Le retour de DSK

DSK, ex ministre des finances du gouvernement de Lionel Jospin, revient sur la scène politique après une absence de moins d’un an et demi.
Comme H Emmanuelli et pas mal d’autres, peu importe qu’il ait trempé dans le louche: c’est un politique, il fait partie du clan! Sous le titre « Le PS salue le retour de DSK dans l’arène politique », les Echos nous livrent un bel exemple de ce qu’est la politique en France.

Rappel: DSK est ministre des finances du gouvernement de Lionel Jospin, lorsqu’en Novembre 99 il démissione. En effet, le principe en vigueur dans le gouvernement Jospin veut qu’un ministre impliqué dans une affaire démissione. DSK sera ensuite mis en examen dans l’affaire dite ‘MNEF’.
Aujourd’hui, DSK est candidat au Parlement dans le Val d’Oise « sous les applaudissements du PS » dixit les Echos.

Voilà donc notre cher DSK réhabilité, nous devons nous en réjouir car « c’est une bonne nouvelle pour les socialistes car la gauche et le pays auront besoin de son savoir faire » (Henri Weber, PS).

Que doit on retenir de ces quelques lignes dans les Echos ?
Les journalistes ne sont pas plus choqués que ça de voir qu’un homme politique discrédité par son implication dans des « affaires » revienne au Parlement, tout juste le journaliste note-t-il qu’il ne revient pas au même moment au gouvernement… On peut être discrédité mais à l’Assemblée c’est moins grave. Quelle belle leçon d’hypocrisie!

Les hommes politiques sont toujours blanchis, même reconnus coupables. Souvenez vous d’Henri Emmanuellei, qui a été condamné: il est aujourd’hui une personne tout à fait respectable. Et les affaires des années 80 quand, faut il le rappeler, Lionel Jospin était premier secrétaire du Parti Socialiste ? La grande mafia politico médiatique se serre les coudes, et quand on se rencontre à nouveau on fait comme si de rien n’était!

La province la plus libertarienne

Des élections sont déclenchées en Alberta, la province canadienne qui se rapproche le plus de l’idéal libertarien. Le premier ministre conservateur de l’Alberta, Ralph Klein, a aujourd’hui déclenché une élection pour le 12 mars prochain et tentera d’obtenir un 3e mandat. Le Parti conservateur y est au pouvoir depuis trois décennies.

L’Alberta est la province canadienne qui se rapproche le plus de l’idéal libertarien, où le gouvernement est le plus petit et intervient le moins dans la vie des gens. C’est – ce n’est pas une coïncidence! – aussi la province la plus prospère du pays. L’industrie pétrolière et gazière canadienne est concentrée en Alberta et avec la hausse des prix mondiaux de l’énergie ces derniers mois, les rentrées fiscales ont fortement augmenté. La semaine dernière, le ministre des Finances a annoncé un surplus de 7,3 milliards $, une somme énorme lorsqu’on sait que l’Alberta ne compte que 3 millions d’habitants. La province compte éliminer complètement son déficit accumulé d’ici deux ans.

Cette manne pétrolière n’explique cependant pas tout. Les Albertains sont les Canadiens qui paient le moins d’impôts. On n’y retrouve pas de taxe de vente. Qui plus est, depuis un mois, elle est devenue la seule juridiction en Amérique du Nord où existe un impôt à taux proportionnel – la fameuse flat tax. Au-delà d’un montant de base, tout le monde paient également 10,5% d’impôt sur son revenu. Les surplus budgétaires ont permis au gouvernement d’augmenter ses dépenses en santé et en éducation, mais Klein promet également d’autres réductions d’impôts dans les années à venir pour les contribuables et les entreprises.

Le ministre des Finances (ou trésorier comme on l’appelle là-bas) de l’Alberta jusqu’au printemps dernier était Stockwell Day, élu à l’été 2000 chef de l’Alliance canadienne, le parti qui forme l’opposition officielle à Ottawa. Ce parti fédéral (pour lequel j’ai incidemment travaillé et été candidat il y a quelques années) est une coalition conservatrice-libertarienne-populiste, qui connaît ses principaux succès dans l’Ouest canadien – Alberta et Colombie-Britannique – et a son siège à Calgary, métropole de l’Alberta. Calgary est dans les faits devenue la capitale intellectuelle du conservatisme et du libertarianisme canadien depuis une quinzaine d’années.

On s’attend à une autre victoire des conservateurs, ce qui sera une bonne nouvelle pour tous les Canadiens. Les bonnes politiques de l’Alberta vont en effet continuer à mettre de la pression sur les autres provinces canadiennes pour qu’elles réduisent elles aussi leur fardeau fiscal.

