’unissent. A eux deux, ils sont premiers. Mais qu’arrive-t-il ? La transaction ne doit pas créer de position dominante. Or c’est précisément le résultat de la fusion proposée. La loi protège donc les entreprises déja en place, contre la concurrence!
On perçoit aussi les difficultés dès lors que l’on peut être premier sur une niche: premier sur la gestion de fonds supérieurs à 10MF ou sur les microcrédits! Doit on considérer le marché de la gestion de fonds comme un tout ou doit-on segmenter ? Et pire encore: que dire si une partie est leader en volume et l’autre en valeur ? Quel critère choisir ? Là encore, l’arbitraire règne en maître!

La Commission Européenne, dans sa grande magnamitude a donc décidé de se pencher sur la question, pour simplifier la tâche aux entreprises: « un projet de communication de la CE destiné à guider les entreprises dans cette procédure difficile et complexe » est en cours.
On saluera l’extrême hypocrisie de la Commission: elle crée l’entrave et ensuite prétend vous guider pour éviter les écueils qu’elle sème! Le texte en question détaille donc les différentes phases d’un passage devant la Commission.

L’article souligne que l’augmentation de 27 à 40 du nombre de dossiers traités reflète « la volonté de la commission d’être particulièrement vigilante sur le maintien d’une saine concurrence ». Encore une fois, qu’est ce qu’une saine concurrence et une concurrence malsaine ?

Encore heureux, la Commission doit prouver que « l’opération notifiée est restrictive de concurrence ». Mais quel crédit apporter à cette obligation quand la Commission est juge et partie ? Les entreprises doivent elles prouver que les solutions proposées rétabliront la concurrence avant le rapprochement. Proprement aberrant, car quel avantage de fusionner si on n’en tire pas un bonus concurrentiel ?

Les solutions retenues sont les cessions d’actifs en général, bien que des mesures restrictives diverses et variées puissent être prises, allant même jusqu’à l’obligation d’ouvrir un réseau à un concurrent! Que cela soit réclamé dans le cas de France Télécom, ex monopole public, aujourd’hui privé à 51% (ou 49 ?), on comprend, mais pour des entreprises totalement privées ? D’autre part, il ne s’agit pas de lambiner avec la Commission: « des engagements trop tardivement proposés conduiront à un refus de sa part ».

La lecture de la totalité de l’article donne une mesure de la complexité bureaucratique qui règne… à aucun moment la procédre n’est claire, la Commission Européenne laisse dans le flou ce qui la gêne. Et comment la Commission juge ? En faisant appel aux concurrents notamment, même si la décision finale appartient à la Commission elle même. Mais quelle importance accorder à la voix des concurrents ? Ils ne sont pas « victimes » de la fusion/acquisition. A eux de trouver des moyens adéquats pour refaire leur avantage concurrentiel! C’est bien là le marché, la vraie concurrence!

Comme le souligne l’auteur, Avocat et chargé de cours à Parix IX Dauphine, ces errements sont très coûteux, car à tout moment la Commission peut opposer une fin de non recevoir qui ne peut être revue en appel!

Bref, la Commission Européenne s’acharne contre le marché, et s’occupe de ce qui ne la regarde pas. Alors cette Commission, ultralibérale ou Politburo ?

Bernard Landry, un homme patient

Les Echos font l’éloge du nouveau Premier Ministre du Québec: Bernard Landry. Pour bien comprendre l’état de la presse en France, je pense que cette description donnera une idée assez exacte de la platitude des journalistes dès qu’il s’agit du pouvoir. D’après ce que je peux régulièrement lire sur Le Quebecois Libre, le Quebec est une sorte de petit Etat où une partie de la classe politique fait à la fois l’éloge du nationalisme et du socialisme. A titre d’exemple, on peut citer le « soutien » en espèces sonnantes et trébuchantes apportées au « cinéma d’art et d’essai » québecois, aux divers groupes de pressions… féministes, gays, bref tous ceux qui réclament en général. L’éloge de l’assurance santé étatisée est un autre signe, sans parler des 40% d’impôts sur le PIB supportés par les québecois (et encore avec 40% je suis probablement loin du compte).
Il semblerait aussi que l’un des partis les plus influents au Québec soit celui des nationalistes, représentés par le Parti Québécois. Et Bernard Landry en fait partie, non ?
Alors, comment nous présente-t-on en France cet homme ? Rions un peu ensemble.

