Machiavéliques…

Diviser pour mieux régner est une technique bien connue et Machiavel l’identifiait déjà au XVIIème siècle.
Vieux comme le monde pourrait on dire.
Et arriver en plus à se qualifier d’humanistes, il y a un pas que certains n’hésitent pas à franchir..
C’est exactement ce que font les collectivistes : diviser les Hommes ; ainsi selon le sexe, l’âge, la catégorie socioprofessionnelle, le compte en banque, la préférence sexuelle, etc. les droits des individus diffèrent.
En l’an 2000, les hommes se battent non plus pour des territoires (du moins en France) mais pour des avantages, des droits, des privilèges qu’ils pourront obtenir au détriment d’autres hommes. Jamais pour le bien « collectif » toujours pour une poignée d’individus, représentatifs d’eux mêmes et indifférents du sort de leurs compatriotes.
Quel gâchis !
L’individualisme représente aux yeux de ces individus le pire des systèmes sociétal, et pour cause ! sans le collectivisme ces gens là seraient comme tous les autres, les mêmes droits, les mêmes devoirs, impossibilité d’imposer aux autres leurs désirs, impensable.
Et pourtant, l’individualisme apparaît comme le seul rempart possible à la mise sous tutelle du Droit par les lobbies ; en effet, l’individualiste pense, vit, en terme d’individu et non de catégorie. L’individu avant l’homme, la femme ; l’individu avant le travailleur, le chômeur ; l’individu avant le Français, l’étranger ; l’individu avant le riche, le pauvre.
Contrairement aux corporatistes, aux collectivistes qui ne défendent que leurs droits à eux, l’individualiste considère le Droit de l’individu, point. Chacun à le droit de faire ce qu’il veut, il est libre, tant qu’il m’agresse pas l’autre.
En cela, il est le seul système véritablement humaniste, qui prend en compte les aspirations personnelles de chacun sans pouvoir imposer celles des autres.
Seuls les collectivistes, les planificateurs (ancien nom des socialistes) osent affirmer le contraire, affirmer que nos besoins, nos vies, nos envies et nos chemins sont identiques et doivent être prévus par la loi selon des catégories prédéfinies par quelques hommes « Ã©clairés ».
Ils seraient donc plus à même de définir ceux que vous fréquentez ? Ils prétendent connaître l’individu mieux que lui même, piètre image de l’Homme qu’instinctivement le savoir incapable de gérer sa vie sans l’Etat Providence :(

Le collectivisme est la négation même de l’individu, les collectivistes de tous poils ne croient pas en l’individu, il ne peuvent en aucun cas être qualifiés d’humanistes.

Reproduction du billet d’humeur de Xiti

Non, Michel BON et Jean.Marie Messier n’étaient pas des patrons.

C’est souvent que le terme de patron est attribué à tort par les médias. Il est vrai que nous ne sommes pas trop pointilleux sur la véracité des mots, mais il faut sÂ’en méfier, car parfois cela peut avoir des effets pernicieux , en particulier sur le jugement.

JÂ’aime encore beaucoup le mot « démocratie-populaire » même sÂ’il nÂ’est plus à la mode. Il a été utilisé pendant une soixantaine d’années, alors que tout le monde savait que le régime qu’il évoquait, n’était ni démocratique, ni populaire.
Plus proche de nous, nous avons José Bové qui a procédé au « démontage d’un Mac DO ».

Imaginons la suite avec à la une des journaux « Attaque des USA contre l’Irak : les Marines ont procédé au démontage de Bagdad ». Mais revenons à nos patrons.

MM BON et MESSIER ne sont pas des patrons , mais des dirigeants d’entreprise. Ce statut ne les rend ni meilleurs ni pires, juste différents. Ils étaient concernés par leurs entreprises, mais pas impliqués.

C’est exactement l’état de la poule dans l’omelette au jambon.

Il n’échappera à personne que dans l’omelette au jambon, si la poule est concernée, le porc lui est impliqué, et si vous interrogez un cochon, il vous dira que la différence est tout à fait considérable.

