Pourquoi je suis contre la guerre

Un rapide exposé des raisons pour lesquelles je suis opposé à une intervention en Irak. Pour nous les libéraux, la violence n’est légitime que dans un seul cas : la légitime défense.

Alors, à l’heure ou certains veulent nous entrainer dans une guerre contre l’Irak, la question que nous devons nous poser est : Est ce que l’Irak a agressé ou bien menace d’agresser quelqu’un ?

C’est ce que GW BUSH et ses sbires ont d’abord essayé de nous faire croire. A les écouter, l’Irak s’équiperaient en douce d’armes de destruction massives (armes nucléaires ou chimiques).

Ce serait effectivement une menace à prendre au sérieux.

On a donc envoyé des inspecteurs. Ils n’ont strictement rien trouvé.

GW BUSH nous a alors dit que s’ils ne trouvaient rien, c’est parce que Saddam Hussein avait soigneusement caché son arsenal et qu’il faisait obstruction au travail des inspecteurs.

On a envoyé encore plus d’inspecteurs, l’Irak a levé toutes les « obstructions » dont ils avaient pu faire l’objet jusqu’alors (Ils ont pu inspecter les palais présidentiels par exemple).

Ils n’ont toujours rien trouvé ormis quelques obus vides donc innoffensifs et des documents scientifiques (sur l’enrichissement de l’uranium) chez un scientifique ce qui n’aura étonné personne sauf GW BUSH.

Mais GW BUSH nous a alors dit qu’il détenait des preuves irréfutables que ces armes de destructions massives existaient bel et bien.

Colin POWELL est donc venu présenter ces « preuves » décisives devant le conseil de sécurité de l’ONU. Mais en fait de preuves, il n’y avait que des supputations ( L’Irak détiendraient des unités mobiles de production d’armes chimiques, des unités mobiles qui n’existent très vraisemblement que dans la tête de GW BUSH et consort ) et un rapport des services secrets britanniques complètement bidon car plagié pour l’essentiel sur une thèse universitaire du début des années 1990 !

Grotesque, pathétique, lamentable me semblent donc être des adjectifs qui conviennent bien à toute cette mascarade. Si GW BUSH avait voulu nous donner de bonnes raisons de ne pas attaquer l’Irak, il aurait parfaitement réussi son coup.

Conclusion de tout ce barouf : Soit les inspecteurs de l’ONU et les agents des services secrets américains, anglais, de tous les pays occidentaux sont des incapables, soit l’Irak ne detient pas d’arsenal d’armes de destruction massives, même si ça doit faire de la peine à GW BUSH.

GW BUSH avait cependant un autre argument. L’Irak était selon lui l’allié de Ben Laden et des terroristes islamistes à l’origine des attentats du 11 septembre 2001.

Ce serait effectivement un argument qui pourrait justifier une guerre. Celle de l’Afghanistan était selon moi légitime vu que le régime des Talibans alors en place soutenait les terroristes et les hébergeait sur son sol.

Mais en ce qui concerne l’Irak, là encore, en fait de preuves, on attend toujours.

L’Irak en fait d’être une république islamiste est surtout laïque. Le premier ministre Iraquien, Tarek Aziz, est catholique. Bref, les fous d’Allah iraquiens, on les cherche.

GW BUSH et Colin POWELL ont bien essayé de faire passer le message de Ben Laden, le message ou il disait qu’il serait aux cotés du peuple Irakien en cas de guerre, pour une preuve de la collusion entre l’Irak et les terroristes.

Mais malheureusement, ça ne tient pas debout. Dans son message, si je me rappelle bien, Ben Laden ne manquait en effet pas d’étriller Saddam Hussein en lui reprochant la laïcité de son régime. A priori, contrairement à ce que prétendent GW BUSH et ses sbires, Ben Laden et Saddam Hussein ne sont donc pas copains comme cochons.

Encore un coup dans l’eau.

Il reste toutefois un dernier argument qui pourrait motiver une intervention en Irak : le fait que le régime Irakien soit une dictature, le fait que Saddam Hussein opprime le peuple Irakien.