Des patrons libéraux ?

Une association de patrons américains, présidée par le patron de Boeing, rassemblant 140 PDG des plus grandes entreprises US, demande au Président Bush d’ouvrir les Etats-Unis au commerce mondial! Le BRT, Business Round Table, association de patrons US, rappelle à Georges W Bush ses engagements en terme de commerce: ouverture!

Ils notent que les Etats-Unis contractent moins d’accords de libre échange que l’Union Européenne, en argumentant sur la nécessité de l’ouverture: « Nous ne pouvons rester à l’écart alors que d’autres pays négocient, obtenant ainsi l’accès à des marchés qui devraient bénéficier aux travailleurs, agriculteurs, consommateurs et entreprises américaines ».

Voilà un discours très encourageant, car il faut se souvenir que très souvent les grands patrons sont proches des milieux politiques, avec tous les liens d’interdépendance que cela implique: subventions des uns aux autres sous toutes les formes, corruption ou pantouflage… bref du légal au très illégal, les liens entre politiques et patrons existent.
Il faut aussi se souvenir que les grandes entreprises aiment les législations qui empêchent les nouveaux entrants sur un marché… Et donc que quand elles n’exportent pas elles mêmes, elles sont contre l’ouverture!

Et bien je vais vous décevoir car les patrons US n’échappent pas à ce schéma: ici ils recherchent une nouvelle forme de protectionnisme, très évolué. Les patrons US souhaitent l’introduction la notion de normes sociales, environnementales dans les négociations. On voit que les intérêts des patrons rejoignent parfaitement les idéaux défendus par certains groupes tiers mondistes… au profit des grandes entreprises US/européennes, et au détriment des consommateurs et travailleurs des pays du Tiers Monde.

Espérons que les patrons ne seront entendus que sur l’ouverture du commerce US!

José Bové en prison ?

José Bové, notre champion national de la lutte anitmondialisation antiOGM et anti liberté, est jugé pour les violences commises par lui même et ses complices. Récit des faits et du procès selon TF1. Tout d’abord, une remarque générale: pour TF1, une nouvelle qui concerne José Bové, ce n’est pas de la politique, pas du social, ni du fait divers comme on aurait pu s’y attendre: c’est dans la rubrique économie qu’on lit l’article!

D’abord, avant de relater le procès, un petit rappel des faits s’impose: quels sont les faits qu’on lui reproche ? « le démontage du Mac Do de Millau « . Permettez moi de rire. Si je brise la vitrine d’un magasin, que je casse le mobilier, détruis les stocks et abats les murs, est ce que je démonte ou je démolis ?
Les autres faits sont du même acabit: destruction de plants de maïs « OGM », et plus grave, séquestration de deux fonctionnaires. On peut remarquer que c’est dans l’intérêt des fonctionnaires qu’il les a sequestrés, puisque l’action de José Bové tend vers toujours plus d’Etat, de lois, de subventions… donc de fonctionnaires!

Ensuite viennent les procès:
Pourquoi jugeait on José Bové aujourd’hui ? Destruction de riz transgénique. C’est si peu de chose que l’article de TF1 qualifie Mr Bové de « trublion ».
Les pauvres scientifiques qui travaillent sur ces plants estiment avoir perdu 10 ans, et les dégâts subis à 12.000.000FF (désolé je parle pas encore l’€uro!)

Bien sûr, le procès d’un « trublion » se fait dans « la bonne humeur »! Avec quelques 3 à 5000 manifestants aux portes du Palais de Justice, tout le monde il est serein bien sûr! Quelle joyeuse ambiance les milliers de militants violents qui déambulent dans les rues!

Vraiment, dans la désinformation on peut faire énorme. TF1 nous le prouve encore une fois!
Par contre, à lire les réactions des lecteurs dans le forum prévu à cet effet,on voit que tout le monde ne marche pas dans l’intox, heureusement…. mais curieusement, l’opinion de ces gens n’est pas représenté dans les médias.
Alors courage et continuez à vous battre pour la liberté!

Des vacances pour la délinquance

Que faire des jeunes délinquants, de ces adolescents qui se placent en dehors de la société, qui rejettent ses règles ?
Qu’en faire sinon leur offrir des vacances ? L’article en question dans l’Express relate une émission de télévision diffusée sur France2 le dimanche 4 Février (23h30). Il y est question de « 9 sauvageons à l’école de la brousse ».