Les patrons ne sont pas moins faillibles que les autres, mais étant plus impliqués ils ont tendance à être simplement plus prudents.

Face à cette constatation, il serait peut-être utile que les analystes financiers incluent ce paramètre dans leurs modes de calculs de valorisation boursière.

Alain F.LLORENS

La science au service de l’Etat

C’est sur Slashdot.org que ça se passe: la science est envahie par le politique, et aux USA aussi, les comités scientifiques sont minés par les subventions, les nominations, la manipulation politique.

Slashdot

Géostratégie US

La géostratégie, c’est le plus haut niveau de l’étatisme. Quand un politicien commence à penser en « géostratège », il ne connait plus aucune limite. Dans l’intérêt du pasys, il devient légitime d’aller tuer à l’autre bout de la planète. De financer des actions terroristes, ou « contre » terroriste. Il devient envisageable de renverser un gouvernement démocratiquement élu. D’écouter les conversations des alliés. D’espionner leurs industries. De saboter un réseau. De tuer des innocents civils dans un embargo.

Oui, en « géostratégie », tout est possible. Aux USA, la Rand Corporation ou d’autres « think tank » sont chargés de l’élaborer pour le gouvernement. Souvent, on passe d’un think tank au gouvernement.

Le Sunday Herald, journal anglais, a mis la main sur un document « blue print » d’un de ces think tank. Celui-ci bossait pour Bush et sa clique, avant même l’élection de Bush. Le document est saisissant. Le sort de l’Irak est réglé avant l’élection de Bush. La Chine est perçue comme une menace contre laquelle il faut être militairement prêt, et où il faut favoriser un « regime change »….

Le gouvernement des USA est actuellement le plus grand danger pour la liberté si vous voulez mon avis…. affligeant!

L’Union Européenne = une dictature aussi

Il n’y a pas de raison pour ne pas taper sur la tête à tout le monde après tout, alors après les USA je voudrais attirer votre attention sur l’UE. Ici aussi la situation juridique est merdique (oui): un groupe terroriste c’est « un groupe qui remet en cause l’ordre politique, social ou économique » selon la commission de Bruxelles. Donc ce site et les chroniqueurs. Donc aussi ATTAC (eux ils commettent des actes violents qui plus est…)…

Bref, si je me plaignais des USA, je crois qu’il faut tout de même être conscient que l’Europe aussi a tout l’arsenal juridique pour vous envoyer en prison pour 100 ans sans procès.

Pour plus d’infos, lisez: State Watch

L’Amérique réelle

Les Etats-Unis sont dans l’optique de beaucoup de libéraux, les champions de la liberté. Il faut tempérer cette vision angélique des EU: il y a quelques jours, j’écrivais une brève sur La Page Libérale intitulée « Les USA sombrent dans la dictature » (1). Je vais maintenant développer cette vision, au travers d’un tas de sujets plus ou moins récents. D’abord je voudrais aller à l’encontre des USA terre de liberté économique, et je vais ensuite vous entretenir d’un tas de problèmes dont beaucoup ignorent simplement l’existence et qui mettent gravement en danger les libertés des citoyens des Etats-Unis. Les USA sont très prospères, c’est un fait. Année après année, l’écart se creuse même entre les Américains du Nord et les Européens: les croissances asymétriques des 20 dernières années ont eu pour résultat un différentiel de 30% au moins, alors qu’il existait déjà un écart initial. Cela s’explique facilement: les USA sont plus libres que n’importe quel pays de l’Union Européenne, selon le Fraser Institute qui publie chaque année son classement de la liberté économique.

Sur une pente glissante

Alors pourquoi me plaindre ? Parce que le gouvernement des Etats-Unis suit une pente glissante : celle des déficits et des budgets sans cesse revus à la hausse. Malgré les promesses de Bush, auxquelles certains libéraux ont accordé du crédit, et je plaide coupable ici, l’Etat fédéral continue d’absorber des sommes considérables en taxes diverses. Comme en Europe, il existe des niveaux successifs d’administration auxquelles il faut faire allégeance, en versant une taxe : ville, comté, Etat local, Etat fédéral. Et pas question d’impôts forfaitaires ou même de  » flat tax « , proportionnelle : l’impôt sur le revenu est progressif. Il a d’ailleurs été institué en 1917, 3 ans après son apparition en France, pour les mêmes raisons : soutenir l’effort de guerre (2). Il y a bien sûr une collection de taxes sur le tabac, l’essence, l’alcool, des TVA (sales tax), bref tout l’arsenal de la tyrannie fiscale.