Mais GW BUSH et ses sbires ont-ils mis cet argument en avant ? Leur principal soucis est-il vraiment le sort du peuple Irakien ? N’est ce pas plutôt le pétrole et les différents intérêts économiques de la région ? Ou bien, n’est ce pas d’entrainer les américains en bloc derrière le drapeau, de les faire vibrer au son du clairon et ce pour leur faire oublier les mauvais résultats économiques de la politique de GW BUSH et de lui faire gagner les prochaines élections ?

Je n’en sais strictement rien.

Mais quand bien même le principal soucis de GW BUSH serait vraiment le peuple Irakien, est ce que la meilleure façon d’aider ce peuple Irakien, c’est de déclarer la guerre à Sadam Hussein ?

Je n’en suis vraiment pas convaincu.

On ferait sans doute mieux de commencer par lever l’embargo qui depuis 10 ans, blesse cette population.

De toute façon rien ne presse.

D’autant plus que déclarer la guerre à l’Irak pour de mauvaises raisons ne ferait que renforcer les antagonismes qui existent déjà entre les communautés musulmanes et occidentales. Cela ferait précisément le jeu de Ben Laden, cela accroîtrait le terrorisme islamiste.

Voilà pourquoi je suis opposé à cette guerre en Irak.

Tracasseries administratives

Cing ans, cinq longues années pour démarrer un projet d’investissement en France! C’est l’histoire, en forme de mésaventure, d’investisseurs chinois qui souhaitent installer une usine de recyclage de vieux plastiques dans notre beau pays pour les réexpédier en Chine (sous forme de copeaux ou granulés), grande consommatrice de cette matière première.

« Un dossier étonnant  » reconnait un fonctionnaire. Faute de comprendre le projet, on a suspecté la mafia chinoise, du blanchiment… Puis les douanes s’en mêlent lors de l’importation des machines nécessaires, les doutes sur la probité des investisseurs puis les pressions des riverains devant la mauvaise réputation des structures de recyclage (un comble!). Le projet est aujourd’hui toujours en cours : bon courage!

Le complot américain

Je discutais avec un ami à propos de l’Irak, parce que je voulais voir l’effet sur un lycéen de l’ambiance actuelle. Il a habituellement la tête sur les épaules, il est ouvert au dialogue, et plus spécifiquement, à l’argumentation.
Mais une heure de temps, il a su me convaincre d’une chose: je dois me tirer d’ici au plus vite, mes « compatriotes » sont devenus fous!!

Sans lui parler de ma position, je voulais savoir ce qu’il pensait du conflit à venir. Et je n’ai pas été déçu: « c’est pour le pétrole, parce que ça rapporte ». Les calculs de François René Rideau (cf son article: Pourquoi la guerre? apprendre à compter) montrent clairement le contraire: cette guerre va coûter un maximum d’argent aux contribuables américains. Sans compter les morts, les blessés… sans même compter les puits de pétrole piégés ou en feu qui empêcheront pour au moins des mois, voire un an leur exploitation…

Quand il m’a demandé mon avis, j’ai exposé ma position: soutien à l’intervention, même si je n’aime pas vraiment la méthode (j’aurais préféré mise à prix de la tête de Saddam pour favoriser un coup d’Etat… une longue histoire) les millions d’Irakiens qui souffrent du régime seront libérés. Sa réponse ? C’est pour le pétrole (mais il croit toujours que ça « rapporte » financièrement malgré la démonstration du contraire), et en gros « pour l’argent ».

Quand je lui ai demandé si en 44 c’était pour l’argent… voilà le dialogue qui s’en est ensuivi (modifié pour être compréhensible):

lui: «en 44 c’était dans le cadre de la guerre froide»
moi:« ah oui donc ils ont armé l’URSS pour débarquer en France pour se battre contre l’URSS ?»
lui: «toute extention du monde capitaliste profitait aux us, et inversement profitait à l’urss, étant donné que les russes avancaient à l’est, il a fallu se tracer de venir à l’ouest [les USA devaient se dépêcher de prendre l’Europe de l’Ouest]
et c pas un reproche, tout le monde fait pareil et c normal, les humains ne sont pas des sains qui veulent le bien du monde.
réfléchi à ce que je t’ai dit a propos de 44, relis les archives, ou lis les livres historiques, ils sont venus pour étendre le monde capitaliste pas pour nous sauver
le peuple venait pour nous sauver, les politiques l’a envoyé pour les intérets ricains
»

C’est la nouvelle thèse à la mode semble-t-il, car j’ai demandé à d’autres personnes ce qu’elles en pensaient, et oui, « ils sont venus pour leurs intérêts ».