Petit résumé de la situation: 9 « jeunes » (comprenez délinquants) passent devant un juge, pour des raisons non précisées: « c’est soi l’Afrique, soit Fleury. » (Fleury Mérogis, prison de banlieue parisienne).
En effet, une lueur d’espoir est née avec la proposition d’un éducateur (mais où sont les parents ?), qui propose aux enfants, de les emmener en Afrique pour « partir au bout d’eux-mêmes ». Au menu: VTT au Mali, stages professionnels au Sénégal, dunes du Sahara, campement de brousse et pêche au gros (!).

L’article passe rapidement au larmoyant avec des commentaires tels que: « Elle [une « jeune »] voit Jean Mi [l’éducateur] comme le père qu’on a pas eu ». Ou encore: « Elle accouche [l’expédition, rassurez vous] la transformation de ces jeunes en mômes bien ».

Et bien bravo: cet article réussit encore une fois à faire passer les délinquants pour de pauvres petits qui n’ont pas eu la chance de vivre dans un milieu parental stable [la faute à qui sinon à Mai 68 ?].
Au delà de cet exercice de style assez souvent répété, au point que l’on n’y prête plus guère attention, on notera quand même que si vous allez dans une agence de voyage, une semaine de VTT au Mali ça se négocie 10.000FF… Et les « jeunes » passent…. 10 MOIS… soit 400.000FF pour chacun… 3.600.000FF pour ces « 9 » jeunes. Qu’il est gentil aussi l’éducateur qui s’est gentiment dévoué pour partir avec eux en Afrique 10 mois!

Le crime paye….

Vive l’électricité française

Les ratés de la « privatisation » de l’électricité en Californie prouve bien la supériorité du service public à la française. Les médias français ont bien sûr relayé cette information avec ferveur, réactions de syndicalistes à l’appui Tous les prétextes sont bons en France pour dénoncer la dérégulation ou la privatisation de tel ou tel pans de l’économie. La vrai fausse privatisation de l’électricité en Californie est une aubaine pour tous ceux qui louent une économie sous tutelle étatique. En effet, faute de capacités suffisantes, la Californie est soumise à d’importantes coupures de courant. Mais la cause n’est pas à rechercher dans la libéralisation du secteur qui n’a jamais existé. La faute incombe aux politiciens et démagogues Californiens. Ils ont en effet imposé des prix de vente fixe très pas aux distributeurs qui sont obligés de s’approvisionner aux prix forts auprès d’un organisme dépendant des élus locaux. Cet effet de ciseau (avec la hausse de l’énergie) mène logiquement à la situation que l’on connait. C’est donc l’étatisation et non le marché libre qui est responsable.

Soulignons de plus que dans beaucoup d’autres états, la libéralisations c’est plus que bien passé. Affirmer en France qu’il ne faut pas privatiser EDF car il arrivera la même chose qu’en Californie est réducteur et mensonger. On peut se demander si les médias sont réellement objectifs et ne font pas que répéter bêtement les opinions socialisantes qu’il faut avoir pour être bien vu. Qu’il est noble d’être solidaire en effet même si c’est au mépris de la vérité, de la raison. Vive la bêtise en l’occurence.

La question se pose d’autant plus aujourd’hui qu’EDF a des difficultés en raison de l’envolée de ses charges de personnel en raison des 32 heures. Le gouvernement s’en inquiète lui qui pressure allégrement l’entreprise mais il est le seul responsable. En imposant cette réforme à EDF pour gonfler des chiffres de la réduction du temps de travail plutôt mauvais, l’état a porté un très mauvais coup à sa rentabilité. Mais comment oser remettre en cause le sacro saint service public au risque de passer pour un affreux capitaliste libéral ?

Porto Alegre et la démocratie

En quelques déclarations typiques de l’esprit « Porto Alegre », le journaliste des Echos nous montre à quel point ces gens ne comprennent rien au marché, et qu’ils sont bien les nouveaux ennemis de la liberté. L’état d’esprit qui régnait à Porto Alegre avait tout d’un sommet du Komintern si l’on en juge par l’unanimité des participants pour les solutions étatistes réclamées, la grande vigueur dans la défense des idées (n’est ce pas Mr Bové qui casse les Mac Donald’s ?), et la répétition à l’envie du mot « social ».

