Au nom de la liberté…

Le débat biaisé sur la grace de José Bové montre si il en était besoin le peu de respect de certains pour les valeurs de justice et de démocratie derrière lesquelles ils se parent.

Car faut’il le rapeller : « José Bové n’a pas été poursuivi pour ses opinions, il n’a pas été comdamné pour son engagement syndical, mais pour des actes de vandalisme, des actes répétés, parfaitement volontaires, de destruction qui ont ruiné le bien d’autrui. »

« Ces actes n’ont rien à voir avec la liberté d’expression! »

Les lois devraient toujours être les mêmes pour tous : il ne peut y avoir deux poids deux mesures en fonction de l’opinion de leurs auteurs. Ces discriminations ne reviendraient alors qu’à renier notre héritage : les valeurs du siècle des lumières.

Droit de réponse

Suite à l’article « Libéraux, paranos? », voici un droit de réponse de M. Laurent Trémel. J’ai pris connaissance d’un article me concernant publié dans « Le Québécois libre » : « Jeux vidéos : la liberté est-elle menacée ? » (23 novembre 2002, écrit par Hervé Duray). Si je reconnais bien volontiers le droit à la « liberté d’expression », qui semble l’objet de votre site, en revanche, il me semble que vous devriez être plus prudents au niveau de certaines assertions figurant dans vos papiers, notamment quand celles-ci,sous couvert de pseudo analyses à dimension « anti-étatiques », se résument en fait à des attaques contre des personnes censées représenter les
institutions que vous voulez « démolir »…

Outre le fait que je ne suis absolument pas « Sociologue au CNRS » (*), je n’apprécie guère que les propos publiés dans le Monde Interactif, présentant sommairement certaines conclusions de mes travaux de recherche, soit assimilés à « une traque idéologique » et à une « parananoïa
anti-libérale ». Bien entendu, mon positionnement ne s’apparente, de surcroît, nullement à une volonté de « censure » de certains produits, ni à un appel à la création « d’une commission gouvernementale » où « La société, représentée par l’Etat, doit garantir la pureté idéologique des produits culturels à destination des enfants (sic) ». L’assimilation ici effectuée relève, au choix, du contresens, de la malhonnêteté intellectuelle, ou encore du pur fantasme… Je pense, en outre, qu’à partir du moment où vous vous intéressez au travail d’un universitaire, il conviendrait que vous vous référiez plus précisément à ses publications scientifiques et ne pas uniquement vous contenter d’une interprétation – spécieuse dans le cas qui nous concerne – d’une interview publiée dans la presse.

(*) on comprend néanmoins l’intérêt qu’il peut y avoir par rapport à la démarche de l’article à « stigmatiser » ainsi une institution « Ã©tatique », « connue »…

Laurent Trémel,
chercheur à l’INRP

Grace

René Riesel, le compagnon de José Bové lors de l’arrachage des plants OGM, déclare dans le Midi Libre du 22/11/02 :
« Je trouve répugnant de demander une grace. Il est hors de question que je me renie. »
A la question : « Depuis Mardi, la Confédération Paysanne lance une campagne pour demander la grace de Bové et la votre. Etes vous d’accord ? »
Riesel répond : »Je suis formellement opposé à ce qu’on demande ma grace à ma place.
J’assume les risques que j’ai pris, au nom du combat critique que je mène. »

Riesel mérite d’être félicité, car rares sont ceux qui assument leurs actes jusqu’au bout.
Et José devrait prendre exemple sur son camarade…

Prison pour Bové !