Ce qui fait  » défaut  » peut-être c’est l’ingérence constante d’  » organismes sociaux  » (3) et de lois idiotes. Mais là encore avec les lois sur le  » harcèlement sexuel  » et les lois sur les discriminations, il y a beaucoup à dire. Et encore, c’est sans même aborder le problème de la  » litigation « , les procès pour du café  » trop chaud  » à Mac Donald’s ou pour d’autres motifs totalement triviaux. Avec ça, la liberté d’entreprendre se réduit comme peau de chagrin : si des juges donnent raison à des plaignants pour des millions de dollars en faisant des interprétations  » XXL  » des lois, entreprendre devient plus qu’hasardeux. Il faut alors se barder d’avocats, car au moindre pépinÂ…

Concernant l’étendue du gouvernement fédéral aux USA, il ne faut pas oublier le désastre latent des retraites, car il existe là-bas aussi un régime par répartition, obligatoire. Et vous croyiez naïvement que les retraités américains ne dépendaient que de Wall Street ? D’ailleurs, c’est pareil pour le système de santé : Medicare et Medicaid, sortes de  » couverture maladie universelle  » pour les personnes âgées et les pauvres sont aussi d’immenses gouffres financiers. Mais si, aux USA aussi ça existe la protection sociale d’EtatÂ…

L’Etat US n’est pas différent des Etats europées : santé, éducation, retraite, rien ne lui échappe

Contrairement aux croyances absurdes véhiculées en France, l’enseignement n’est privé qu’à partir de l’université, et seulement en partie. Il en résulte la même déroute qu’en France : enfants illettrés, scores en maths très faiblesÂ… Récemment, avec les commémorations du 11 septembre, la National Education Association, syndicat des professeurs US, a proposé des activités autour du 9 11. Aucune n’était consacrée à l’analyse. Toutes étaient tournées vers l’expression de sentiments. C’est caricatural de l’enseignement US : abolition de la raison, remplacée par l’émotion.
Le politiquement correct fait des ravages aussi : chaque élève étant égal à l’autre, des parents font des procès pour des F (f comme failure, examen raté) ! Bien sûr, dans les cours d’histoire les blancs (capitalistes) sont toujours les méchants et les minorités (exploitées) toujours les gentils.

En conséquence, le home schooling se développe, à grande échelle : 4 millions d’enfants échapperaient à l’école publique ! Mais attention, l’école est obligatoire ! Et si des parents veulent enseigner à leurs enfants, il leur faut remplir des paperasseries, etÂ… avoir des diplômes reconnaissants leur capacité à le faire! (4). En Californie, et certainement dans d’autres Etats bientôt, des parents sont donc sous l’épée de Damoclès d’actions en justice de la part de bureaucrates qui  » tolèrent  » la situation actuelle.

Par ailleurs, les écolos ont envahi les ministères sous Clinton, et avec eux des projets plus ou moins farfelus, comme celui nommé  » CERP  » Comprehensive Everglades Restoration Plan. Ce plan consiste à rétablir l’état original,  » précolombien « , de la Floride. En clair : il faut détruire les digues qui protègent des habitations, expulser les habitants, infester des zones de moustique vecteurs de maladie, interdire le tourisme, créer des  » buffer zone  » autour des villes dans lesquelles l’urbanisation sera très sévèrement réglementéeÂ…
Ce projet n’a pas été le seul de l’époque : si les recommandations sont suivies au niveau des USA, ce sont pas moins de 80% du territoire qui passerait sous mandat fédéral. Vous appelleriez ça une terre de liberté vous ? Et n’allez pas croire que parce que Bush est au pouvoir les écolos ont perdu leurs postes dans les ministèresÂ…

Le 11 Septembre a accéléré le mouvement

Mais depuis il y a eu plus grave : le 11 septembre. Le premier ennemi n’est pas Al Qaeda ou Saddam Hussein, c’est nous. Nous ? Oui, nos gouvernements, qui vont tout faire pour restreindre les libertés, étendre leurs pouvoirs, leurs budgets. Bush disait le 12 septembre 2001 :  » Nous ne permettrons pas à nos ennemis de gagner cette guerre en nous forçant à changer notre manière de vivre ou en limitant nos libertés. « . Et il a fait tout le contraire depuis.