Pour bien situer ce qu’a été Porto Alegre, voilà quelques déclarations de participants du sommet:
« Davos, je n’y suis jamais allé, quel intérêt y aurait-il à me rendre à une conférence dont le seul objectif est de supprimer les derniers obstacles à la fluidité des capitaux ? ». Déclaration de Mr Chevènement, actuellement maire de Belfort, en France.
Mr Chevènement est bien un communiste pur jus, même s’il n’a pas sa carte au Parti. Il voudrait des capitaux immobiles, qu’il allouerait lui même certainement. Sa grande connaissance de l’économie dépasse de très loin celle de tous les actionnaires qu’il dépossèderait de leurs bien!
« Selon l’ONU, il faudrait trouver 240 milliards de dollars par an pour éradiquer les grands maux de la planète: maladie faim, pénurie d’eau. Le chiffre d’affaires annuel des dépenses de publicité s’élève à 2400 milliards de dollars ». Déclaration de Patrick Viveret « Ã©conomiste et philosophe ».
J’imagine que pour cet homme il faudrait taxer la publicité à 10% ? Plus sérieusement, je me demande qui déciderait si on doit éradiquer d’abord la pénurie d’eau au Népal ou au Soudan, quel serait le budget de FONCTIONNEMENT d’une telle institution etc…
Cet homme ignore que les progrès économiques qui découleraient inévitablement d’une libéralisation du commerce dans leur propre pays souvent apporterait probablement aux malheureux déja le nécessaire vital. Car si il y a bien un point commun entre tous les pays pauvres, c’est qu’il n’y a jamais de mentalité individualiste comme en Occident (et j’y mets le Japon), aucune structure de marché libre, et en général un Etat pillard de subventions onusiennes justement!

« En vingt ans, la dette des pays en voie de développement a quadruplé, passant de 520 milliards de dollars en 1980 à 2070 milliards en 2000, alors que dans la même période les PVD ont remboursé 3350 milliards de dollars, soit 6 fois plus que leur dette de 1980 ». Eric Toussaint, président du Mouvemement pour l’effacement de la dette du Tiers-Monde.
Bon, je crois qu’il faut expliquer à cet homme le principe des intérêts: quand on emprunte, on rembourse des intérêts sur le capital emprunté. C’est normal, puisque les prêteurs se sont privés d’investissements ailleurs!
D’autre part, il faut rappeler que ce sont souvent les Etats et les organismes para-étatiques comme la BERD (banque européenne pour la reconstruction et le développement), le FMI, la Banque Mondiale etc.. qui accordent ces prêts. Ce sont donc les Etats qui sont les principaux responsables de cet endettement.
Bien sûr il y a des banques qui prêtent. Mais elles ne prennent pas de risques puisqu’elles savent qu’en cas de défaillance de l’emprunteur, leur Etat mettra la main dans la poche du contribuable pour boucher le trou! Elles ne prennent donc aucun risque (cf les crises successives). Là encore, les Etats sont responsables: si les banques faisaient faillite en prêtant à de mauvais emprunteurs, elles ne le feraient tout simplement plus!
Enfin, il y a des pays emprunteurs… Que dire, sinon que cet argent est revenu aussi vite qu’il est parti d’Occident ? Les régimes corrompus n’ont jamais utilisé l’argent prêté pour les motifs invoqués: création d’écoles, de routes etc….

« Le président de la Confédération Helvétique s’inquiète de la légitimité des ONG [organisations non gouvernementales]. Mais qui a élu Bill Gates ? ». Michael Lowy, sociologue au CNRS.
Très juste Mr Lowy. Mais c’est bien parce que vous ne comprenez rien au processus de marché que vous vous permettez cette remarque. Mr Gates a été élu par des millions de consommateurs de part le monde. Il a été élu plus démocratiquement que n’importe quel président de la république française. Seul le marché présente une structure démocratique: chaque franc dépensé oriente le résultat final, ce qui n’est pas le cas en démocratie « représentative »!!

Voilà pour ce petit tour des inepties entendues à Porto Alegre. Ces personnes fustigent le libéralisme, et encore une fois, tous les maux qu’ils lui attribuent sont bien la source des Etats….

Bush n’est pas libertarien

Le gouvernement fédéral américain reste un monstre bureaucratique dont la taille ne diminuera sans doute pas sous la gouverne du nouveau président. Le gouvernement américain est moins imposant et moins interventionniste que la plupart des gouvernements occidentaux, ce qui fait en sorte que l ‘économie américaine est devenu le dynamo du monde. Et il est sans doute préférable d’être gouverné par des républicains qui sont théoriquement en faveur du libre marché que par des socialistes, communistes et verts européens.

Mais s’imaginer que les États-Unis sont un paradis capitaliste et que la nouvelle administration Bush instaurera une politique de laisser faire encore plus accentuée n’a vraiment rien à voir avec la réalité.

Comme l’explique l’extrait ci-dessous d’un article du Washington Times, Bush n’a absolument pas parlé pendant sa campagne d’abolir quelque agence ou programme fédéral que ce soit. Il a proposé plusieurs nouvelles dépenses – en éducation, en santé, en services sociaux. Et comme les dépenses publiques augmentent déjà de 5% par année – le double de l’inflation!! – il faudra sans doute couper dans celles-ci pour permettre les réductions d’impôt proposées de 1,6 trillions $, explique un de ses conseillers économiques.