Bon, j’étais déjà convaincu qu’il me faut faire au plus vite mes valises. Voilà juste une raison de plus.

J’ai juste quelques amis à saluer avant de partir. Ils reposent par milliers en Normandie.

Merci à eux.

Dossier Irak

Avec l’actualité il était devenu impossible d’ignorer l’Irak. Malgré toute ma bonne volonté pour laisser se dérouler l’évènement sans y prêter attention, car personne ne viendra me demander mon avis, j’en ai entendu parler…

Et j’ai pris position. Et au sein des libertariens, il y a eu discussion. Voilà donc le résultat de la cogitation de certains des membres de l’équipe de la Page Libérale:

Pourquoi la guerre ? de Turion.
Choisir entre deux maux de François René Rideau.
Chirak, The Sun, etc… de Eric ABC.
Morale ? Où ça ? de moi-même (Hervé Duray)
L’UE montre son vrai visage encore moi.
Les manifestants pour la paix Lien vers le site des 4 Vérités, qui donne un aperçu des manifestants…
Une guerre inutile de Marc Grunert.
Pour la guerre de moi-même.
Pas pour le pétrole de François René Rideau.
Je ne sais pas de Claire Rien, qui préfère ne pas se prononcer, et c’est peut-être la position plus sage d’entre tous!
Pourquoi je suis contre la guerre de Christophe Vincent

Voilà donc un panorama d’opinions: le monde libéral est très divisé sur la position à avoir. Bonne lecture!

Pour ou contreÂ… J’en sais rien

Très franchement, ni l’un ni l’autre. Mais je penche quand même pour le « contre », pour des raisons qui me sont personnelles.
Le peuple, et pas le gouvernement, américain m’est cher ; et je crains qu’une guerre menée sans l’accord de l’ONU jette le discrédit sur la population entière, alors que la faute reviendrait à Bush et sa clique, étatistes en puissance.
Je n’ai pas envie de voir mes amis américains insultés pour une faute qu’ils n’ont pas commise, je n’ai pas envie que la majorité de la planète haïsse ce pays, je n’ai pas envie de voir la Jihad se déchainer contre les USAÂ…
Bref, j’aime bien les américains, et dans leur intérêt, je préfèrerais que Bush laisse tomber.
Mais en même temps j’aimerais relativiser mon avis, il n’engage que moi, il est le fruit d’une expérience individuelle, celle d’une jeune femme française consciente de son ignorance et qui n’a jamais subi quelque horreur. Et dans l’ignorance, il est bon de savoir dire « je ne sais pas ».

Pourquoi la guerre ?