Dès le début, le ton est donné: « une expérience hors du commun en matière économique ». Cet homme est exceptionnel, pas besoin de lire l’article. La phrase est en gras, au dessus du titre! Mais continuons notre lecture: « Bernard Landry a connu une longue carrière politique et possède une expérience économique inhabituelle, comme professeur d’université, et plusieurs fois, comme ministre des Finances. » On vous le dit, cet homme, au sommet de l’Etat fera le bien économique. S’il a déja été ministre des Finances, je peux dire sans me tromper qu’il a augmenté les impôts, distribués les subventions, non ? La journaliste doit avoir une vision différente de la mienne de ce qu’est une bonne action gouvernemtale.

Comment est vécu la prise du pouvoir par Bernard Landry par les milieux d’affaires ? « Sa nomination ne peut que ravir les milieux d’affaires, qui voient en lui un brillant redresseur des Finances publiques ». D’autre part, il a été « Monsieur Déficit Zéro pour le gouvernement du Québec ». Bravo. S’il avait pu être monsieur Budget Zéro, j’aurais pu applaudir. « Il a mené une stratégie active de développement du Québec qui porte aujourd’hui ses fruits ». Amis québecois, vous me direz ce que vous en pensez. Une stratégie active pour moi ça veut surtout dire active pour le développement de l’Etat et des subventions. D’ailleurs, cette impression est tout de suite confirmée par ceci: « il défend l’idée d’un interventionnisme gouvernemental orienté vers la stimulation de la recherche technologique ». Un interventionniste! Je n’osais pas le dire! Et ça continue de plus belle, puisque la journaliste, qui visiblement a repris le communiqué du Parti Québecois mot à mot en rajoute: « dix ans avant l’accord de libre échange avec les Etats Unis, il met déja l’accent sur le soutien aux exportations ». Superbe aveu. En somme cet homme est complètement opposé au libéralisme, aux principes qui fondent la prospérité par le libre échange, où l’Etat ne se mêle pas de subventionner untel ou un autre. Comme le ridicule ne tue pas, voici une autre perle: « Il jette les bases d’une économie québecoise moderne. Vingt ans plus tard, l’essor de la hightech mais aussi de l’industrie pharmaceutique lui donnent raison ». Décidemment, nos ministres sont à l’origine de tout. Remontons aux babyloniens, je suppose que c’est le Prince local qui a inventé l’agriculture ? Et Bill Gates au fait, quel ministre lui a inspiré Microsoft ? Et je passe sur les déclarations du type « J’ai inventé l’Internet » d’un candidat à la Présidence des Etats-Unis, dont les médias français ont présenté le vainqueur de cette élection comme un débile léger, faut-il le rappeler ?
Bien sûr, il n’est pas tout blanc cet homme. De quoi est-il coupable ? « certains lui reprochent d’avoir fait [la réduction du déficit] au prix de grosses coupes dans les dépenses de santé et les programmes sociaux ». Mais pas d’inquiétude encore, s’il a parfois du couper dans les programmes d’assistanat, qui détruisent la société en coupant le lien nécessaire entre travail et revenu, ce n’est que pour en faire plus plus tard: « il faut assainir les finances avant de promouvoir les programmes sociaux ».

Bref cet homme a tout pour plaire. Un authentique homme de l’Etat, tout pétri de bonnes intentions et distributeur de subventions à tout va. Approchez braves gens, c’est Landry qui régale!

J’epsère que nos amis libertariens québecois auront pris bonne note de l’état de la presse française. C’est là l’objet de ce site que de dénoncer cet état lamentable, cet éloge constant des solutions étatistes, des demis vérités et des diatribes contre le néo libéralisme.

Liberté d’association

Il existe en France un très grand nombre d’associations, financées par des subventions pour une grande part mais aussi par des dons privés. Et comme tout ce qui est privé, c’est mal, il faut taxer! Certaines associations sont donc aujourd’hui menacées… Quid de la liberté d’assocation alors ? Bruno Belouis, avocat, écrit dans les Echos: « La liberté d’association menacée par Bercy » (le ministère des finances). En effet, alors que la liberté d’association « constitue l’une des pierres angulaires de notre système démocratique », il fait ce constat simple: le fisc s’acharne à détruire les associations en leur demandant « un droit d’enregistrement sur les dons ». En clair, 60% de taxes sur l’argent de la charité!

Il a beau rappeler que les associations bénéficient d’une loi, dite loi 1901, au terme de laquelle elles peuvent « recevoir sans aucune autorisation spéciale des dons manuels » (de main à main, donc sans aucun contrôle, ni reçu). L’administration fiscale quand à elle, estime que ces dons doivent être soumis au droit d’enregistrement à 60%!