Commençons par mentionner le budget militaire US : 400 milliards de dollars (5). 36% des dépenses militaires mondiales. En augmentation de plus de 10% en une seule année : +40 milliards en 2002. Le terrorisme a ses bons côtés pour les contractants du Pentagone !
Par ailleurs, les agences de sécurité intérieure ont été regroupées dans un seul ministère de la sécurité intérieure, avec une enveloppe de 30 milliards de dollars en plus. Ne pas oublier non plus la  » fonctionnarisation  » du personnel de surveillance des bagages aux aéroports, avec ses exactions quotidiennes, et la multiplication des  » sky marshall « , chargés de protéger les vols intérieurs dans les avions mêmes, corps autrefois d’élite totalement déstructuré par une croissance des effectifs non suivie de formations.
Bush a donc fait reculer le marché en embauchant à peu près 40.000 fonctionnaires d’un coup (les  » luggage screener « ), et à abaisser le niveau de sécurité dans les aéroports.

Il y a eu aussi le USA Patriot Act (6), un si joli nom pour un texte aux relents orwelliens : droit d’écouter des conversations sans mandat, de lire les emails, etc.. Et puis aussi un retour sur le droit de chacun à pratiquer un culte, puisque désormais sur des soupçons des policiers pourront  » monitorer  » les activités religieuses de tout groupe. La police a aussi le droit d’entrer chez vous sans mandat, pour peu que vous soyez partie d’un groupe  » terroriste « , dont la liste est écrite par le président lui-même. Pour vous faire vous-mêmes une idée plus complète de ce qu’est vraiment cette loi, suivez ce lien sur google (lien : google) . Il n’y a pas eu d’attaques plus grandes contre la liberté que celle-là aux Etats-Unis.

Exit le  » due process  » : le pouvoir judiciaire n’existe plus !

Depuis le 11 septembre, il y a aussi eu les détentions arbitraires, sans charges, sans preuves, sans procès, sans avocats, sans jurysÂ… Où est le  » due process  » ? Où est la  » court of law « , la cour de justice ? Tout a volé en éclat quand il est devenu évident qu’il serait impossible de réunir des preuves formelles contre les  » terroristes  » talibans enfermés à Guantanamo. Dès lors, pour les garder en détention, il n’y avait qu’une seule solution : leur nier tout droit en créant ex-nihilo un statut de  » combattant ennemi « . Comme dans le cas des  » groupes terroristes « , c’est encore le président et lui seul qui décide qui en fait partie.
Encore mieux, un Américain, arrêté sur le sol américain par des policiers américains, a été remis aux autorités militaires et déclaré  » combattant ennemi « . C’était un fait inconnu dans l’histoire des Etats-Unis. Jamais les autorités policières n’avaient donné un suspect aux militaires, sans passer par des tribunaux. A partir de ce moment là, peut on imaginer qu’il existe aussi des tribunaux d’exception, secrets, sans débats publics, ni assistance juridique à l’accusé ? So long pour le système judiciaire US, il n’existe plus depuis le 11 septembre 2001.

J’ai cependant gardé le meilleur pour la fin. Les Etats-Unis ont deux lois permettant à l’exécutif de prendre totalement en charge le pays, sans considération des pouvoirs législatifs et judiciaires. Oui, je parle bien de loi martiale.

Il y a d’abord l’Executive Order #12919, signé par Clinton en 1994, qui rassemble des décrets divers d’autres présidents US. L’un d’eux permet de révoquer le droit d’émettre de toute station télé ou radio. Un autre permet de saisir tout  » matériel, service ou personne  » en cas d’urgence. Une autre permet de mettre tout stock de nourriture sous contrôle fédéralÂ… Je continue ? (7) Avec ces mêmes  » Executive order « , un président peut déjouer le  » Posse Comitatus Act « , interdisant l’usage de la force militaire US contre les citoyens US. De toute façon, il a déjà été violé à Waco, où des hélicoptères de combat et des chars d’assaut ont participé au massacre. Et puis ceux qui ont vu les commandos retirant Elian des bras de son oncle savent aussi que la puissance des forces de police se rapproche dangereusement de la force militaire.

Vous pensez en avoir assez ? Allez, juste une petite dernière. Après les lettres à l’anthrax, le Center of Disease Control a préparé un modèle de loi pour les Etats US (8). Cette loi, en cas d’urgence de santé publique, permet à peu près les mêmes exactions que l’Executive Order de Clinton. Sans contrôle judiciaire aucun. Sur un simple trait de plume d’un gouverneur ou du président.

Avec tout ça, certains vont me prendre pour un  » militia nut  » ou je ne sais quelle autre appellation signifiant  » taré d’extrême droit apocalyptique « . Pourtant dans cet article je me borne à constater des faits passés. Il y a des tas de sources pour corroborer mes dires. Cherchez dans le NY Times, dans le Washington Post. Lisez les lois directement sur le site du Congrès US. Tout est là. Tout existe déjà. Les USA sont prêts. Prêts pour devenir la prochaine grande dictature, maintenant qu’ils sont un Empire. 1: Moi-même, « Les USA sombrent dans la dictature », La Page Libérale
2 : la guerre, c’est la santé de l’Etat!
3 : vous connaissez le  » blob  » ? The Blob: c’est une gelée rose qui avale tout sur son passage. Pour moi ça ressemblerait au blob, un  » organisme social « .
4 : « Home-school battleheats up in California » (World Net Daily)
5: Eric Margolis Uncertainties abound in pinpointing the real enemy (Toronto Sun)
6: Uniting and Strengthening America by Providing Appropriate Tools Required to Intercept and Obstruct Terrorism (plus d’infos: http://jurist.law.pitt.edu/forum/forumnew40.htm)
7: analyse complete ici: bonfire1 et là: Bonfire2 (The WINDS)
8 : texte complet de la loi que vous pouvez trouver ici : Public Health Law.net

Défendons les brigades rouges

Il y a un peu plus d’une semaine, la France a décidé d’extrader une des têtes pensantes des brigades rouges, groupe terroriste qui a fait des dizaines de morts en italie. Rien de très surprenant jusque là si ce n’est que cette extradition a vertement été critiqué par le parti communiste et la LCR au nom, on croit rever, de la liberté. Il est vrai que les fameuses brigades étaient un groupe d’extrême gauche. On peut tout de même être choqué par de tels propos outranciers qui légitiment de la sorte toutes autres actions du même genre : 11 Septembre par exemple au nom d’une certaine révolution.

Non au terrorisme quel qu’il soit. La liberté ne peut être partisane, il n’y a pas de causes justes, juste des causes auquelles on croit. La défense de la liberté ne sera jamais du l’apanage de ceux qui tentent d’imposer aux autres leurs convictions par ces moyens.

1 an après

Il y a un an, le World Trade Center s’effondrait, enselevissant à jamais plus de 2800 personnes. Un an plus tard malheureusement, les valeurs mêmes qu’attaquaient les terroristes sont en péril en Occident.

Ne les laissons pas gagner, à la mémoire des victimes, battons nous pour la liberté!

Turion va à l’école III

La propagande de l’école, mes contre-arguments, et les conclusions que nous devons en tirer. Le mythe du contrôle démocratique

La gauche base toute son argumentation contre les libéralisations, que ce soit école ou autres, sur le fait qu’avec l’Etat, on aurait un contrôle « démocratique ». Bien sûr, cet argument est totalement absurde: vous pouvez boycotter une entreprise, pas l’Etat. De toute manière, le contrôle démocratique est impossible sur toutes les petites choses, alors que même une entreprise de cure-dents peut-etre boycotée. Comment éviter par exemple que l’école ne dilapide de l’argent ? Exemple simple mais concret: les ordinateurs de l’école sont changés à des intervalles très réguliers, et on se retrouve avec un équipement parfaitement inutile* (un 17 pouces CRT, un lecteur DVD, Windows XP, 1600 Mhz pour faire du traitement de texte,Excel et Internet ???)…

Ou est mon contrôle démocratique là-dedans ? Qu’est-ce-qui me garantit que le fonctionnaire qui en décide ne s’est pas fait corrompre par les fabricants d’ordis ? Le pire là-dedans ? Les élèves sont très contents: merci l’Etat de s’occuper de nous. Bien sûr, ils ne se rendent pas compte que ces ordis sont achetés avec de l’argent volé, ils ne se rendent pas compte que pour chaque franc dont ils profitent en ordis leurs parents doivent et eux-mêmes devront en
dépenser n fois plus…

Le mythe de l’école pour les pauvres

L’autre argument contre la privatisation, comme quoi l’école publique avantage les pauvres, ne tient pas la route non plus: dans le système actuel, la réformite a tellement démoli l’école publique que les parents QUI EN ONT LES MOYENS envoyent d’urgence leurs enfants en ecole privée… restent les pauvres.

Le mythe des multinationales qui contrôlent notre vie

Autre argument, émotionnel celui-là, est la peur générale des multinationales. On a peur des multinationales, donc on s’oppose à toutes formes de privatisation qui renforcerait soi-disant leur pouvoir. La peur ainsi insufflée se base sur le fait que les multinationales ont des budgets désormais supérieurs à certains petits Etats. Les multinationales me font moins peur que l’Etat ou les pays, et pour une raison très simple: les multinationales n’ont ni la police, ni l’armée ! Elles peuvent obliger personne ni à travailler pour elles, ni à acheter leurs produits ! Tandis que l’Etat, il ne nous demande pas notre avis pour payer les impôts ou non… Tout ce que les multinationales peuvent faire, au pire, c’est de
corrompre l’Etat… Donc, retour à l’Etat.

Le mythe de l’Etat qui représente les gens

Tout le monde sait que les politiciens sont corrompus, et qu’ils font que très rarement ce pourquoi ils ont été élus… Parfois d’ailleurs, comme Chirac, ils promettent même des trucs qu’ils SAVENT qu’ils ne pourront pas tenir, comme la baisse de la TVA… aux USA, la majorité des américains n’a PAS voté pr W… mais bon, l’exemple de la France est le plus flagrant, voir LA DEMOCRATIE EN FRANCE.

Le mythe de l’efficacité d’un système public

Puisque tout le monde n’est interéssé que par l’argent et ne défend que son propre intérêt (même la gauche est d’accord avec moi là-dessus ), tant qu’une entreprise, par exemple la banque UBS que certains considérent comme trop puissante (par exemple certains profs faisant la propagande de cette idée…), eh bien tant qu’elle fait plus d’argent en restant debout qu’en faisant faillite, elle aura INTERET a rester debout, donc je ne risque rien… par contre l’Etat n’en a rien à faire et a 200 milliards de dettes… que nous devons tous payer par nos impôts, tandis que l’UBS me verse des intérêts ! Après cela, je ne comprends pas comment quelqu’un peut avoir peur en voyant l’UBS dépasser l’Etat alors que l’Etat nous PREND de l’argent et que l’UBS nous DONNE de l’argent…

Conclusion

La peur des entreprises, génératrices de richesses, est donc purement irrationnelle. Une école privatisée aurait INTERET à se montrer économe, aurait INTERET à faire un système satisfaisant ses clients, aurait INTERET à se montrer efficace dans son enseignement. Les élèves et leurs parents auraient la liberté du choix, les pauvres ne seraient plus défavorisés en étant obligés d’être dans le public, et la population ne serait plus obligée de payer ni une lourde bureaucratie, ni des réformes inutiles et dont personne ne veut. * il est intéressant de voir qu’un prof a critiqué l’inutilité da la puissance des ordis, MAIS des ordis privés, pas de ceux de l’école… C’est vrai que c’est TELLEMENT plus vilain de gaspiller son argent plutôt que celui des autres… (sans parler bien sûr du fait qu’un ordi puissant est bien plus nécessaire chez soi où l’utilisation en est beaucoup plus variée.)

Turion va à l’école II

La propagande étatico-marxiste à l’école n’est plus seulement une dérive, c’est toute l’école qui est en train de devenir une véritable institution d’endoctrinement. Je pense qu’il sera bientôt temps d’en tirer les conclusions qui s’imposent en proposant des solutions, mais en attendant, voici quelques exemples du jour… Histoire: discours du prof: « Bonjour. Aujourd’hui, les enfants du canton de Zurich ont congé. Ils ont congé pour apprendre à tirer.(*) Je voulais juste vous dire que je trouve ça profondément choquant. Apprendre à tuer, je trouve ça inacceptable. Voilà, je voulais juste vous le dire. Maintenant, revenons au cours. »

déclaration du prof: « Ce que font les grandes entreprises ne relève pas que du secteur privé et nous concerne tous. Il DOIT y avoir un contrôle de la population sur ce qu’elles font » (**)

extrait du cours: « Trois processus dominent le nouveau système technique, créant une société caractérisée par l’expropriation des conditions et rythmes de vie de l’écrasante majorité des gens: – la rentabilisation (profit capitaliste) de tous les rapports sociaux et personnels […] Tout cela conflue par la volonté constante qu’a le capitaliste d’accélérer la rotation de son capital […] »

oh j’oubliais: le prof nous a recommandé Attac comme source d’information…

Anglais: Lecture d’un article contre la mondialisation. Nous devons répondre ensuite à des questions toutes innocentes, comme par exemple: « expliquez l’impact négatif de la mondialisation dans les pays du nord »(***).

Rassurez-vous, le sud n’a pas été oublié, avec les statistiques habituelles, famine, etc. Autre question, si la mondialisation est « good » ou « bad ». Outre le ridicule d’une telle vision (****), le point de vue « good » était bien sûr tourné en ridicule: « j’ai parlé avec un banquier qui trouvait que la mondialisation était une bonne chose. C’est stupide de penser des choses pareilles. ».
Pour finir, le prof est parti dans un délire total sur un « gouvernement mondial privé »… * décidément, faut que je démanage dans ce canton moi (Zurich, plus d’un million d’habitants, centre économique de la Suisse…)… le parti le plus libéral de Suisse (UDC Zurich) y fait 38%, et les enfants y apprennent à tirer…

** Swissair, Air France, SNCF, CFF, Bull, Crédit Lyonnais ?

*** le mot impact est utilisé d’une manière incorrecte, le prof confondant les notions de problème, impact, et choix. étaient considérés comme impacts: prisons privées, privatisation des services publics (comme les télécommunications, cette privatisation ignoble qui nous force à payer le téléphone dix fois moins cher ?) , demandeurs d’asile, etc.

**** le prof confondait bien sûr totalement libre-échange et mondialisation actuelle non libérale.. En fait il expliquait clairement que la mondialisation n’était pas libre échangiste, avant de repartir sur une critique du libre-échange… Je vois en tout cas 4 positions différentes au sujet de la mondialisation, mais 4 c’est déjà trop pour la gauche foncièrement manichéene (bien-pas bien, ouvrier-patron, nord-sud, mondialisation pour-contre….):
– mondialisation étatisée et contrôlée nécessitant un Etat mondial socialiste (gauche)
– mondialisation « mercantiliste », c’est à dire protectionnisme et subventionnement chez nous, exportation ailleurs aux meilleures conditions possibles imposées par l’OMC ( situation actuelle)
– mondialisation authentiquement libre-échangiste. ni OMC ni FMI, les pays libéraux suppriment simplement leurs barrières douanières. (libéraux authentiques)
– mondialisation nationaliste protectionniste, ou pas de mondialisation du tout, chaque pays important que ce qu’il ne peut pas produire et taxant tout le reste. (nationalistes)