Les autorités de la ville de Genève ont décidé de faire une « campagne » contre la guerre, c’est à dire des affiches « non à la guerre! » placardées dans la ville.. A nos frais bien sûr ! A l’école, au boulot, les pétitions anti-guerre circulent. Les collégiens ont organisé une vaste manif, et certains profs les libéraient des cours. Des bus partent à Bagdad pour servir de « boucliers humains ». Le « Rapporteur spécial pour le droit à l’alimentation » de l’ONU propose que la Suisse offre l’asile politique à Saddam… Mais moi je suis pour cette guerre. Pourquoi ? Parce que je suis né dans une dictature et que je peux m’imaginer ce que les iraquiens peuvent ressentir.
Parce que je suis conscient que les gens qui acclamaient Saddam dans la rue, que les gens qui sont allés « voter » pour Saddam ont été forcés à le faire. Aller voter pour des gens qu’on haït, aller manifester dans la rue pour soutenir des régimes dont on ne demande qu’à voir la chute, mes parents m’ont raconté.
Parce qu’il y a des gens qui ont dû fuir l’Iraq parce qu’ils étaient d’une religion qui ne plaisait pas au pouvoir, ce même pouvoir qu’on nous vante comme exemple de laïcité.
Parce que Saddam dispose d’armes qu’il n’a pas hésité à utiliser, dans une guerre d’agression d’une part, et contre des populations civiles, nottament kurdes d’autre part.
Parce que, en tant que libéral, je considère qu’un vol reste un vol même si il est commis par l’Etat, que je considère qu’un meurtre reste un meurtre, et qu’un génocide reste un génocide.
Parce que je considère qu’un crime doit être puni si l’on peut le punir, même si ceux qui punissent le crime ne sont pas innocents.
Parce qu’il faut lutter contre les criminels par des moyens policiers, mais que lorsque la police municipale ne suffit plus, ces moyens policiers deviennent l’armée.
Parce que la vieille Europe a déjà fait preuve de lâcheté par le passé, et que ce pacifisme lui a coûté des millions de morts.
Parce que je considère que la lâcheté n’est pas une excuse et que ce n’est pas parce que « Ã§a risque d’enflammer la région » qu’on ne doit pas intervenir, tout comme ce n’est pas une excuse lorsque la gendarmerie n’intervient pas dans des banlieues pour ne pas provoquer d’émeutes.
Parce que Saddam n’est rien d’autre qu’un individu criminel. Ces manifestants qui défilent pour lui assurer l’impunité, c’est comme si des manifestants défilaient « ne punissons pas les criminels ».
Parce que je ne considère pas le fait de prendre des otages, en l’occurence un peuple entier, comme une raison pour ne pas intervenir pour punir des crimes et en empêcher d’autres.
Parce que si l’on raisonne comme ça, la morale devient: criminels du monde entier ! Si vous tuez un kurde, on vous met en prison. Si vous en tuez 10, on vous éxécute. Mais si vous en tuez des millions, on vous laisse libre. Criminels du monde entier ! Si vous vous rendez, on vous éxécute, si vous vous cachez, on vous pourchasse, mais si vous prenez le pouvoir et instaurez une dictature, on vous laisse libre. Développer cette morale de la lâcheté, c’est encourager le terrorisme, encourager les dictateurs à se sentir en sécurité.
Parce qu’on peut toujours espérer qu’une dictature s’effondre toute seule, mais que ça peut prendre du temps, un demi-siècle pour les dictatures communistes, et certaines existent toujours, et que pendant ce temps, des gens souffrent.
Parce que Saddam aurait aurait dû être éliminé il y 10 ans déjà, mais qu’on n’a pas laissé les militaires aller jusqu’à Bagdad, et que plus tôt on finira cette guerre, mieux ce sera.
Parce que, comme le disent les pacifistes, il y a des régimes encore plus dangereux que l’Iraq. Justement. Si les opinions publiques et les gouvernements n’ont pas le courage aujoud’hui de faire face à Saddam, comment peut-on espérer affronter la Corée du Nord demain ?

Faire la guerre ou ne pas la faire?

On me demande souvent de me positionner par rapport à la question: « Faut-il que le gouvernement US fasse la guerre à l’Irak, ou pas? » Pour celui qui pose la question, la réponse « oui » ou « non » lui permettrait de me classifier dans l’une des catégorie « ami » vs « ennemi », « mec sympa » vs « gros con », « intellect supérieur » vs « abruti fini ». Eh bien, du point de vue libéral, la réponse n’est ni « oui », ni « non », mais « mu ».
Le bouddhisme Zen nous enseigne qu’il faut savoir « dé-poser » les mauvaises questions. Voilà précisément une question à laquelle il faut ne pas répondre.

Faut-il que Al Capone tue ce criminel de Dutch Schultz, ou ne le faut-il pas? D’un côté, Schultz est un criminel, qui a fait tuer moults innocents; il mérite bien son sort, et arrêtera ainsi ses sombres activités. D’un autre côté, Al Capone est aussi un criminel, qui n’a pas d’autorité particulière à faire valoir pour condamner et exécuter Schultz. Les partisans du massacre de la Saint Valentin diront à raison que Schultz est coupable, et que peu importe qui le tue, s’il le mérite (et d’ailleurs, c’est déjà ça de sauvé pour le contribuable). — que les bandits s’entretuent, ça fait autant de bandits en moins. Faut-il pour autant en conclure qu’il est bon que Capone tue Schultz? Faut-il soutenir une telle action, et la prétendre légitime? Faut-il se ranger du côté de Capone, se dire son allié? Non — car une telle alliance relève de la complicité avec les crimes de Capone. Alors, peste ou choléra? Hitler ou Staline? Staline ou Trotsky? Il est des camps que l’on ne choisit pas.