On pourrait donc croire nos belles associations sauvées! Que nenni, l’association « Les témoins de Jéhovah » a fait l’objet d’un redressement fiscal suite à une vérification de sa comptabilité. Et le tribunal de grande instance de Nanterre (banlieue parisienne) a donné raison au fisc!
Et il existe d’autres associations dans le même cas… comme le souligne Bruno Belouis « ces sommes si elles étaient acquittées, les placeraient en situation de cessation de paiement, en faillite immédiate ».

La méthode employée par le fisc est particulièrement révélateur de l’inquisition fiscale dont je parlais au sujet de l’imposition sur le revenu: « l’administration met en demeure l’association de déposer un imprimé n°2735 sur lequel elle doit reporter les nom, prénom, et adresse de ses donateurs ». Mais tenez vous bien, ce n’est pas tout: « ainsi que le montant des dons manuels perçus au cours d’une période qui peut remonter jusqu’à 10 ans ». Tout bonnement incroyable. 10 années en arrière. Bien sur, pour couronner le tout, n’oubliez pas de saupoudrer d’intérêts les 60% demandés: 9% l’an à peine et des amendes si les imprimés ne sont pas rendus.
Le résultat ? « les sommes réclamées sont très largement supérieures aux sommes effectivement perçues ».

Et les associations sont donc obligées de fermer! Les associations fonctionnent toutes sur cette donnée universelle qui est la charité, la générosité. Ces valeurs sont niés par l’Etat qui prétend que seul l’Etat est charitable, « solidaire » en langage étatique. Quel tort donc pour les associations qui prouvent tous les jours que les hommes de l’Etat se trompent quand ils nous disent que les aides sociales sont nécessaires parce que « sinon qui les aidera ? »! Quand à l’association citée dans cet article, les Témoins de Jéhovah, ils ont le grand tort d’avoir des centaines de milliers d’adeptes: à tel point que cette association religieuse s’est vue affligée d’un classement « secte » par l’Assemblée Nationale. On imagine dès lors le déferlement policier et fiscal sur les membres!

« le monde associatif, à l’aube du 3ème millénaire, a un rôle important à jouer dans notre société et notre monde éclaté ». Au grand jeu de « qui a menti aujourd’hui », c’était Lionel Jospin, Premier Ministre. Ne vous fiez pas aux hommes de l’Etat.

Crise au Japon

Après dix années de crise, les japonais souffrent encore… de crise! Les remèdes keynésiens massifs appliqués à l’économie japonaise n’ont pas eu l’effet escompté. Au contraire. L’article des Echos rappelle la situation catastrophique dans laquelle se trouve le Japon, et donne les clés pour analyser la situation. Rappel des faits.

Le Japon est en crise: le PIB stagne, le chômage est en hausse. Ce pays va mal, l’euphorie des années 80, la bulle immobilière a explosé, laissant des banques, des compagnies d’assurance exsangues. Les bilans sont truffés de dettes irrecouvrables, les entreprises se sont accordées des garanties croisées… Le secteur bancaire japonais et l’immobilier sont à l’agonie. Une agonie qui dure depuis 10 ans.

Cette crise a été « traitée » par l’Etat japonais dès le début. Les banques ont toutes été sauvées. Les compagnies immobilières aussi. Toute l’économie tombant avec ces deux secteurs, le gouvernement a donc jugé nécessaire de « soutenir » l’activité partout. Après dix années d’échec, on devrait voir un retour au réalisme chez les hommes de l’Etat nippon. Il n’en est rien: le ministre des Finances cherche à « garantir une reprise économique capable de s’assumer toute seule ». En fait, l’Etat japonais injecte de l’argent, bonne vieille recette keynésienne, et espère que la reprise se fera toute seule ensuite. Il cherche « la voie d’une reprise autonome ».

Les recettes keynésiennes sont poussées à bout: « les dépenses générales atteindront un chiffre record […]. Pour stimuler l’activité, Tokyo accorde 7 milliards d’euros à quatre secteurs prioritaires ». Le correspondant des Echos au Japon ajoute que: « comme chaque année, le secteur des travaux publics, l’outil traditionnel des gouvernements successifs, sera doté d’une confortable enveloppe, de 9440milliards de yens [nda: 100 milliards d’euros, 90 milliards de dollars US]. Un fonds de réserve de 300 milliards de yens a même été prévu pour des chantiers supplémentaires ». Ouf! devant de tels montants, répétés depuis 10 ans, on prend la mesure de l’inutilité du keynésiannisme pour générer une reprise économique, mais les hommes de l’Etat n’en ont cure: quel meilleur moyen pour eux de justifier leurs actions ? L’économie va mal, l’Etat va vous aider. Ce faisant, l’économie va toujours aussi mal, et allons-y pour un bon cercle vicieux!