Vu de Montréal, Paris ou Bruxelles, les États-Unis ont de nombreux attraits sur le plan économique. Mais Washington n’a rien d’un gouvernement libertarien. Et le gouvernement fédéral reste un monstre bureaucratique dont la taille ne diminuera sans doute pas sous la gouverne du nouveau président.

« John F. Cogan, a budget analyst at the Hoover Institution here who has been working on Mr. Bush’s budget plan, said that there was more than enough room in the burgeoning tax surpluses to pay for the president’s sweeping tax cuts and new spending initiatives, but that some budget cuts will be needed to hold down the overall growth in government spending.
(…)
Mr. Cogan, who also helped to design Mr. Bush’s tax-cut plan, said government spending is growing 5 percent a year, nearly twice the inflation rate, and « we have to get under that. »
(…)
That document will detail the size and cost of Mr. Bush’s proposals, including his tax cuts, which will total between $1.6 trillion and $1.8 trillion over the next 10 years, plus other spending plans for education, health care, an anti-missile defense system, prescription drug benefits and social welfare assistance to religious groups, among other things.
(…)
Throughout his election campaign, Mr. Bush’s message focused on his proposals to increase spending for education, beef up military readiness and make prescription drugs available to the needy. He did not talk much in his campaign about restraining spending or making budget cuts in certain areas. If there was a federal agency or program that Mr. Bush thought was wasteful or unnecessary, he never shared that feeling with the voters. »

Martin Masse
Montréal

Troisième voie

On a déja entendu parler de troisième voie, soi disant entre libéralisme et socialisme. Encore une fois, des gens un tant soit peu intelligents font le constat que le socialisme ne marche pas, mais ils condamnent le libéralisme.
Ils seraient donc à la recherche de la troisième voie ? Sous le titre « Notre Etat, vérité sur la fonction publique », une brochette d’auteurs, dont Nicolas Baverez, dressent le constat accablant d’une France détruite par son Etat.
Commentaire du journaliste au Point ? « Tout l’intérêt du livre […] est qu’il aborde la question de la réforme de l’Etat sans hypocrisie ni ménagement, mais sans préjugés ni préventions. Il ne s’agit pas du énième réquisitoire d’ultras du libéralisme poursuivant une croisade idéologique éternelle. »

Voilà donc tout l’intérêt du livre: il démonte le système socialiste en place, mais pas fous, les auteurs préconisent comme solutions: « de souhaiter [à L’Etat] une influence accrue en matière de sport, d’environnement. » Ils parlent même de l’incontestable réussite industrielle de l’Etat dans le nucléaire le spatial ou l’aéronautique.
Le journaliste du Point juge leur contribution intéressante parce que « personne ne pourra accuser les auteurs de mauvaise foi »: comprendre: personne ne peut les accuser d’être de dangeureux libéraux!

On voit bien qu’en France, le débat est ouvert, à condition d’affirmer tout de suite qu’on est pas un dangereux libéral…. Et que quand on critique l’Etat, il ne faut pas dire: « privatisons la sécurité sociale », mais « il faut moderniser les acquis sociaux ».

Démocratie ? Ou çà ?

Dans ce court article du point on lit quelques phrases amusantes telles que: « n’importe quel Etat membre reste sous la menace d’une crise dans laquelle des juridictions orientées pourraient servir à condamner abusivement des adversaires politiques ».
L’article évoque donc le cas Le Pen, qui déchu de ses droits au niveau français, ne l’est toujours pas au niveau européen… Le Pen a perdu ses droits à l’égilibilité, il a donc perdu ses mandats en même temps. C’est un fait en France, où il n’est plus élu. Mais au sein du Parlement Européen, il conserve un siège. Malgré cela, si un député européen est inéligible dans son propre pays, il ne peut l’être au niveau européen.
L’Etat français a donc notifié au Parlement Européen la déchéance de Le Pen, qui a donc perdu son mandat par décision de la présidente du Parlement.

La légalité de la décision prise par la présidente du Parlement a été remise en cause par un tribunal européen. Le journaliste du Point juge cette intervention positive car « n’importe quel Etat membre reste sous la menace d’unee crise dans laquelle des juridictions orientées pourraient servir à condamner abusivement des adversaires politiques ».

N’est ce pas justement ce pourquoi monsieur Le Pen a été condamné ? Un adversaire politique génant…. des juges orientés…. une situation politique difficile…