Et même entre la grippe et le SIDA, je ne choisis pas la grippe: Du strict point de vue libéral, je dis, ni l’un ni l’autre. Est-ce « raisonnable »? Et si quelqu’un possède deux seringues, et propose de vous innoculer l’une ou l’autre? Ne faut-il pas alors choisir la grippe plutôt que le SIDA? Sans doute l’Intérêt, sinon la Morale, commande de faire un tel choix, si on peut déterminer laquelle des deux seringues est la moins mauvaise. Cependant, le libéralisme en tant que tel est une théorie du Droit. Et le propos du Droit n’est pas de dire le bien et le mal. Le Droit se cantonne à distinguer ce qui est Juste, et ce qui est criminel. Or, dans une telle alternative, tout ce que le Droit conclut, c’est que celui qui nous met dans un tel dilemme est lui-même ipso-facto un criminel. La grippe, le SIDA, sont des malheurs; celui qui vous inflige de devoir subir l’un ou l’autre est un criminel.

Que dire, donc, au sujet de la guerre en Irak? Que la guerre est criminelle. Que le régime de Saddam est criminel. Mais aussi et surtout, ceux qui restreignent la liberté d’action d’autrui à ce choix sont des criminels. Tous les gouvernants, tous les journalistes à la botte et autres « leaders d’opinion » — tous ceux qui participent de la propagation et de l’enracinement du paradigme collectiviste des États-Nations, qui soumet les individus aux états, et ne permet de sanctionner un dictateur que par la guerre contre tout le peuple qu’il a soumis — eux tous sont sinon des criminels, du moins des complices de criminels.

Voilà, selon moi, ce que se borne à dire le libéralisme. Il ne sert à rien de répondre à une question qui ne se pose pas. À moins que vous ne soyez profondément impliqué dans une de ces entreprises criminelles que sont les états, votre opinion ne compte pas — alors à quoi bon en avoir? Et si vous êtes impliqué, alors vous êtes vous-même criminel bien au-delà de cette question. En tant que libéraux, nous devons nous garder d’entrer dans le jeu des étatistes et de répondre dans le cadre de leur problématique. Notre rôle est précisément d’enrayer cette problématique plutôt que d’en participer.

Les étatistes incitent chacun à avoir une opinion sur une telle question, parce qu’avoir une opinion implique d’accepter les prémisses de la question. Les libéraux rejettent les prémisses, et ne répondent donc pas à la question. Alors, si un policier vous demande « pourquoi avez-vous tué votre femme? », répondez: « Mu ».

Chirak, the Sun, etc…

Les médias français et apparemment beaucoup de Français « de la rue » sont scandalisés de l’opération du Sun d’hier et en général des attaques anti-françaises dans la presse anglaise et américaine (toute la journée de jeudi on en parlé sur France-Inter et Europe 1).

Non mais attendez une seconde, que représente l’hostilité « musclée » de la presse de droite anglo-saxonne et en particulier américaine aujourd’hui à l’égard du gouvernement français, en particulier à l’égard de ce méprisable personnage qu’est Chirak the rat et parfois à l’égard de la France en général, hostilité ponctuelle en grande partie argumentée (certes plus dans le Weekly Standard que dans le Sun…), fondée et justifiée, que représente-t-elle par rapport au torrent de boue, insultes, mensonges, mépris, ordureries diverses, déversé depuis des décennies par les médias et intellectuels Français de gauche ET de droite (et, hélas, les Français de base eux-mêmes) contre les Etats-Unis, la société américaine en général et certains présidents américains en particulier, au premier rang desquels le plus respectable d’entre eux (ou le moins méprisable diraient les plus radicaux des libertariens…) à savoir le grand Ronald Reagan !?! Il y a des claques qui se perdent !

Le libéralisme n’est pas raciste

Suite à l’article de Eric ABC sur l’émission « mots croisés » consacrée à Lutte Ouvrière, des sympathisants de LO, sont venus sur « la page libérale » et ont publiés leurs réactions sur leur forum ( voir à l’adresse suivante : http://forumlo.cjb.net )

En dehors des critiques non fondées sur l’article, ils ont en revanche relevés sur le site un certain nombre de propos à caractère racistes et xénophobes.