Contrairement à ce que titre Le Monde, José Bové n’a pas été « lourdement sanctionné ».
Il l’a été légitimement. Car les actes quÂ’il a commis sont inadmissibles et injustifiés.
Dans un autre article du Monde, Bové déclare ne pas vouloir se considérer comme un « martyr ». Il n’hésite pourtant pas à décrier l’attitude « fasciste » (sic) de la justice, qui met en prison un leader syndical pour la première fois depuis le régime de Vichy.
Cet argument est bien évidemment totalement farfelu, Mr Bové ne bénéficiant dÂ’aucune immunité. Au nom de quoi cet individu plus qu’un autre serait-il au-dessus des lois ? Imaginons que ce dernier commette un homicide durant lÂ’une de ses actions médiatiques : faudrait-il être « fasciste » ou fermer les yeux ?
Rappelons au passage qu’en première instance, il n’avait écopé que d’une peine avec sursis. En faisant appel et en adoptant cette attitude provocante, il ne récolte que ce qu’il a semé.
Mais la chute de cette histoire est très amusante. Désormais, Bové ne peut plus compter que sur une éventuelle grâce présidentielle. La confédération paysanne n’a d’ailleurs pas oublier de rappeler qu’elle avait appelé à voter pour Chirac aux 2ème tour des dernières élections présidentielles…

Libéraux paranos ?

S’il est un reproche communément fait aux libéraux, c’est de voir la nuisance du socialisme partout, de voir les pattes griffues de l’Etat s’insinuer dans les moindres interstices de notre vie, d’être  » paranos  » . Les libéraux seraient avant tout victimes de leurs « fantasmes libertaires », comme d’autre seraient pris de « délire sécuritaire ».
Pour en avoir le coeur net, j’ai pris un sujet au hasard dans Le Monde1, les jeux vidéos, et je me suis posé cette question: est ce que la liberté est vraiment menacée ? Le discours libéral est-il approprié ou totalement hors de propos ?

Commençons par une interview d’un député UMP, Lionel Luca, titrée:  » Le jeu vidéo n’est pas immoral, il est amoral ». Il est bien connu que le rôle de l’Etat c’est de faire régner la morale, le peuple n’en ayant aucune. Les valeurs « républicaines » ou « citoyennes » nous sont donc imposées: solidarité, avortement et interdiction de fumer dans les lieux publics par exemple. Il est donc du devoir d’un député de se préoccuper de la moralité des jeux, donc de ses sujets, les prenant tous en bloc pour des demeurés incapables de prendre une décision sans la tutelle de l’Etat.

La morale d’Etat remplacera donc la morale individuelle, sous la forme d’une  » commission consultative chargée du classement  » sous couvert de la  » protection des mineurs et de l’enfance en général ». Toute opposition à la commission est donc vouée à l’échec, sous peine d’être brocardé comme un ennemi de l’enfance, un pornocrate et j’en passe. Nul doute aussi que dès sa création les médias couvriront de louanges le créateur et sa commission, oubliant dès le lendemain son existence, et les impôts qu’elle aura généré.

Bien sûr, il n’y a aucun bénéfice à attendre d’une telle commission, à part pour ses membres. Elle appliquera un barème obscur aux jeux, en épinglera certains particulièrement violents, donnant par là même une publicité inespérée à des productions inconnues. Le défi des marqueteurs deviendra alors à celui qui réussira à faire interdire son jeu aux moins de 18 ans par exemple. Effet sur le niveau de violence des jeux: hausse garantie! Quel média ira alors s’élever contre la commission, au lieu de hurler à la perversité des créateurs de jeu ?

Mais, me direz-vous, la liberté sera sauve: il n’est point question de censure, seulement de « signalétique »2 ou de recommandation. Alors à quoi servirait la commission, hormis les dîners de travail et les jetons de présence des membres ?
Aussi quand à la question:  » La finalité de cette proposition de loi est-elle d’aboutir à la création d’une commission de censure « , le député répond très franchement :  » C’est la façon dont je voudrais poser le problème « , on est rassuré. La commission servira de comité de salut public, en censurant les jeux.

Passons maintenant à une seconde interview, d’un sociologue de l’Institut National pour la Recherche Pédagogique, dont le sujet d’étude est l’univers du jeu vidéo. Titre de l’article:  » Les jeux vidéo développent un modèle de fonctionnement néo-libéral « , tout un programme.

Le sociologue Laurent Trémel commence par dénoncer les  » critiques un peu convenues et psychologisantes  » faites aux jeux. Exit donc les problèmes de violence et les accusations sur l’érotisme dont seraient teintés les jeux ? Oui, mais pour en découvrir d’autres, plus insidieux.

Ainsi, quand on lui demande ce qui caractérise un bon jeu, notre sociologue se dévoile :  » Je me suis intéressé aux messages idéologiques diffusés au travers des jeux vidéos « . Il fallait être à l’INRP pour l’inventer. La commission va-t-elle tenir compte de ce critère pour censurer ?

Il ajoute:  » Au-delà de la violence, il me semble que les jeux vidéos développent un modèle de fonctionnement néo-libéral « . Libéraux paranos, vraiment ?

Plus loin il ajoute:  » Même dans le jeu vidéo le plus violent, il va s’agir d’accumuler des ressources, d’accumuler des compétences, et de les gérer efficacement. Tout est traduit dans une perspective comptable « . Pour un « hardcore gamer » comme moi, càd un joueur acharné, ce genre de phrases a de quoi surprendre. Les jeux les plus en vogue font avant tout appel au sens tactique, aux réflexes, à la capacité de prise de décision, à l’entraînement… (QuakeIII (www.quake.com) ou CounterStrike (www.counter-strike.net) par exemple entrent dans cette catégorie de jeux).

Bien sûr, dans une certaine mesure, il s’agira de gérer des ressources. Après tout, il y a bien des problèmes de gestion de ses munitions, de ses points de vie, voire même de l’argent pour acheter des armes. Mais de là parler de  » comptabilité  » alors qu’il est question principalement de rapidité, de sens tactique, de sang-froid…

Ceci dit, la difficulté d’un exercice tient toujours en une rareté, à une précision dans l’accomplissement, à une maîtrise de soi, en une répétition de gestes, de séquences. Devenir  » bon  » dans un jeu, comme ailleurs réclame donc du  » travail  » : les jeux apprennent la patience, la rigueur, le tout en jouant… Evidemment une telle leçon peut apparaître dure : dans les jeux, il n’y a pas de  » social « , pas de repêchage pour les mauvais, les timorés, les planqués, les maladroits…

Il existe d’autres catégories de jeux moins brutaux, des jeux de stratégie où l’intérêt du jeu tient dans la gestion de ressources limitées. Cependant, on imagine mal un jeu de stratégie où pour gagner il faille dilapider ses ressources, ou au contraire, un jeu dans lequel des ressources illimitées seraient à disposition, et alors, où est le défi ?

Mais c’est peut-être là qu’il y a problème pour notre sociologue : les jeux sont basés sur l’idée de compétition. On joue pour être bon, pour gagner, pour le prestige, toujours en s’amusant. Jouer c’est ça : imiter la vie réelle en reproduisant des situations complexes de façon simple, de manière à avoir un contrôle important sur elles, y acquérir des réflexes ou développer des stratégies pour pouvoir s’en servir ailleurs. Je n’imagine pas que les joueurs de CounterStrike s’entraînent, bien que je sais de source sûre que certains militaires aiment abattre quelques  » terroristes  » de temps à autre en jouant. Cependant, apprendre à gérer une ressource rare est quelque chose que l’on fait en permanence : les jeux apprennent à faire des choix. Faire des choix donc faire appel à sa liberté, et ensuite gérer les conséquences : être responsable. Les meilleurs jeux se jouent en équipes : ils apprennent en parallèle la solidarité, la nécessité de couverture mutuelle, d’entraide. Des valeurs qui devraient plaire à tout le monde, non ? Mais l’idée de compétition doit décidément être trop repoussante pour accorder aux jeux autre chose que l’étiquette  » néo-libérale « …

Enfin il termine par un couplet sur la nécessaire attention que « on  » doit porter sur les jeux vidéos, et plus généralement sur tous les produits culturels consommés par les enfants. Pourquoi ? Parce qu’ils véhiculent un  » message idéologique  » ! De là à imaginer que le  » on  » prenne la forme d’une commission gouvernementale, et Laurent Trémel rejoint Lionel Luca sur les mesures à prendre. La société, représentée par l’Etat, doit garantir la pureté idéologique des produits culturels à destination des enfants : ainsi après les théâtres nationalisés3, et les subventions au cinéma, verra-t-on des  » Ateliers nationaux de l’art multimédia « , chargés de produire des jeux étatiques ?

Finalement, je n’ai pas l’impression d’une faillite du marché dans ce cas : les éditeurs ont créé une commission propre pour juger les jeux, et ont mis en place des alertes pour les parents sur les boîtes de jeux. Cela n’empêche pas les étatistes de vouloir plus d’intervention.

De cet exemple, on peut déduire le schéma suivant : tandis que les ennemis de la liberté diront que le marché défaille, et en appelleront à l’Etat pour rétablir la situation, les libéraux s’inquièteront d’un nouveau domaine envahi par la bureaucratie, les règlements, les taxes… Quand on regarde 50 années en arrière, on peut voir que tous les Etats ont grossi, débordé, et finalement englobent ou encadrent des activités autrefois parfaitement libres. Le procès en paranoïa ne sert qu’à une chose : détourner l’attention pendant que l’Etat grossit, bien réellement…

1  » Le jeu vidéo n’est pas immoral, il est amoral  » in Le Monde Interactif du 23.10.02
et  » Les jeux vidéo développent un modèle de fonctionnement néo-libéral «  in Le Monde Interactif du 23.10.02
2 indication sur l’âge minimum pour regarder un programme télévision, à la manière des  » Parental Guidance  » US.
3 Voir à ce sujet la brève sur La Page Libérale: Théâtre immonde

Assistanat : l’exemple

Le mois dernier, j’ai quitté la catégorie 1 des Statistiques de l’Assedic pour reprendre une activité à temps partiel..
Comparons mes « droits » avant / après. Un exemple concret, prouvant qu’en France, il vaut mieux etre assisté et ne pas trop travailler..

Septembre 2002, je suis demandeuse d’emploi indemnisée depuis plus d’un an et 1/2, je vis en concubinage et touche 800 euros par mois d’allocation chomage environ. Mon ami déclarant le SMIC, nous n’avons droit à aucune aide de logement, pour un loyer de 600 euros..

Aujourd’hui, je travaille 30 h / semaine pour un salaire de 700 euros par mois ; je suis déclarée célibataire et je touche :
112 euros de CAF (pour un loyer de 250)
293 euros de chomage

Imaginez ma suprise quand j’ai compris que j’allais bien gagner ma vie, et sans bosser toute la semaine !

Mais je trouve qd meme que c mal fichu…

Imaginons un instant que mon employeur décide de m’embaucher à temps complet, je toucherais donc env. 850 euros et ne toucherais plus les 293 euros d’alloc chom.

Je gagnerais moins bien ma vie en travaillant plus.

(perte d’environ 150 euros par mois environ, non négligeable sur 850 – et encore, j’ai pas calculé le fait qu’avec un smic je n’aurais plus droit à la CAF.)

Ce système est pire avec les RMIstes qui acceptent des CES ou avec tout autre allocataire..

On comprend d’autant mieux les gens qui restent chez eux au lieu de bosser, les gens qui font du « black » en plus de leur allocs et les gens qui font une partie de leur travail au black tout en étant un peu déclarés.

Tant que les revenus du travail seront au meme niveau ou inférieurs de ceux de l’inactivité, faudra pas se demander pourquoi il y a tant de chomeurs alors que tant d’entreprises recrutent !!

Marche pour le capitalisme

Le 1er décembre 2002 prochain aura lieu à 14h 30, au départ de la place de la Bastille à Paris et dans une centaine de villes du monde, la deuxième Marche pour le Capitalisme. « Le but de cette Marche est de défendre les valeurs du capitalisme, car le « capitalisme est le seul système reconnaissant le droit qu’a chaque individu à mener et choisir sa propre vie. Le capitalisme est le seul système social permettant aux individus de poursuivre librement leurs propres intérêts rationnels, de posséder des biens et de tirer profit de leurs actions. Il protège les droits de l’individu, un gouvernement constitutionnel limité et la liberté politique, intellectuelle et économique. » (Déclaration de Bernstein, philosophe américain)
La défense du capitalisme est particulièrement d’actualité en France, pays où des décennies de dirigisme étatique, de démagogie politique, de monopoles d’État, d’erreurs économiques, d’aveuglement idéologique, de gabegie de l’argent public, de subventionnite aiguë, de fiscalité écrasante, et de corruption, à gauche comme à droite, ont fait fuir des dizaines de milliers de créateurs de richesse et d’emplois à l’étranger, découragé des dizaines de milliers d’autres créateurs de richesse et d’emplois demeurés en France, discrédité la notion de travail et d’enrichissement personnel lié à celui-ci, installé l’assistanat, détruit l’individualisme, augmenté considérablement le taux de chômage et fait reculer la France au 12ème rang européen en termes de PIB par habitant, c’est-à -dire largement en dessous de la moyenne européenne et relégué la France au 25ème rang international en terme d’indice de corruption, selon Transparency International.

D’innombrables exemples de par le monde de pays ruinés par des décennies d’économie dirigiste, socialiste ou communiste ont démontré et continuent à démontrer de façon irréfutable que le capitalisme libéral est le seul système économique viable, car il permet à chacun de s’épanouir par l’enrichissement personnel lié au travail, contrairement aux autres systèmes. L’État doit favoriser l’épanouissement d’une économie capitaliste, mais en aucun cas en devenir l’acteur principal et incontournable, quitte à l’étouffer lentement, comme c’est tristement le cas actuellement en France.

Le 1er décembre prochain, nous marcherons pour que la France redevienne un pays libre, un pays où l’État laissera les citoyens circuler, vivre et travailler en paix, où les Français reprendront goût au travail et à l’effort au lieu de songer à leurs « droits « , à leurs allocations et à ce qu’ils pourront obtenir sans effort des autres en utilisant l’État comme moyen de pression. »

Au théâtre ce soir

Je passe brièvement sur LeMonde.fr, où je lis ce titre: « Deux visions de la violence contemporaine sur scène à Rennes ». Je suis le lien… et là je lis la description de la 1ère pièce: « Une jeune femme raconte comment elle a tué son fils de deux ans et demi en faisant craquer les os de son cou », puis « un père dit comment il s’est mis à bander en changeant sa fille »…
Seconde pièce: « ayant vu le spectacle, on peut écarter la pornographie. L’homme et la femme se frottent l’anus et le vagin avec la nourriture, tout simplement, si l’on peut dire ».
Si quelqu’un peut me dire le montant des subventions allouées à de telles conneries, qu’il n’hésite pas.

Novlangue

La novlangue est décrite dans 1984, d’Orwell. Un mot veut soudain dire son contraire, on utilise des euphémismes, etc. L’une des expressions de la novlangue est le « politiquement correct », par exemple.
En France, elle fait des ravages dans les médias qui parlent de « résistants » quand ils parlent du hezbollah ou du hamas, de « réfugiés » quand ils parlent d’immigrés clandestins…
La dernière en date ce sont les « migrants », pour désigner les immigrés clandestins. Que vont ils inventer ensuite ? Les « voyageurs » ? Les « passants » ? Les « personnes à nationalité précaire » ?

Plutôt mourir que de consommer des OGM

En Zambie, pays africain ou 2,9 millions d’habitants sont menacés très prochainement de famine, le gouvernement se paie le « luxe » d’interdir l’importation de maïs génétiquement modifié, estimant que les OGM « sont dangereux pour la santé ».
Il est vrai que ce sont les méchants américains qui ont fait DON de ce maïs afin de prévenir une nouvelle hécatombe.
Les militants anti-OGM semblent donc préférer voir des millions de personnes mourir plutôt que d’adopter une habitude alimentaire américaine qui a fait ses preuves. Logique…