« L’économie est dans état qui requiert un nouveau coup de pouce ». Signé Yoshiro Mori, Premier Ministre du Japon. Du grand art: que l’on ne m’accuse pas de mauvaise foi, car cette déclaration du Premier Ministre japonais est bien la preuve de ce que j’affirmais au paragraphe précédent.

Rions un peu maintenant: selon l’auteur des Echos, « les experts se montrent déja sceptiques ». Il y a de quoi en effet! « 11 plans de relance depuis 1992, sur un total de plus de 1100 milliards de dollars ». Il faut se souvenir aussi que les taux d’intérêts sont quasi-nuls au Japon. Rajoutez à cela les dernières statistiques sur l’économie: « hausse du nombre de chômeurs, déflation continue, baisse de la productio industrielle, de la consommation ». Bref toute la panoplie d’une économie en déconfiture. « De quoi rendre Mr Mori inquiet », dixit les Echos. En effet: son poste est menacé!

Pourquoi le keynésiannisme ne marche pas ? Tout simplement parce que quand des entreprises vont mal, elles doivent trouver en elles mêmes les ressources qui vont leur permettre d’évoluer vers la profitabilité, et quand elles ne les trouvent pas, elles libèrent les ressources qu’elles immobilisent pour de nouveaux investissements. Dans ce cas, les actionnaires perdent puisqu’ils supportent le risque. Dans le cas du Japon, un système de participation croisées similaires au système français rendait le système financier très fragile: les entreprises se font des prêts mutuels, prennent des participations au capital les unes des autres. Les actionnaires étaient les autres entreprises. Vous comprenez donc pourquoi le risque de faillite d’une banque met tout de suite en difficulté tout le système…
Les plans de relance ont empêché les adaptations: les entreprises ont bénéficié de subventions. Dès lors pourquoi rechercher à assainir les comptes ? Pourquoi gagner en productivité ? Chaque plan repousse les nécessaires réformes, rendant l’adaptation plus difficile, plus coûteuse. Comme en Union Soviétique. Après 70 ans, il faut du temps pour reconstruire.

Au Japon, 10 ans de keynésiannisme seront difficiles à effacer. A tel point que selon l’agence Fitch « une accélération du rythme des réformes structurelles est nécessaire pour rétablir la perspective d’une croissance soutenue à moyen terme et pour empêcher l’installation d’un dangereux engrenage de l’endettement public ». L’Etat japonais est même rétrogradé par cette agence: sa note baisse! La dette du Japon a en effet explosé en 9 ans… de 60% à 130% aujourd’hui, et ce n’est pas fini, d’après les prévisions du ministère des Finances, ce taux devrait augmenter de 30% encore, le portant à 170%!

Cet exemple de faillite complète de l’interventionnisme étatique devrait être médité par tous les dirigeants de par le monde. Mais ils perdraient alors leurs principaux jouets…

France : l’avenir rose?

Dans une interview au Figaro, Francis Fukuyama ancien de Harvard nous parle de l’image de la France à l’étranger. Une vision extérieure qui permet de remettre les choses en place et qui confirme ce que certains étaient obligés de penser tout bas : l’avenir ne sera pas assez rose ou le sera tropÂ… Quelle est l’image de la France aujourd’hui?

Du point de vue américain, la France est sur le déclin : ce « n’est pas le produit » d’une envergure internationale réduite » mais aussi des réticences face à la mondialisation. La peur du changement, de la compétition ne sont ils pas en effet les signes d’un pays qui doute? La France a au moins une vertu pour les américains : dans les secteurs de pointe, elle est au monde ce que le PSG est au football français : « il y a des talents, mais ce pays est vraiment désespérant ». Chez eux ils en rient. Chez nous, c’est un peu moins drôle. Les 35h, le dirigisme de l’état les déconcerte. Ils pensent que la liberté est le meilleur moyen de créer de la richesse, de libérer la créativité. Comment leurs donner tort. Cessons un peu de considérer l’état comme une assurance tout risque et assumons.

Et d’un point de vue politique?

L’auteur explique la moindre influence de la France par la montée en puissance de l’Allemagne qui va selon lui s’accélérer. C’est possible.

La France est-elle différente des autres pays européens au niveau de la résistance économique?

La Grande Bretagne est déjà passé par là (avec des résultats discutables mais plus de liberté économique). L’Allemagne semble s’y mettre. Seul la France manquerait (manque) à l’appel. C’est le seul pays où ni l’opinion, ni les politiques ne poussent à la modernisation. « La seule chose qui bouge c’est José Bové, aux USA nous avons aussi ce genre d’énergumènes », mais « la différence est qu’il ne trouve aucune légitimité, aucune complaisance médiatique ». On a l’impression que la France est opposé par principe a tout changement économique, culturelÂ….
Il est vrai en France que le changement fait peur. Mais comment pourrait-il en être autrement lorsqu’une catégorie de privilégié détient les rennes du pouvoir. Rien n »est plus conservateur que le fonctionnaire ou l’agriculteur français. Comme les médias ne sont pas en reste, la propagande liberticide peut s’affirmer. Toujours plus de contrainte, d’état dirigiste qui veut maîtriser chacune de nos actions. Plus de solidarité, mensonge : plus d’assistanat. On exploite la faible partie de gens productifs pour faire vivre les autres sans effort.

A qui la faute?

Gauche et droite française préconisent massivement l’intervention de l’état. C’est vrai qu’il est fortement déconseillé d’être libéral en France. On confond tout libéralisme, capitalisme, exploitationÂ… Les communistes et leurs sbires ont parfaitement imprégnés nos esprits.

Et l’avenir du pays?

La France aurait pu être très utile aux anciens pays communistes qui aurait pu s’en inspirer pour les mener vers le capitalisme. La France reste un modèle d’administration rationnelle (un peu trop). Mais le débat est déjà tranché : la modernité passe par l’état minimum. Les NTIC bousculent l’inertie du secteur public : La France risque bien de se trouver du coté des perdants.

Sans commentaire.

Le principe de bêtise

Le principe de précaution commenderait que tous les pays de la planète baissent leur population dans la plus extrême urgence affirme le PDG de la société Isopar aux Echos. On atteint par la même le summum du ridicule, enfin c’est à espérer.

Quelle politique de natalité pour la France? François Audouze, pgd de Isopar sort des sentiers battus : loin d’inciter à la natalité, il affirme qu’un schéma qui pourrait être proposé aux français est un retour vers 30 millions d’habitants!!!

Pourquoi? Pour sauver la planète de la pollution qui la menace. Bien sûr chaque pays devrait suivre l’exemple français. Il affirme aussi que quand ce message aura été compris, il sera vraisemblablement trop tard. Tant mieux.

La forte croissance à venir de la population et la hausse du niveau de vie vont multiplier par 6 la consommation d’énergie (à vérifier) et par plus de 10 les effets que la nature ne peut corriger (non pas par 6, il semble que ce soit exponentiel). La terre pourrait devenir avec 400 degré à sa surface une planète stérile et sans vie!!!

On croît réver en lisant un tel article. Réduire la population française à 30 millions, c’est stopper la natalité pour des années, assez avec la hausse de l’espérence de vie pour qu’il n’y est plus personne en age de procréer. L’être humain disparaitrait alors et le monde serait sauvé…

De plus, comment imposer un tel changement? De force évidemment de part l’état. Qui a le droit de décider si l’on doit concevoir un enfant ou non, l’état ou les parents. La liberté même rend impossible une telle mesure. Même la Chine n’a pas osé aller si loin.

Si l’on suit son raisonnement jusqu’au bout, on en déduira que le danger est si grand et tellement proche qu’on devrait tout de suite éliminer la moitié de la population mondiale pour préserver la terre. (tels ne sont pas les propos de l’interessé mais on sait que certains hommes peuvent être capable de tout).

On peut aussi empêcher le développement des pays pauvres comme ça ils pollueraient moins. Créer des famines… Non imposer une réduction de la population n’a pas de sens. Pour justifier cet argument l’auteur se base sur le fait qu’une hausse de la natalité ou de l’immigration ne pourrait en aucun cas financer le régime de retraite existant. Autant appliquer une politique nataliste utile.
Ce raisonnement totalitaire ne tient pas et il est surprenant que de tels propos puissent être tenu. C’est par le principe de responsabilisation et non de précaution que les choses doivent avancer, car il tient compte de la liberté de chaque être humain.