J’ai tenu à me désolidariser de ces propos.

Le libéralisme qui est le respect des droits d’autrui, quel qu’il soit, qu’il soit arabe ou musulman, s’accomode en effet mal selon moi de ces travers.

Vous trouverez donc ci-dessous le message que j’ai posté sur leur forum : Bonjour,

Je suis moi même libertarien, encore que je préfère utiliser le terme libéral (« Libertarien » vient de l’américain « Libertarian » qui désigne les vrais libéraux aux US; en effet aux US les « liberals » sont en réalité des socialistes; les vrais libéraux américains ont donc inventé de mot libertarian pour qu’il n’y ait pas de confusion possible).

Il m’arrive d’écrire dans la page libérale.

Pour ce qui est de l’article à l’origine de cette discussion, je l’ai lu et j’ai également vu l’émission.

Ce dont son auteur s’étonnait, c’est de la tribune qui vous était offerte et ce, sans seulement mettre en face de vous de véritables opposants (pourquoi pas nous par exemple ?). Aussi, tous autant que vous êtiez, vous avez pu dérouler votre argumentaire sans crainte d’être contredit. Et pourtant, il y en aurait eu des choses à reprendre.

Pour ce qui est des propos à connotations racistes et xénophobes que vous avez pu trouver sur le site, je m’en désolidarise en revanche complètement.

Certains « libéraux » ont en effet une facheuse tendance, une tendance erronnée, à voir des ennemis dans les populations d’origine étrangère et dérapent donc qqfois dans leurs propos. Je le déplore tout comme vous.

Mais le libéralisme n’est (à mon avis) absolument pas raciste.

Le libéralisme est en effet (selon moi) pour l’immigration libre. C’est ce que je défends sur le site dont je m’occupe (Le champ libre : http://perso.club-internet.fr/cvincent/ ) et je suis loin d’être le seul : Le parti libertarien US défend également cette position.

Voilà, vous savez maintenant que de la même façon qu’il y a plusieurs interprétation du communisme, il y en a plusieurs du libéralisme.

Cordialement,

Christophe VINCENT

Ajout du 8 mars 2003 :

Après enquête, il s’avère que les propos « racistes » étaient seulement le fait d’un intervenant extérieur dont le commentaire avait été publié; Ces propos n’avaient été repris par aucun collaborateur de la Page Libérale.

Morale ? Où ça ?

En France, à l’heure ou j’écris ces lignes, il n’y a pas que mugabe. Il y a aussi castro, qui fait fait « escale » à l’hôtel Concorde. Dix secondes sur Europe 1…

Chirac a reçu il y a un ou deux ans le président du parti communiste du Viêtnam aussi.

Ce type a-t-il une morale quelconque ?

Personnellement, je pense que non, il n’en a aucune. Et je pense que les marcheurs des derniers jours, pour la « paix » (des victimes de saddam ? des soldats tombés sur les plages de Normandie ?) n’en ont pas non plus. Leurs cerveaux atrophiés ne comprennent pas qu’un dictateur a pris en otage 20 millions de personnes, et qu’elles vont enfin être libérées.

Elles ne comprennent pas que le pétrole, c’est le gouvernement français qui se bat pour l’avoir, au prix du sang des irakiens en prison, torturés, assassinés. Car c’est Total qui a les contrats sur le pétrole irakien. Et Lukoil aussi, compagnie russe. Curieuse coïncidence ?

Ah, en parlant de morale: Saddam était allé voir les Russes en 1974 et leur a demandé un réacteur nucléaire. Les Russes ont dit: « NIET ». Pas fous. Qui a dit oui ? Qui a fourni de l’uranium « qualité-arme » (cà d prêt à mettre dans une bombe) ? Qui a envoyé ses ingénieurs construire la centrale ? Qui a signé le contrat d’exportation ?

Chirac. Et c’est lui qui donne une leçon à mugabe: « attention, les chefs d’Etat ne sont pas au dessus des lois ». Comme lui ?

Il restera comme l’homme qui a donné le statut de « Ligue des Nations » à la bientôt défunte « ONU ». Adepte du multilatérisme en Côte d’Ivoire. Adepte du dialogue avec les pays de l’Est.

Allez, pour la forme je vous montre la photo de famille: